Hoffa

Synopsis

Garés sur le parking d'un motel, Jimmy Hoffa et Bobby Ciaro, son bras droit, attendent un homme qui tarde à venir. Tandis qu'ils patientent, Ciaro se souvient... Des années plus tôt, alors qu'il n'était encore qu'un simple camionneur, Hoffa, syndicaliste virulent, l'avait entraîné dans un vaste mouvement de grève. Il y avait perdu son emploi mais s'était lié d'amitié avec Jimmy, au point de devenir son principal collaborateur. Et peu à peu, Hoffa, négociateur redoutable et meneur d'hommes charismatique, s'était hissé à la tête du syndicat des camionneurs...


Critique Subjective

L'authentique histoire de Jimmy Hoffa,

L'authentique histoire de Jimmy Hoffa, patron du plus puissant syndicat des Etats-Unis, le “Teamster”, le Syndicat des Camionneurs. Devenu, dans les années 60 et 70, un des hommes les plus influents d'Amérique, Jimmy Hoffa disparaît mystérieusement en 1975. De 1940 à 1957, Hoffa, qui n’a pas eu à revêtir l’uniforme durant la Seconde Guerre mondiale, ne cesse de gravir les échelons de la hiérarchie particulièrement ramifiée et opaque d’un syndicat dont les méthodes et la gestion sont si proches de celles d’un « racket » qu’elles enverront en prison nombre de ses dirigeants.


Une biographie filmée

Lorsque l’on connaît l’histoire de Hoffa, on est surpris du triatment apporté par De Vito a l’histoire. Ici, Jimmy apparait comme un gars sympa, fin tacticien et qui n’a jamais hésité à mouiller sa chemise ni àç donner le coup de poing pendant les grèves. D’ailleurs le personnage de De Vito joue une mise en abime élégante , Bobby Ciaro est entièrement dévoué à Hoffa qu’il suit comme son ombre et le réalisateur De Vito semble particulièrement attaché à ce personnage qui ne quitte quasiment jamais l’écran. Le film montre parfaitement l’obstination et la pugnacité de Hoffa et son ascension puis sa chute. Même si la réalisation pêche un peu par excès de zèle et par manque de lyrisme (on ose imaginer ce que Oliver Stone aurait fait d’un tel sujet), ce film reste toutefois intéressant car les personnages sont eux-mêmes intéressants.


Un dernier mot

Un petit bout de l’histoire occulte de l’Amérique montrer de manière très positive….trop peut-être. Malgré ses travers , Hoffa a quand même contribué à changer l’Amérique et la condition des travailleurs.

Elle manque singulièrement de définition. Etrange puisque le Zone 1 était certifié THX. Les arrières plans grouillent un peu mais les avants plans peuvent resplendir et apporter une jolie image contrastée

Deux pistes 5.1 en Vf et en Vo. Il faut le souligner tant souvent la piste Vf est cruellement sacrifiée contrairement à son homologue anglaise. Les dialogues sont clairs et les scènes de foule ou de musique viennent taquiner les surrounds. La piste Vo est beaucoup plus riche et contient plus d’information que la Vf.

Rien. Il existe une édition Zone 1 Thx avec plein de suppléments. Elle n’a pas survécu à la traversée ?