Karaté Kid (ES)

Titre Original
The Karaté Kid
Genre
Pays
USA (1984)
Date de sortie
mardi 24 mai 2005
Durée
126 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerry Weintraub
Scénaristes
Robert Mark Kamen
Compositeur
Bill Conti
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Danois
Oui
Oui
Oui
Norvégien
Oui
Oui
Oui
Portugais
Oui
Oui
Oui
Suédois
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
126 min
Nb Dvd
1


Sorti en 1984, « Karaté Kid » devint très rapidement le film d’une génération, transformant les préjugés sur ce sport en philosophie. Car depuis les années 70 avec les films de Bruce Lee  et de Chuck Norris en ce début d’années 80, le Karaté souffre d’une image violente reflétant un sport d’attaque. « Karaté Kid », grâce notement à un scénario très imaginatif et très renseigné de Robert Mark Kamen ( Le Cinquième élément, 96, Le baiser mortelle du Dragon, 01), et à une composition d’acteur (en l’occurrence celle de Pat Morita) présenta ce sport sous une autre forme plus philosophique. Avec ce film, le karaté devint dans l’esprit collectif un sport de défense, où les bases se situent dans le quotidien. Le « Lustré, frotté », « repeindre la palissade, main droite grande planche, main gauche petite planche » ou encore « Haut, Bas », sont devenus des phrases cultes que l’on retrouve encore dans nos conversations. Le film comprend tous les thèmes fort des années 80, les dérives de l’après Viêt-Nam (Le sensei des Cobra), l’apparition des familles monoparentales, le chômage, le déracinement etc… L’histoire tient entièrement sur les rapports qui unissent ce jeune garçon devenu le souffre de douleurs de jeunes violents, avec ce vieux monsieur Japonais qui deviendra son maître à penser et à se défendre. Au-delà d’une relation, maître élève, c’est une véritable amitié qui se réveille soudain au delà de toutes les souffrances des deux protagonistes, les autres personnages devenant soudainement secondaire.

Les acteurs sont, quant à eux, très convaincants, même si Ralph Maccio ( Outsiders, 83, Mon cousin Vinny, 01)n’est pas le meilleur acteur du monde, surtout dans certaines scènes comme par exemple celle où il recrache un alcool trop fort. Pat Morita ( Mulan, 98, Lune de miel à Las Vegas, 92)grâce à cette composition, reçu l’extrême honneur d’être nominé aux Oscars.

John G. Avildsen fort de son expérience,( il fut le réalisateur inspiré de "Rocky" en 1976 pour lequel il reçu un oscar), a su s’entouré des meilleurs tant pour l’entraînement des comédiens, que pour le scénario. Tout le monde connaît son sujet et ça se voit à l’écran. Les plans en contre jour, l’initiation, et surtout la grande scène du championnat, tout est filmé avec une grande virtuosité. N’hésitant pas à faire des plans larges pour forcer ses acteurs à coller au plus près de l’art martial, la musique de Bill Conti ( Rocky, 76, Rien que pour vos yeux, 81)ne fait que rajouter une touche finale sur l’ensemble le rendant encore plus fort.

Un film culte donc, où le karaté n’est plus un sport d’attaque avec toutes les dérives violentes que cela génère, mais est présenté comme une philosophie basé sur l’équilibre du corps et de l’esprit. Un film où l’amitié entre un jeune garçon et un vieil homme va finir par bousculer les certitudes. Un film que l’on aime regarder encore et encore, et que l’on aimera faire regarder à nos enfants. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Même frustration que pour le son, l’image reste pâle. Et les couleurs semblent avoir eu du mal à passer l’épreuve du temps. Dommage car on attendait plus d’une édition spéciale.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Espagnol
2.0


C’est la plus grande frustration de cette Edition Spéciale, un son 2.0 Dolby Digital, pratiquement identique à la version précédente, provoquant un manque énorme de dynamisme. Quand on sait que la musique de Bill Conti, fut composé de manière à renforcer le dynamisme de certains passages, il y a vraiment de quoi être frustré.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray


Alors pour le coup, là on entre vraiment dans le vif du sujet. L’édition précédente souffrait d’un manque de bonus. Là, l’édition spéciale nous régale. Elle commence par un Making Off très complet et surtout très intéressant du film. Les principaux interprètes reviennent sur le tournage, sa préparation, et l’approche qu’ils ont pu en avoir. C’est amusant d’ailleurs de découvrir Ralph Macchio et Pat Morita vingt ans après. Chacun y livre son petit secret, sa petite flamme qui fit de ce petit film, une grande réussite. Bien sur, il n’y a pas de film de karaté sans maître, et l’Edition Spéciale, n'a pas oublié Pat E. Johnson, qui signa la choregraphie de tous les combats du film dans le reportage « L’entraînement du Karaté Kid ». C’est une bonne idée, car elle nous permet de mieux comprendre le cheminement suivi par le professeur pour amener ses acteurs à être crédible à l’écran. Ensuite et c’est l’une des meilleures idées, la musique dans le film. Bill Conti nous fait revivre sa réflexion et la façon dont il a composé la musique du film, et ses petits secrets pour nous faire plonger l’univers du film. C’est fascinant et on en re-demande. Le tout se fini sur une petite touche ludique et tout aussi intéressante, même si surprenante, mais un reportage est entièrement dédié à l’entretient d’un bonsaï, avec les conseils du maître Ben Oki, grand spécialiste de la chose. Pour une édition spéciale, du côté des bonus du moins, c’est une vrai réussite.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage