Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1
Il est 1h du matin, je me réveille hanté par des cauchemars atroces…D’où me sont-ils venus ? Je ne saurai y répondre, je ne l’explique tout simplement pas. Je me lève, j'entends le bruit du vent faisant taper mes volets .Je décide d'allumer ma PS2,et me dirige dans la cuisine pour me préparer un café car la nuit s'apprête à être longue...Là un bruit indescriptible surgit du salon!ce n'est pas le vent...qu'est-ce alors?? Les portes sont toutes fermées pourtant. J'avance lentement vers le lieu ou ces bruits surgissaient, un couteau à la main et là que vois-je ? Ma PS2 faisant tourner les images de l'enfer que sont celles de Silent Hill 4. Suis-je vraiment dans la réalité ?
C’est qui les coupables ?
Rappelons pour débuter ce test que la série Silent Hill est édité et développée par Konami et plus particulièrement par La « Silent » team, un groupe de développeur absolument dérangés et vraiment géniaux. Pour ce nouvel épisode, ils n’ont pas perdu tout le talent qui fait de eux de véritables génies dans le domaine de cette ambiance glauque, et au scénario à faire frémir le cinéma Hollywoodien.
Ou en est on dans l’histoire ?
Vous incarnez Henry Townsend, un type apparemment sans problèmes jusqu’au jour ou des phénomènes étranges se produisent dans son appartement le 302… il se réveille et est sujet à des hallucinations tellement réelles qu’il n’arrive presque plus à faire part entre réalité et rêve…sa porte est enchaînée depuis qu’il est sujet à ces cauchemars mais en est-ce vraiment ??
Sans trop vous en dire on peut d’ailleurs dire que cet épisode est un point névralgique de la série, n’abandonnant pas le concept des trois précédents volets. D’ailleurs de nombreux clins d’oeils à Silent Hill 2 et 3 parsèment le jeu, notamment par la présence de Walter Sullivan, certains décors parlants nous redonnant un petit air nostalgique…
Quoi de neuf pour l’épisode 4 ?
Silent Hill 4 est un jeu de type action, aventure. Vous jouez à la troisième personne comme les précédents volets, sauf lorsque vous vous retrouvez dans votre appartement qui offre une vue subjective. C’est la grande nouveauté de ce 4ème épisode. C’est plutôt une bonne idée et les développeurs en ont profités pour insuffler par là même un petit côté voyeuriste, même si c’est peu efficace dans la pratique. Par contre la maniabilité est très aléatoire et c’est un véritable ennui que de se déplacer, l’immersion n’est pas toujours optimale…
Dès le début du jeu on sent cette ambiance glauque propre à la série, une introduction ou vous vous sentez déjà mal à l’aise…un spectre sortant de votre mur et vous mordant…vous vous réveillez dans votre appartement sinistre, avec l’impossibilité de sortir de chez vous puisque « un malade » je cite, a enchaînez votre porte et bloqué vos fenêtres .Vous n’avez plus aucun contact extérieur, le téléphone, la télévision sont inutilisables. On joue déjà avec vos nerfs, cette sensible frontière psychologique propre à chacun est pénétrer de plein fouet et vous fait plonger dans la bouche de Lucifer…..
Tout au long du jeu vous trouverez différents objets, que ce soit armes ou bien indices, le seul problème est que pour la première fois de la série l’inventaire est bloqué à 10 objets, une limite qui s’avère relativement contraignante au cours du jeu. Vous devrez donc retourner dans votre appartement et déposer l’inutile dans un coffre ; prévoyez plusieurs aller-retour forcément énervants et totalement improductifs. Les armes sont peu nombreuses mais leurs efficacité certaine, revolver, batte de baseball, insecticide (si si !) etc.
Il existe en tout et pour tout 5 mondes, tous ayant comme rapport la peur viscérale, et la découverte d’un scénario alambiqué.
Jouabilité
Dans son déroulement le jeu se veut linéaire, mais ça ne lui est pas vraiment préjudiciable vu que des titres comme « resident evil » en font de même, c’est une quasi-obligation dans ce genre de titre, à noter également les énigmes sont beaucoup plus ingénieuses qu’auparavant et tant mieux !
La maniabilité quand à elle est proche de ses consoeurs, un mélange de souplesse lors d'actions ou alors rigide lors de phases d’explorations, à la seule différence que désormais vous pouvez esquiver vos adversaires.
En résumé
En somme un épisode qui clôture de façon magistrale la série. Mis à part ce petit défaut de linéarité incombant au niveau de l’appartement, lorsque vous passez en vue subjective, rien à redire. Le scénario étant posé sur des bases solides, il ne comporte aucun défaut sinon celui de se terminer en une dizaine d’heures pour le joueur moyen. Notons tout de même que trois fins différentes sont disponibles chacune ayant sa dose de sensation forte mais je vous laisse découvrir cela.
Ce quatrième volet se rapproche incontestablement d’un film vidéo ludique et qui dois figurer sur toute étagère de Gamer qui se respecte. Prés pour l’enfer ? Moi personnellement j’y retourne…..
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
C’est absolument magnifique ! Des textures qui n’ont rien à envier aux jeux de dernière génération. Un grain propre à la série depuis le 2ème opus est cependant moins accentué mais les développeurs se sont rattrapés en utilisant des effets encore jamais vu dans la série. Des cadrages proprement hallucinant qu’un John Carpenter ou qu’un Hideo Nakata ne renieraient pas. La lumière est très peu utilisé, instaurant un climat d’angoisse palpable tout au long de l’aventure. Puis l’anti-alising est quasi-introuvable, notons également que le jeu ne souffre d’aucun clipping, utilisant intelligemment l’effet de brouillard lors des phases extérieures.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
1.0
Le jeu étant sur PS2 et non sur Xbox ,l’encodage est simplement en Prologic II ce qui est réellement dommage. Pourquoi ne pas avoir incorporé une piste DTS surtout pour un jeu aussi riche en information sonore ?
Mais ce n’est pas si grave, cet encodage permet tout de même de profiter en grande partie de la richesse sonore du jeu, cris, gémissements de spectre etc.…c’est du grand art d’ambiance. Puis quel bonheur de profiter de la VO sous-titrée permettant de cerner la fragilité psychologiques des personnages. Les bruitages apportent leurs lot de sensations, ce sont les plus impressionnants qu’il m’est été d’entendre à ce jour. Puis sans oublier une B.O signé Hiroyuki Owaku à la foi froide et enivrantes, un vrai bonheur.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Notez simplement que trois fins sont possibles.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

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Bonus Cachés

Court Metrage