Never Die Alone

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mardi 8 février 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Earl Simmons, Alessandro Camon
Scénaristes
James Gibson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Frédérik Kapler
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Encore un film avec un rappeur me direz vous ? Après Steven Seagal dans "Hors limite", après Jet Li dans "En sursis", Earl DMX Simmons revient avec... avec... David Arquette, star incontestée du kung fu, et grand amateur de sport de combat .... attendez, pardon, je me trompe; policier dans "Scream", mais pas du tout adepte du kung-fu et pas vraiment gonflé aux hormones, David vient donner la réplique à DMX dans un film, qui malgré les à priori du casting et de la jaquette, n'est pas un autre de ces films d'action mettant en scène une star du rap américain et un "intellectuel" du muscle dans des scènes de gunfight ou de street kung fu. "Never die Alone" est un drame noir, violent - mais pas seulement dans les actes, qui met l'accent sur les personnages, les situations, et surtout offre un spectacle visuel travaillé.

Ce film est basé sur un roman de Donald Goines, ancien ganster, maquereau, dealer de Detroit, qui connaît donc assez bien le sujet dont il parle, et le monde qu'il explore à travers ce film. Tous ses romans tournent autour du ghetto et de la violence de celui-ci.

A l'instar de quelques autres films, les premières minutes du film nous dévoilent la fin... et la suite nous expliquera comment cette fin s'est produite. Désormais ceci est devenu un scénario classique où la chronologie est sans cesse mise à mal ( "Pulp fiction", "Memento", "21 grams", etc.), mais encore faut-il que tout ceci reste compérehensible, intéressant et permette au spectateur d'avancer au fur et à mesure sans trop en dévoiler à chaque fois. Et c'est le cas. Malgré plusieurs sauts temporelles même, le spectateur suit l'action aisément, sans deviner trop tôt la suite qui explique ce qui précéde. L'intrigue est bien conservée et délivrée par petits morceaux. De plus, l'originalité ici repose dans le fait que le narrateur qui raconte son histoire est mort.

Les quelques scènes d'action sont utilisées à bon escient, et ne prennent pas le dessus sur l'histoire. DMX s'en sort bien dans le rôle d'un repenti de la pire espèce, et qui veut s'expier de tout le mal qu'il a provoqué et se ranger. Son jeu reste classique, mais le charisme de l'artiste rend tout ceci convaincant et captivant.

Un gros travail a été effectué sur l'image et sur la photographie du film. Et cette ambiance visuelle se trouve renforcée par une ambiance sonore très enveloppante, et coordonnée à l'image. Les personnages bénéficient également d'un traitement soigné, afin de les cerner au mieux, afin d'explorer leur vie, leurs actions ainsi que le pourquoi de celles-ci. Ernest Dickerson avait déjà réussi à mettre en scène un rappeur - Tupac Shakur - dans un film - "Juice" - sans tomber dans la caricature des films hip hop violents sans raisons. Ce deuxième essai est donc réussi.

En somme, une bonne surprise pour ce film que l'on pensait plutôt être un banal film d'action mettant en scène une star du rap ( la jaquette est trompeuse...), et qui ira rejoindre votre collection à côté de films tel que "Belly" - assez proche d'ailleurs de "Never Die Alone", tant visuellement qu'au niveau de la philosophie et de la morale du film - ou de "Juice".
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


L'image est proposée en 16/9 dans un format 2.35. La compression est invisible et semble maîtrisée. Mais le master offre un grain très prononcé. Et malgré le fait qu'il soit voulu par le réalisateur, et qu'il soit engendré par les techniques de tournage en lumière naturelle ( expliqué au cours du commentaire audio ), celui-ci rendra l'image très granuleuse et même parfois désagréable à regarder ! Le contraste est également mal maîtrisé, et les scènes sombres offriront peu de détails. Et enfin les noirs ne seront pas vraiment noirs... ( bien visibles en comparant avec les bandes noires du format cinémascope 2.35 ) : ce film mettra à très rude épreuve les diffuseurs de type tri-LCD pour ces raisons ! Les autres technologies devraient mieux s'en sortir ( DLP, CRT), mais même votre téléviseur aura du mal à rattraper ces faiblesses, qui encore une fois, ne viennent pas du DVD, mais du master lui même.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1


Trois pistes sonores sont présentes sur cette édition : VF DD 5.1 et DTS, et une VO DD 5.1. Les 3 pistes sont dynamiques. La piste VF DTS offre plus de dynamisme que son homologue DD, et élargira un peu la scène sonore tout en clarifiant les dialogues. La VO sera assez proche de la VF, et étrangement n'est pas meilleure que celle-ci. Hélas le doublage en VF est vraiment peu convaincant et dénature totalement le jeu des acteurs. De plus, la VF semble être une version canadienne, compte tenu de l'accent donné à la prononciation des noms propres... La musique est très présente dans les trois pistes sonores, et celle-ci est bien retranscrite sur le DVD, mais délaissant un peu les surrounds qui seront sous exploitées.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray


Quelques bonus viennent agrémenter cette édition :

- commentaire audio de Ernest Dickerson ( réalisateur ), DMX ( acteur ) et James Gibson ( scénariste ) : les trois personnes déroulent le film, et lâche spontanément leur commentaires sur les scène au fur et à mesure. Le commentaire oscille entre informations intéressantes ( explication technique de l'éclairage, les lieux de tournage, les parallèles avec le livre, l'explication du tir de pistolet dans l'eau, etc. ), et d'autres moins (prières de DMX, lorsqu'il comprend ce qu'est un commentaire audio au bout de 30 minutes (sic!), les blagues entre eux, certaines blagues sur les acteurs). DMX disparaîtra du commentaire audio en plein milieu, après avoir répondu au téléphone ! Et Ernest trouve même le moyen de se contredire en précisant qu'il y a eu 18 jours de tournage, au début du commentaire, pour passer à 19 à la fin de celui-ci ! En bref, le commentaire vous en apprendra un peu plus sur certains passages du film, mais encore faut-il avoir le courage de le regarder jusqu'au bout...

- Scènes coupées ( 9' ) : Celles-ci sont plutôt destinées à cerner le personnage interprété par David Arquette. Ses relations avec sa mère ( évoquées seulement dans une scène coupée ), avec sa petite amie ( il lui présente sa nouvelle voiture ). On assiste également à une scène où il se fait agresser pour sa montre, ainsi qu'à un entretien d'embauche, dont le résultat l'amènera dans le bar où son chemin croisera celui du personnage de DMX. Ces scènes permettent donc d'avoir quelques précisions sur le personnage de David,  et surtout sur sa vie.

- Making of ( 5'30 ) : interview rapide de DMX, du réalisateur, de David Arquette. On y apprend quelques infos sur l'origine du film - tiré d'un roman - et sur le tournage. Mais rien de bien intéressant... dommage.

A noter que le chapitrage semble avoir été fait de manière totalement aléatoire, et certains chapitres commencent en plein milieu d'une réplique ! ( lorsque King David demande à Juanita de vivre avec elle.. )
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage