La rose noire

Genre
Pays
Hong Kong (1992)
Date de sortie
mercredi 6 octobre 2004
Durée
91 Min
Réalisateur
Scénaristes
Jeff Lau, Wong Kar-Wai
Format
Dvd 5
Informations
Complémentaires

Les fans avaient déjà pu se procurer Big Bullet, Asian Connection et O.C.T.B. en VHS il y a sept ans, à une époque où, rappelle le directeur de la collection «Asian Connection», «il n'y avait presque rien d'asiatique sur le marché de la vidéo». L'offre s'est considérablement développée depuis, mais l'objectif de Jean-Pascal Grosso n'a pas changé : «Montrer autre chose de Hongkong que les habituels, quoique très respectables, Tsui Hark/Chang Cheh/John Woo», avec «des films rares, accessibles au plus grand nombre».
Asian Collection vous permet dès lors de découvrir O.C.T.B., Asian Connection, Big Bullet, La Rose Noire, et Frères D’armes.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Cantonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

A la suite d’un incroyable quiproquo, Papillon, une jeune femme écrivain officiant dans la littérature érotique, se retrouve au centre d’un règlement de compte entre mafieux. Faisant croire à une vengeance de la Rose Noire (une héroïne de télévision des années 60), le jeune femme reprend une vie de routine, protégée par le naïf et trouillard inspecteur Lui Kei. C’était sans compter avec deux disciples de la mystérieuse Rose Noire qui réapparaissent et la kidnappent …

Critique subjective :

La rose noire est l’ovni de la collection Asian Connection. Pas parce que ce qu’on y voit est étranger à ce que Hong Kong peut produire comme comédie mais parce que ce film est un vrai patchwork de trucs et de scènes qu’on a pu voir dans d’autres films et mangas. Le film est plutôt décevant. Le jeu des comédiens est expressif et exagéré comme dans un certain nombre de film chinois et de mangas. Certaines réactions des personnages semblent directement repiquer sur celles de personnages d’animés. On a droit à un meddle de gags qui semblent tout droit sortis d'un Tex Avery.

Tony leung Ka-Fai (ou Tony Leung Kar-Fai) est utilisé dans ce film un peu à contre-pied des autres films qui sont sortis en France. Il a joué dans un certains nombre de films de qualité dont l’Amant  (1991). Un film marquant qui révèle le talent d’un comédien prometteur. Sa participation à La rose noire semble un peu étrange mais on peut modérer cet avis quand on sait que Wong Kar Wai (In the Mood for Love, Happy Together, 2046) a co-écrit le scénario du film sous un nom d’emprunt.

Lui Kei, Le personnage du policier interprété par Tony Leung Ka-Fai est un poil frimeur et ringuard, sapé comme un lord. Dans ce rôle Tony Leung passe d’une image stéréotypée du beau gosse à celle d’un pauvre type martyrisé par des femmes particulièrement hystériques et allumées dans ce film alors que lors de sa rencontre avec Papillon, la jeune écrivain, il joue au dur. Comme il dit il se veut aussi beau et bon que bien.

La jeune Papillon est une jeune femme divorcée qui écrit des histoires érotiques pour vivre. Son amie lui propose d’écrire un scénario pour un film au titre évocateur : la salope en chaleur. En mal d’inspiration elle s’étonne qu’on l’on puisse envisager une relation entre un humain et un lapin.

Les deux personnages féminins qui représentent des disciples de la fameuse Rose noire (une héroïne de télévision des années 60), sont particulièrement étonnantes par leur folie. Il s’agit de deux sœurs dont l’une est complètement dérangée depuis qu’elle a abusée d’une puissante technique de combat (l'art du paté impérial foudroyant, eh eh et on se marre :D) et l’autre cesse toute activité pour s’entraîner au petit moulinet dès qu’elle entend le son d’une cloche appartenant à leur maître. Ce duo donne lieu à un enchaînement de bizarreries (travestissements nombreux et variés) qui en emprunte autant au dessin animé (personnage qui disparaît et réapparaît n’importe où dans le cadre, bafouillage incompréhensible) qu’au film d’arts martiaux et de sabre (on a droit à plusieurs combats qui nous ramène dans le monde du film de combat).

La bande son n’échappe pas au collage de références avec un repiquage du thème musical de James Bond (31 ème minute). On assiste à une sorte d’hommage à différents genres cinématographiques du cinéma asiatique avec plus ou moins de bonheur : Kung-Fu, super-héros, chansons, humour et fusillades.

Verdict :

Un DVD qui sera diversement perçu mais reste un ovni dans cette collection par son côté décalé. Si vous aimez globalement la culture du film Hong Kongais et les animes, peut être apprécierez-vous ce film. Cependant il ne faut pas s’attendre à un chef-d’œuvre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le master semble plutôt propre ce qui est normal puisque la collection Asian Connection propose tous ses titres en version intégrale restaurée. Le contraste et très prononcé et les noirs profonds. Les couleurs sont vives. On remarque la présence d’un grain sur les arrières plan de certains passages et un scintillement de certains contours de formes dans le fond des plans en arrière-plan. La définition n'est pas optimum . Le tout reste acceptable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Cantonais
2.0
Comme sur Big Bullet et les autres titres de la collection la piste audio Dolby Digital 2.0 cantonais n’exploite pas les surrounds contrairement à la version française. On a une qualité similaire sur ces volumes. Les pistes audio sont satisfaisantes pour ce film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack
Pas de bonus
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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