Synopsis
D'âpres rivalités de clocher font bouillonner le petit village italien de Bassa. Le maire du pays, Peppone, un rouge, vient de triompher aux élections et son succès est dur à Don Camillo, sympathique curé de choc, qui, dans l'ombre du presbytère, s'entretient presque amicalement avec Notre Seigneur.
Critique Subjective
L’origine
Don Camillo et son éternel rival communiste Peppone sont issus de l’imagination d’un journaliste italien
Giovanni Guareshi. Ses aventures s’étalent sur un ensemble d’une quarantine de nouvelles. Le scénarion sera transformé par René Barjavel. Mais voilà Brescello, le village du tournage ne sont pas très heureux d’accuelielir un équipe de comédie dans un village où le maire est communiste ainsi que la plupart des habitants.
Fernandel ?
On cherche alors qui sera le meilleur Don Camillo possible. On pense à Jacques Morel, Pierre Brasseur puis à Fernandel qui refuse l’offre de revêtir de nouveau la soutane après
L’Auberge rouge de Claude Autant-Lara.Pour dissuader Duvivier sans se fâcher avec lui, il va exiger un cachet beaucoup plus élevé qu’à son habitude. Mais la production a trouvé son Don Camillo et accepte toutes les conditions de Fernandel. Guareshi, l’auteur, le trouve trop
malingre et pour correspondre au personnage des nouvelles , il devrait chausser au moins du 46 pour affronter les fesses de
Peppone. En fait Guareshi rêvait d’interpréter à l’écran son personnage fétiche. Le rôle de Peppone sera proposé à l'italien
Gino Cervi qui saute sur
la proposition. Jean Debucourt, sociétaire de
la Comédie Française, sera l’inoubliable voix de Jésus.
Et Donc ?
On redoute à l’époque un échec du à la double réaction des catholiques et des communistes , deux communautés influentes mises à mal dans le film. Récompensé au festival de Venise, Le petit monde de Don Camillo fera près de
13 millions d’entrées. Le succés est au rendez-vous même encore aujourd’hui à chaque rediffusion télé et surtout il a droit à une édition DVD qui lui permettra d’entrer dans l’immortalité. Le succés de Don Camillo repose sur la rivalité entre Peponne et Don Camillo, et dans la jouissance de voir un prêtre roublard et bagarreur (mais au bon cœur) se battre contre le suppot de Satan représenté par un Maire moustachu à la Staline roublard et bagarreur (mais au bon cœur lui-aussi). Persdonne n’est vraiment ni gentil ni méchant dans ce film qui sent bon le charme du cinéma daprès-guerre.
Un dernier motDon Camillo est un classique à juste titre.
Du mono réparti sur 2 canaux, ce qu’on appelle plus communément du Dual-Mono. La piste Mono est claire, ni agressive, ni sifflante et les dialogues sont vifs et intelligibles au détriment de la musique et de l’ambiance mais qu’importe…..