SynopsisA Blue Bay, en Floride, la belle et richissime Marie a tout pour elle. A 18 ans, elle hérite de la fortune de sa mère dont de sublimes diamants. Mais quand son beau père est accusé de viol par Elena, la nouvelle du campus, Marie doit décider qui est innocent et qui essai de la duper.
Sexcrimes, la franchise.La recette de la franchise Sexcrimes est simple : vous prenez de beaux décors, vous ajoutez des meurtres, un peu de sexe et d’énormes quantités de rebondissements. Vous laissez cuire au soleil de Floride pendant 90 minutes et c’est prêt.Sexcrimes, premier du nom, est sorti en 1998. Grâce notamment à un casting de renom (Denise Richards, Neve Campbell, Matt Dillon, Kevin Beacon et Bill Muray) le film remporta un réel succès. Le scénario à tiroir n’était pas dénué de rebondissements et les actrices (pour mesdames : les acteurs aussi..) étaient sympathiques. Les imbroglios sexuels et scénaristiques baladaient le spectateur dans de multiples hypothèses et vers un final plus que surprenant. Le film laissa une séquelle sans intérêt nommée
Sexcrimes 2.
Sexcrimes 3 : diamants mortelsSexcrimes 3 a été tourné avec une majorité d’acteurs inconnus. On reconnaîtra la jolie
Dina Meyer vue notamment dans Starship Troopers de
Paul Verhoeven. Autant l’annoncer tout de suite, l’interprétation est nulle à tel point que l’on se demande parfois si le réalisateur ne va pas intervenir en hurlant « Coupez, on la refait ». A vrai dire, seule
Dina Meyer s’en tire (sans jeu de mots) honorablement.
Coté histoire, il suffit de mélanger des bribes du scénario du premier et du second volet pour avoir une idée de ce que cela peut donner. On n’évite malheureusement pas les clichés et le rebondissement final, d’une incrédibilité absolue. Les seconds rôles si intéressants dans le premiers opus (cf Bill Muray) ont disparu de la circulation alors qu’ils apportaient un "plus" énorme au film.
En conclusionCe troisième opus est insipide et sans intérêt. Vont-ils pousser le vice en réalisant un Sexcrimes 4 ? Telle est la question...
De beaux contrastes mais la définition n’est pas exempte de défauts. Les arrieres plans sont mal définis. De plus, les couleurs saturent et bavent sur les teintes vertes (arbres).