Wonderland

Titre Original
Wonderland
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mardi 22 février 2005
Durée
101 Min
Réalisateur
Producteurs
Julie Yorn, Peter Kleidman
Scénaristes
James Cox, Captain Mauzner
Compositeur
Cliff Martinez
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
2


L'histoire :

Star du cinéma X et junky notoire, John Holmes se retrouve impliqué dans un quadruple meurtre particulièrement abominable perpétré dans un appartement de Wonderland avenue à Los angeles.

Critique subjective :

S'il prend pour personnage principal John Holmes, la première star du hardcore à qui l'on prête 1000 films et 14 000 partenaires, Wonderland affiche une note d'intention claire dès le départ : aller au-delà de la légende ou plutôt explorer l'après légende.

Contrairement à Boogie nights (d'ailleurs vaguement inspiré de la vie de John Holmes), Wonderland ne sera pas consacré au milieu du X mais à une affaire sordide qui défraya la chronique dans le Los Angeles du début des années 80 : le crime de Wonderland ou la découverte de quatre personnes massacrées avec des barres de fer dans un appartement de Wonderland avenue. N'ayant pas tourné depuis deux ans et devenu un grand consommateur de drogues, Holmes, qui fréquente souvent l'adresse, se retrouve impliqué dans cette affaire. Dès lors, et partant de versions des faits diamétralement opposées, les policiers enquêtant sur le meurtre devront trouver la réponse à certaines questions : John Holmes était-il présent sur les lieux au moment du crime ? Et, si cela a été la cas, qu'y a-t-il fait ?

Oscillant entre le drame social et le polar, le film de James Cox va céder à plusieurs diktats du moment : photographie granuleuse et délavée multipliant les filtres inutiles, réalisation "clipesque" avec du jump-cut à foison et structure en flashes-back pour l'indispensable déconstruction narrative. De plus, si le métrage est nanti d'un casting assez prestigieux, Cox semble grandement peiner à l'exploiter un tant soit peu convenablement. Ainsi, Val Kilmer (qui se la rejoue un peu Morrison dans The doors), Kate Bosworth (Les lois de l'attraction), Josh Lucas (Hulk), Tim Blake Nelson (O brother), Lisa Kudrow (Mafia blues), Ted Levine (Le silence des agneaux), etc., l'intégralité de la distribution semble en roue libre, ceci pour des résultats plus ou moins heureux. Assez racoleur, Wonderland aimerait bien se donner un aspect sulfureux mais se révèle finalement assez sage. A l'arrivée, seules quelques scènes poignantes entre John Holmes / Val Kilmer et son ex-femme Sharon / Lisa Kudrow ainsi qu'une séquence de meurtre tendue susciteront véritablement l'émotion chez le spectateur.

Verdict :

Portrait encore assez flatteur d'un personnage absolument exécrable (entre autres ignominies, Holmes a continué à tourner alors qu'il se savait porteur du VIH, un virus qui l'emporta en 1988), Wonderland s'impose comme un film relativement divertissant mais qui manque cruellement de point de vue et d'originalité. Vite vu, vite oublié.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Mis à part quelques infimes défauts (dont on peut d'ailleurs se demander s'ils ne sont pas intrinsèquement liés à la photographie assez particulière du métrage), la qualité d'image proposée s'avère de très bonne facture, que ce soit au niveau de la gestion des couleurs (parfaitement restituées), de la définition (invisible) ou de la propreté du master (aucune imperfection notable). C'est donc dans des conditions plus que satisfaisantes que l'on pourra visionner Wonderland sur disque verstatile.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Un son de bonne tenue, en V.F. comme en V.O. Dynamiques et assez amples, les pistes en dolby digital 5.1 s'en sortent avec les honneurs. On regrettera que le DTS ne soit disponible qu'en français car, si la piste affiche un tonus supérieur et un peu plus d'ampleur, les voix s'avèrent surdosées par rapport à la musique et aux effets sonores, ce qui est d'autant plus dommageable que les doublages sont d'assez piètre qualité et ont donc tendance à gâcher la fête.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
235 min
Boitier
Amaray
  • le commentaire audio (1H41) : mené par James Cox (réalisateur et scénariste) et Captain Mauzner (coscénariste), ce commentaire s'avère peu passionnant à suivre tant les deux intervenants se limitent à décrire ce qui se passe à l'écran. Seules quelques petites informations sur les changements de script et les personnages ayant inspiré le film seront lâchées ça et là, au milieu d'anecdotes de tournage sans intérêt. Rien sur les choix visuels. A réserver aux fans du film s'il en existe.


 
  • les scènes coupées (10 minutes) : sept courtes séquences dont on n'a pas de mal à comprendre pourquoi elles ont été supprimées du montage final.


 
  • les interviews (7 minutes) : Val Kilmer, Josh Lucas, Tim Blake Nelson et Eric Bogosian reviennent sur les personnages qu'ils interprètent dans le film, à savoir John Holmes et les membres de son entourage peu fréquentable.


 
  • l'affaire wonderland (6 minutes) : mêlant images d'archives et interviews d'acteurs (Josh Lucas, Val Kilmer, Kate Bosworth) et de personnes liées au crime de wonderland (la véritable Dawn Schiller et les policiers Bob Souza et Tom Lange), ce supplément lève le voile sur l'affaire wonderland.


 
  • matériel promotionnel (3 minutes) : galerie photos, bande-annonce du film ( V.F. ou V.O.) et spot TV.


 
  • le documentaire (1H46) : indéniablement il s'agit là du gros morceau de cette édition deux DVD puisque ce document nous apprend absolument tout sur la vie de John Holmes, depuis son enfance malheureuse jusqu'à sa mort en 1988 (se sachant contaminé par le sida, Holmes adopta un comportement encore plus suicidaire qui le mena rapidement à la morgue). A grand renforts d'entretiens avec des gens du cinéma X (Larry Flint, John Leslie, Ron Jeremy, ...) ou non (Paul Thomas Anderson) mais aussi de nombreux témoignages de personnes ayant constitué l'entourage professionnel et extra-professionnel de Holmes, ce supplément nous brosse un portrait peu glorieux de la star du X, un homme rongé par la folie (Holmes était un menteur patenté qui finissait par croire à ses propres affabulations) et les drogues (cocaïne, crack, ...). Aussi sûrement que John Holmes fut un grand nom du cinéma X, il fut aussi, à la lumière de ce documentaire, une ordure de première.


 
  • la filmographie de John Holmes (1 minute) : les plus grands titres de l'homme au pénis de 34 centimètres.


 
  • la bande-annonce de Boogie nights (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage