Synopsis
Pour s'être battu avec Peppone, le maire du petit village où il officie, Don Camillo a reçu le châtiment exemplaire de la part des autorités ecclésiastiques. C'est donc la mort dans l'âme qu'il part purger son purgatoire dans une paroisse de montagne. Dans ses élans nostalgiques, il se surprend même à regretter l'homme qui est à l'origine de toute cette histoire, Peppone lui-même. Au village, Peppone regrette tout autant l'absence de Don Camillo. Il se débat si bien qu'il obtient finalement son retour. Aussitôt la petite "guerre" reprend. Le grand problème de l'heure, pour le maire, est de convaincre un irascible propriétaire de confier à la commune une partie de son domaine longeant le fleuve afin que puisse être construite une digue qui, l'hiver, protégera la région contre les inondations....
Critique Subjective
L’origine
Don Camillo et son éternel rival communiste Peppone sont issus de l’imagination d’un journaliste italien Giovanni Guareshi. Ses aventures s’étalent sur un ensemble d’une quarantaine de nouvelles. Le scénario sera transformé par René
Barjavel. Mais voilà Brescello, le village du tournage ne sont pas très heureux d’accueillir une équipe de comédie dans un village où le maire est communiste ainsi que la plupart des habitants. Fernandel campera l’inoubliable Don Camillo et Gino Cervi l’insondable Peppone.
Une suite normale.
Devant le succès phénoménal du premier film, il est normal qu’une suite soit mise en chantier. Et cette suite surprend, elle prend le contre-pied de la comédie pour fouiller les personnages et punir Don Camillo de ce qu’il est : brutal et incapable de garder son self control. On est triste de son sort et cette suite permet de creuser un peu plus les personnages et leur relation… Pour atteindre une dimension héroïque et fraternelle dans un final assez émouvant
Un dernier mot
Allez on en reprend une petite hostie ?
Comme pour Le petit monde de Don Camillo, le master est assez vieux et essoufflé pour laisser craindre le pire, mais les contrastes sont tout à fait corrects et le Noir et Blanc assez lumineux pour ne pas gâcher notre plaisir de retrouver al soutane noire et le surplis blanc de Don Camillo.
Comme pour
Le petit monde de Don Camillo , ce que l’éditeur appelle Suppléments (et pas Bonus subtile sémantique), on a le film en Version Italienne (je vous le conseille, c’est un régal), le chapitrage et les Bandes annonces en Version Française des 5 Don Camillo
Sur le DVD 2 que nous n’avons pas eu, vous trouverez : • Fernandel raconté par Claude Pinoteau et Raymond Castans
• Fernandel raconté par Vincent Fernandel
• La saga de Don Camillo racontée par ses affiches
• La galerie photos
• Les filmographies
• Les bandes-annonces (versions italiennes