Attraction fatale (Do the I)

Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mercredi 13 octobre 2004
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Meg Thomson et George Duffield
Scénaristes
Matthew Parkhill
Compositeur
Javier Navarette
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Attraction fatale, c’est l’histoire de Carmen, jeune madrilène au tempérament de feu, qui, le soir de l’enterrement de sa vie de jeune fille, embrasse un inconnu, dans un restaurant. Une erreur fatale qui l’emmène dans un tourbillon où les mensonges, les non-dits, et les peurs se mélangent et entourent les êtres. Une erreur parce que les sentiments ne mentent jamais, seuls les êtres humains utilisent des stratagèmes pour cacher la vérité. Et ils se lancent dans une course où chacun se voile, où chacun se cherche et se trouve sans jamais s’approcher. Chaque protagoniste fait partie de l’histoire, sans vraiment connaître son rôle. Et le jeu subitement change de direction, quand la vérité se dessine au loin. A force de chassé-croisé, et d’attirances dissimulées, les corps finissent par céder, et se jeter dans une danse effrénée aux frontières du plaisir, là où pendant que les uns touchent l’Eden d’un amour passion, l’autre effleure les flammes de l’abandon. Seulement dans ces jeux de l’amour qui sont les maîtres et qui sont les pions ?

On peut, bien sur, y voir une sorte de métaphore sur la peur que provoque le mariage, et tous les doutes qu’un tel engagement provoque.

Mais la force du scénario de Matthew Parkhill, est de ne jamais rester complètement dans les rails de son sujet. En effet, comme le petit poucet le fit avec des cailloux, l’auteur sème tout au long de son film des indices, des doutes, des suppositions, des questions. Et, au moment où le spectateur s’y attend le moins, peut-être à la manière d’un Shyamalan, nous offre un retournement de situation hors norme.

Seulement voilà, c’est aussi sa faiblesse. Car lorsque l’on échafaude un scénario à tiroirs, il ne faut faire attention de ne pas sombrer dans l’explicationisme. Et c’est malheureusement ce qui arrive au réalisateur, soucieux de se faire comprendre par tout le monde et de ne laisser aucune zone d’ombre, il nous entraîne dans une fin qui ne cesse d’expliquer tout le reste du film, et finalement, en retire tout le charme du mystère qui entourait son film.  

 

Gaël Garcia Bernal (Les amours chiennes, La mauvaise éducation), nous sert une composition, toute en demi teinte, pour ce personnage, objet de tentation, qui voit, en jouant trop près du feu fini, ses ailes brûler. Même si son jeu n’est pas le plus complet que l’on est pu voir de cet acteur remarquable, sa plastique et la manière dont il en joue valent cent chef-d’œuvres. Car ce qui impressionne chez lui, et Almodovar ne s’y est pas trompé, c’est ce charme discret et pourtant si présent à l’écran. De la même manière Natalia Verbeke, envahi l’écran de sa présence, de la même manière que son personnage envahit celle des gens qui l’entoure. Par son jeu, elle donne une image particulièrement forte à cette femme espagnole au sang bouillonnant.  James d’Arcy, quant à lui, joue à la perfection, ce personnage nuancé qui est le sien, à la fois amoureux transi et jaloux dévastateur et possessif. L’union des trois sous la direction d’un réalisateur, malgré tout inspiré, nous sert un film tout en nuance, ou rien de ce que l’on croit, n’est facile. On plonge dans cette histoire et on se laisse glisser en toute confiance au fil de l’onde de cette « histoire d’amour triangulaire », mais voilà, il faut toujours de se méfier d’une eau trop calme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Oscillant entre couleurs sombres et couleurs vives. De la froideur de la nuit à la chaleur d’un après midi Londonien. Des nuits de cabarets à la pluie diluvienne, l’image reste de grande qualité. Seule ombre au tableau, le passage d’image du film en image numérique, pour accentuer l’intrigue, laisse parfois à désirer.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Anglais et Français en 5.1 dolby digital, bouste d'un coup, ce film où la musique de fond prend d'un coup toute son importance. Même si parfois, il faut tendre l'oreille, pour entendre les dialogues, à cause d'une impressionnante baisse de volume sur certaines scènes. Le son rend le film encore plus intriguant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Un Making Off, où l’on apprend que la tradition française,  veut que lorsqu’une future mariée enterre sa vie de jeune fille, elle doit embrasser un garçon de son choix dans l’assistance, et qui ressemblent beaucoup plus à un film promotionnel qu’à un Making Off. Des scènes coupées, avec ou sans commentaires. Il est d’ailleurs bon de souligner la bonne idée des concepteurs, de faire découvrir ces scènes au réalisateur qui les commente en direct.  Des interviews de chacun des intervenants effectués pendant le tournage et qui permettent de mieux cerner le travail des acteurs et du réalisateur. Enfin les bandes annonces du film ainsi que deux previews.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage