GunslingerGirl : Volume 1

Titre Original
GunslingerGirl
Genre
Pays
Japon (2002)
Date de sortie
lundi 20 septembre 2004
Durée
100 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Madhouse studios, Marvellous entertainment
Scénaristes
Junki Takegami
Compositeur
Toshihiko Sahashi
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Véronique Levrier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1


Synopsis
L’organisme d’aide sociale a une manière bien particulière de venir en aide à certaines jeunes filles qui ont vu leur vie durement éprouvée. Le plus souvent sauvées d’une mort certaine, l’organisme les dote d’implants sophistiqués et les reconditionne de manière à leur faire oublier tout trauma dont elles auraient pu être victimes. Ces jeunes filles, aux portes de l’adolescence, sont les armes toutes trouvées pour enrayer les menaces venant des organisations criminelles du pays. Attention à ces nouveaux anges de la mort portant socquettes et jupes plissées, ces petites filles modèles savent manier les armes. Mais ces fillettes sont encore des êtres humains. Prises en charge par leur « frère », des tuteurs désignés par l’agence, leur comportement envers leur charge pourra faire la différence et aboutir soit à la création d’armes humaines sans conscience terriblement efficace, soit à la rédemption et à la reconstruction de jeunes filles qui eurent leur vie brisée.

Résumé des épisodes :

Episode 1 : Fratello (Frère) :
La « Social Welfare Agency » est sur une nouvelle mission, elle a envoyé des équipes « Fratello », composée d’un tuteur et de sa jeune protégée, pour retrouver un témoin, mais l’une de ces fillettes, Henrietta, reprogrammée en tueur implacable, désobéit aux ordres et la mission ne se passe pas comme prévu. Son tuteur, José, est amené à repenser à leur première rencontre et nous en apprend un peu sur la « Social Welfare Agency » et le destin qu’elle réserve à ces jeunes filles.


Episode 2 : Orione (Astronomie) :
Blessée, Henrietta doit subir une opération, José apprend les effets de trop fréquents reconditionnements de la part du médecin qui s’occupe des fillettes. José replonge dans ses souvenirs et sur les débuts de sa relation avec Henrietta. Elle-même, se reposant de son opération, revit certains de ses souvenirs et se pose des questions sur les conséquences qu’auront ses actions sur sa future relation avec José.


Episode 3 : Tagazzo (Le garçon) :
Rico a été recueillie par la « Social Welfare Agency » et lui a donnée un nouveau corps. Elle, qui n’avait connu que l’hôpital et la maladie, prend plaisir à tous ce que sa vie dans l’organisme lui offre. Elle prend autant de plaisir à faire sa lessive qu’à suivre son entraînement au tir. Lors de la préparation d’une mission, elle fait la connaissance d’un jeune garçon, qui se prend d’affection pour elle. Si les sentiments du jeune homme sont clairs, Rico a bien du mal à définir les siens et éprouve des difficultés à fonctionner dans la vie réelle, elle qui n’a connue que la vie à l’hôpital.


Episode 4 : Bambola (La poupée)  :
Triela est un peu à part des autres jeunes filles, plus agée, plus mature et consciente d’avoir subit un lavage de cerveau, sa relation avec son Fratello Hilsher est des plus difficilles. Aucun se sait vraiment comment agir avec l’autre. Triela ne sait pas ce qu’on attend d’elle et en est à se demander si un reconditionnement plus poussé ne serait pas la solution. Tous deux envoiés à la poursuite d’un ancien membre de la Mafia, cette mission devient l’occasion pour eux de redéfinir leur relation.

Dans ce premier DVD, nous faisons la rencontre de certains « Fratello », faisons leur connaissance :

Henrietta et José :
Henrietta est la seule survivante du massacre de sa famille, violée lors de cet évènement tragique, elle ne souhaite plus que mourir. Elle fut choisie par José et subit le reconditionnement et les opérations qui font d’elle un des meilleurs éléments de l’organisme. Impulsive, elle aura du mal à suivre les ordres, mais José est contre l’idée d’un reconditionnement plus poussé car ce type d’opération n’est pas sans séquelle. José considère plus Henrietta comme sa petite soeur que comme une pièce d’équipement au contraire de la pensée majoritaire présente chez les autres tuteurs.


Rico et John :
Rico a passé la plus grande partie de sa vie à l’hôpital. Source de conflits pour ses parents, ils décidèrent d’abandonner leurs droits parentaux à l’organisme. Elle fut alors opérée et dotée d’implants qui lui apportèrent enfin la possibilité d’utiliser librement son corps. Rico, qui malgré les apparences et son nom est bien une petite fille, suit aveuglement son Tuteur John, le frère de José. Moins protecteur que José, John ne voit Rico que comme un outil devant lui obéir sans ciller.


Triela et Hilsher
Triela est la plus âgée des fillettes appartenant à l’organisme, c’est aussi celle qui est la plus consciente d’avoir subit un reconditionnement. En pleine crise d’adolescence, si elle est capable de donner des conseils aux autres fillettes sur leurs relations avec leur tuteur, il n’en est pas de même pour sa relation avec Hilsha, qui ne sait pas non plus comment se comporter avec sa protégée.

 

Critique subjective
La « Social Welfare Agency » s’occupe de jeunes filles au lourd passé, ayant souffert énormément, mais derrière cette façade philanthropique se cache des intentions moins pures !
Ces jeunes filles oublient leurs traumas car elles ont subi un reconditionnement poussé. Pourvues d’implants, elles sont de parfaits soldats programmés pour lutter contre tous types d’organisations criminelles. Ces jeunes filles sont confiées à des tuteurs et forment ainsi des unités appelées « Fratello ».
Considérées plus comme du matériel que comme des êtres humains, machines de guerres humaines, c’est le destin de ces petites filles que cette série du studio Madhouse nous propose de suivre.

Á l’origine un manga de Yataka Aida, Gunslingergirl est un animé d’action au ton très noir. Le passé des personnages, des fillettes marquées par la vie et la trame de fond de l’histoire (la lutte du gouvernement contre la mafia et d’autres organisations criminelles) font de cet animé un proche parent de « Noir », mais Gunslinger pousse encore de nouvelles limites au travers d’un réalisme encore plus poussé au niveau des armes et de leur effets, ici c’est un sang bien rouge que l’on voit couler.
Animé d’action pour un public adolescent, l’ambiance y est à la limite du malsain, ces petites filles au design si doux, ont-elles vraiment gagné au change ? L’organisme les a sauvées de leur passé douloureux mais à quel prix ? Quel est le vrai but de la « Social Welfare Agency » ? Aide t’elle vraiment ces jeunes filles ?


On s’aperçoit rapidement que ces fillettes ont été choisies car elles n’avaient plus rien à perdre, elles ont été jugées comme perdues par le reste du monde donc sacrifiables. Malgré les apparences, la « Social Welfare Agency » n’a donc rien d’une organisation charitable, leur but n’est pas de les sauver, de leur offrir une seconde chance, mais plutôt d’utiliser des êtres abandonnés par la vie, qui n’ont peut-être plus rien à perdre. Elles sont donc les sujets parfaits pour ce programme, en cas d’échec, l’organisme n’a pas de compte à rendre. Ces jeunes filles ne sont rien d’autres que des choses sur lesquelles on peut expérimenter sans avoir peur des conséquences.

 

Gunslingergirl est une série noire aux thèmes durs, le passé des fillettes, les situations auxquelles elles sont confrontées ou encore leurs missions, il y a peu d’occasion de se détendre. Cette atmosphère est magnifiée par une ambiance réaliste, l’Italie, qui est dépeinte, sonne vraie, les décors sont assez proches de la réalité pour vous faire croire à une reconstitution fidèle de Rome, par exemple.
La série suit surtout le développement du « Fratello » Henrietta - José, un de ceux qui cherchent encore à protéger l’innocence de ces enfants, des fillettes qui agissent surtout pour faire plaisir à ceux qui leur ont donné une seconde chance. Programmées pour être de parfaites machines de destruction, certaines ont perdu, au travers de leur reconditionnement, toute morale. Les notions du bien et du mal leur sont devenues étrangères, ces fillettes là sont devenues des armes qui respirent. Nous assistons alors à l’émergence d’armes de chair et de sang.
Quels sera le sort de ces petites filles, marionnettes placées entre les mains de personnes n’ayant pas toujours l’intérêt des enfants comme premier objectif ? Découvrez donc une partie des réponses dans ce premier DVD !

 
Le mot de la fin
Gunslingergirl n’est pas un animé à mettre entre toutes les mains. Pas seulement un DA d’action, il aborde des thèmes assez durs et pose des questions qui font froid dans le dos. Par exemple, jusqu’où peut aller un gouvernement pour combattre le crime ? Quel sera le prix à payer pour ces jeunes filles en échange de cette « seconde chance » ?
Gunslinger est un animé à suivre pour connaître le destin de ces anges aux visages de poupées, des visages d’innocents qui cachent des armes redoutables au service de leurs « sauveurs ».
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
L’image de cet animé est très bonne, servie en cela par un bon chara-design et une animation soignée. Les scènes d’actions sont superbement animées, renforçant l’aspect noir de la série en apportant de la beauté à ces scènes, l’angélisme des fillettes y étant magnifié par les jeux de lumière et de vitesse.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Japonais
2.0
Le son est parfait, certains effets d’ambiance, cf. le premier épisode et le chantier masquant la fusillade, donne du réalisme à l’oeuvre. Il est à noter qu’une piste française existe en plus de la piste japonaise, cas rare et initiative à applaudir surtout pour une série si récente et n’ayant pas eu de diffusion hertzienne.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray


Á édition simple, bonus limités. Côté bonus, Kaze nous propose seulement les bandes-annonces de ses sorties les plus récentes. Il reste tout de même à féliciter Kaze pour le soin apporté à l’animation, au graphisme, au packaging et à la navigation de ce DVD, mention spéciale à l’animation du début et son stand de tir. Des petits riens qui font toute la différence !

Bandes annonces Kaze :
- 12 Royaumes
- Get Backers
- GTO
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
Liens internet
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