Un million clés en main

Synopsis :

 

Jim Blandings (Cary Grant), sa femme (Myrna Loy) et leurs deux filles, gentille petite famille new-yorkaise, vivent à l’étroit dans leur appartement de New-York. Aussi, Jim décide d’acheter une propriété dans le Connecticut que lui propose un agent immobilier véreux. Le couple va vite s’apercevoir que la fameuse propriété est une simple ruine. Comme cette ruine menace de s’effondrer, Jim et Muriel décident qu’il faut l’abattre et reconstruire la maison de leurs rêves. Mais le cauchemar commence et la reconstruction de cette bâtisse s’avère plus hasardeuse que prévue….

 

 

Critique subjective :

 

 

Nous voyons là les déboires d’une famille qui décide d’acheter une maison en ruine. Tous les ingrédients sont présents pour une grande comédie. Un grand jeu d’acteur pour Cary Grant avec sa sublime épouse jouée par Myrna Loy. Jim Blandings est naïf, se laisse avoir, essaie de rattraper les choses avec un sang-froid sans précédent. Bien entendu leur budget est dépassé, les ouvriers ont l’air de s’en moquer, les problèmes affluent… mais heureusement tout se termine bien.

 

 

 

Pour le film « Un million clés en main » le réalisateur n’en est pas à sa première collaboration avec Cary Grant et se trouve très à l’aise avec la comédie. Ici nous retrouvons Cary Grant en bon père de famille mais complètement loufoque, devant les éprouvantes tentatives de la famille qui, jour après jour se bat pour que la maison de leurs rêves ne se transforme pas en cauchemar.

 

Avec un grand et séduisant acteur comme Cary Grant qui n’est pas à ses débuts dans la comédie, notez plutôt, il tourne avec les plus grands réalisateurs tels que Howard Hawks en 1939 dans  « l’Impossible Monsieur Bébé », George Cukor en 1940 dans « Indiscrétions » ou encore Frank Capra en 1941 dans « Arsenic et les Vieilles Dentelles ». Dans le film « Un million clés en main » il excelle encore une fois dans la comédie. Cette même année, en 1941, il fait la connaissance d’Alfred Hitchcock qui en fera l’un de ses acteurs fétiches, cette fois-ci en lui faisant jouer des rôles plus sombres, tels que « Soupçons » ou encore « Les Enchaînés », « La main au collet » et « La mort aux trousses ». A la fin de sa carrière il tournera quelques comédies romantiques, telle que  « Charade » en 1963. Un oscar d’honneur lui sera remis par la profession en 1970.

 

Enfin, Mirna Loy, aujourd’hui moins connue, incarne cette beauté hollywoodienne des années quarante : la classe, sourcils impeccablement dessinés, taille de guêpe, bouche dessinée au carmin…

« Deux sœurs vivaient en paix », une comédie,  marque la première collaboration de Myrna Loy et Cary Grant en 1947. L’alchimie fonctionne à merveille entre les deux acteurs.

 

Le mot de la fin :

 

Le menu est des plus sommaire. En guise de bonus il n’y a que 2:24 mn de présentation du film par Serge Bromberg. C’est un peu pauvre.
Film tout public

Contrairement aux plans d’ensemble de New-York qui ouvrent le film, souvent trop sombres, les images de ce film sont assez propres, offrant des contours nets et une belle lumière.

Le master original en noir et blanc est bien respecté, le transfert numérique est exempt de défaut de compression.

La bande originale est en mono, pour le DVD la piste mono est simplement dupliquée sur les 2 canaux droit et gauche de la piste Dolby Digital 2.0. La bande son est soignée, permettant une bonne restitution des voix comme des bruits d’ambiance. Aucun souffle ni défaut ne sont perceptibles sur les deux pistes proposées (française et américaine).

Lorsque nous avons le choix comme ici, préférez regarder le film en version originale, la voix des acteurs étant plus agréable à écouter que les « doubleurs ».

Comme sur les précédents titres de la collection, vous trouverez, en bonus, une courte présentation du film par Serge Bromberg qui le replace dans leur contexte historique, cinématographique et dans la carrière des réalisateurs et acteurs.