Shade, les maîtres du jeu

Titre Original
Shade
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
dimanche 27 mars 2005
Durée
91 Min
Réalisateur
Producteurs
Bo Hopkins, Ted Hartley, Merv Griffin
Scénaristes
Damian Nieman
Compositeur
Christopher Young
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Prestige
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Trois escrocs notoires vont tenter d’arnaquer un grand nom du poker, Dean Stevens, lors d’une partie de cartes qui s’annonce tendue.

Critique subjective :

Premier long métrage du réalisateur (et scénariste) Damian Nieman, Shade - Les maîtres du jeu a évité le direct to video au profit d’une sortie estivale l’année dernière.
Si l’on pourrait penser, au premier abord, que le film va s’inscrire dans la veine des Joueurs de John Dahl, il n’en est rien puisque le métrage de Nieman va s’articuler autour du thème de l’arnaque (principalement dans le monde du poker), se réclamant du cinéma de David Mamet (sans jamais l’égaler). Durant une heure trente, nous allons suivre un trio d’arnaqueurs (Gabriel Byrne, Thandie Newton, Stuart Townsend) qui va chercher à escroquer une légende du milieu : Dean Stevens (Sylvester Stallone). Après des « entraînements » et quelques déconvenues (ils ont indirectement volé de l’argent appartenant à la mafia), les trois compères se retrouveront assis à une table de poker avec celui que l’on surnomme « The Dean », ceci avant le twist final, figure narrative quasiment imposée dans les films d’arnaque.
S’il veut s’inscrire dans la lignée des oeuvres de David Mamet, Damian Nieman signe une réalisation impersonnelle qui mange également à d’autres râteliers : Ocean’s eleven (ambiances feutrées et cool attitude) et Quentin Tarantino (digressions et dialogues qui se voudraient être du QT).
Indéniablement, c’est un casting éclectique et prestigieux qui, même si les acteurs ne sont pas tous très concernés, confèrera à Shade une sensible valeur ajoutée. C’est ainsi que l’on pourra voir (parfois brièvement) : Gabriel Byrne, Thandie Newton (femme énervante de Carter dans la série Urgences), Stuart Townsend (l’Aragorn déchu du Seigneur des anneaux), Jamie Foxx (pas encore auréolé de son Oscar pour Ray), Melanie Griffith et Hal Holbrook (second couteau talentueux vu notamment dans le Creepshow de George A. Romero).

Mais c’est indubitablement un Sylvester Stallone au charisme intact qui surplombe la distribution avec un rôle taillé sur mesure : celui d’un vieux briscard bigrement malin qui n’a pas dit son dernier mot. En attendant un hypothétique come-back (Quentin ?), Sly livre un contre-emploi dont il a le secret (souvenons-nous de ses prestations dans Les faucons de la nuit de Bruce Malmuth ou chez James Mangold avec un Copland de très bonne mémoire). Que dire sinon que des lignes de dialogues comme « je devrais peut-être m’arrêter et sortir en beauté » prennent une résonance toute particulière dans la bouche de ce comédien complètement sous-estimé qu’est Stallone.

Verdict :
Au final, force est de constater que Shade doit presque tout à son luxueux casting et fait partie de ces films sans grand relief qui, paradoxalement, se laissent voir sans déplaisir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une qualité d’image de bonne tenue malgré de petits défauts somme toute tolérables (léger grain dans certains plans). La définition est pointue et les couleurs chaudes assez bien gérées. La compression ne vient jamais s’inviter à l’écran. Au final, les ambiances feutrées et assez souvent sombres du métrage s’avèrent correctement restituées, ce qui permet de visionner le film dans de bonnes conditions.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un son de qualité honorable. L’ensemble est dynamique (même si l’action se fait relativement rare dans Shade), clair et précis. Film assez clame oblige, la bande-son est particulièrement axée sur les dialogues. Des deux pistes en présence (anglais et français en dolby digital 5.1), on conseillera une version originale aux voix mieux dosées permettant, de surcroît, de mieux apprécier le jeu des acteurs.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
54 min
Boitier
Amaray
  • Autour du film :


-Interviews et scènes de tournage (8 minutes) : le réalisateur Damian Nieman et le producteur Ted Hartley présentent le film et les acteurs (Melanie Griffith, Gabriel Byrne, Sylvester Stallone, Stuart Townsend et Thandie Newton) évoquent leurs personnages dans ce supplément sentant la promo à des lieues à la ronde.

-Interviews individuelles (13 minutes) : le réalisateur scénariste et l’ensemble du casting évoquent principalement les inspirations du film, le style du métrage, le script et les personnages.
  • Les ficelles du métier (15 minutes) : les dessous des tours de cartes vus dans le film.


 
  • Le close-up et le bonneteau (11 minutes) : une petite leçon pour apprendre à tricher aux cartes !


 
  • Les bandes-annonces (7 minutes) : Shade, Autoroute racer, Détention, Open water, N’oublie jamais.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Bonus Cachés
Court Metrage