Hercule Poirot saison 1

Titre Original
Agatha Christie's Poirot
Genre
Pays
Royaume-Uni (1989)
Date de sortie
jeudi 7 juillet 2005
Durée
500 Min
Réalisateur
Producteurs
Brian Eastman, Nick Elliott, Linda Agran
Scénaristes
Clive Exton, Russell Murray, Michael Baker, Stephen Wakelam, David Reid
Compositeur
Christopher Gunning
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Véronique Levrier
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
500 min
Nb Dvd
4


Au commencement

L’Angleterre durant la première guerre mondiale, une jeune femme utilise son expérience dans le dispensaire de l’hôpital où elle travaille pour gagner un pari qu’elle a fait avec sa sœur. L’objet de ce pari, l’écriture d’un roman, qui finira par être publié en 1920.
Le nom de la jeune femme : Agatha Christie, La « Reine du Crime ».
Le titre de ce roman : La Mystérieuse Affaire de Styles.

La première aventure de celui qui allait devenir le héros de trente-trois romans et cinquante-quatre nouvelles, le détective belge aux petites cellules grises et à la moustache inimitable, le seul, l’unique, Hercule Poirot.
Un tel personnage ne pouvait voir ses aventures se limiter au seul domaine littéraire, le grand et le petit écran se devaient de lui faire une place.
C’est l’une de ces adaptations télévisées que Elephant Films nous propose.
« Hercule Poirot » ou « Agatha Christie’s Poirot » en version originale, transpose sur notre petit écran les aventures littéraires du petit détective belge qui nous démontre par A + B son génie dans la résolution d’enquêtes criminelles.

Secondé par le très fidèle Capitaine Hastings, la très efficace Miss Lemon et le très terre-à-terre Inspecteur Japps, Hercule Poirot, démêle les fils, parfois très emmêlés, des problèmes soumis par sa clientèle, soucieuse le plus souvent d’une résolution discrète.
Je vous invite à vous plonger dans ces DVD renfermant les 10 épisodes de la première saison d’Hercule Poirot.

Résumé des épisodes :

Episode 1 : La Cuisine mystérieuse de Clapham (The Adventure of the Clapham Cook)
Hercule Poirot est un détective célèbre. Il n’utilise ses incroyables facultés de déduction qu’au service de causes de la plus haute importance. Quand une dame, résidant à Clapham, le contacte pour qu’il retrouve sa cuisinière, une dénommée Eliza Dunn, il commence par refuser l’enquête, ne la trouvant pas à son niveau. Il finira par accepter l’affaire quand ses compétences et son sens des priorités sont mis en doutes, pour une Dame la perte d’une excellente cuisinière peut être plus dommageable que le vol d’un collier de diamants. Poirot accompagne donc Madame Ernestine Todd avec le son fidèle Hastings jusqu’à sa résidence de Clapham et commence son enquête. Mais ce qui ne semblait être qu’une simple disparition de domestique cache bien d’autres choses, comme des liens assez suspects avec le vol d’une banque et la disparition du coupable présumé.

Episode 2 : Meurtre par procuration (Murder in the Mews)
Poirot, Hastings et Japp profitent des feux d’artifices de la 5 novembre, le jour de Guy Fawkes. Au cours de leur conversation, le capitaine Hastings fait la remarque que cette nuit serait propice au meurtre car au milieu des feux d’artifices qui serait capable d’y discerner un coup de feu. Tous trois se séparent près de l’endroit au le capitaine Hastings a garé sa voiture. Cette remarque se révèle prophétique quand le lendemain l’inspecteur Japp les appelle sur la scène d’une mort assez étrange, un cadavre a été découvert prés de l’endroit où ils se sont séparés la nuit dernière. Une jeune femme a été retrouvée morte. Si tout fait penser à un suicide certains éléments ne concordent pas. Barbara Allen avait tout pour être heureuse, n’allait-elle pas se marier avec un très influent politicien ? Alors pourquoi se suicider ? Et si elle ne s’est pas suicidée, qui pouvait donc lui en vouloir au point de l’assassiner ?

Episode 3 : L'Aventure de Johnny Waverly (The Adventure of Johnnie Waverly)
La famille Waverly est le sujet d’un odieux chantage, on les menace de kidnapper leur fils unique. Monsieur Waverly fait donc appel aux services de Hercule Poirot en dernier recours, après que Scotland Yard et l’inspecteur Japp se soient montrés dans l’incapacité de venir en aide à sa famille. Poirot et Hastings se rendent donc chez les Waverly pour empêcher l’enlèvement qui a été annoncé par lettre anonyme. Alors que toutes les conditions sont présentes pour que l’enlèvement échoue, plusieurs éléments étranges viennent remettre tout en cause : Madame Waverly tombe soudainement malade, Monsieur Waverly congédie tous ses domestiques car il soupçonne l’un deux d’avoir déposé une nouvelle lettre de menace dans sa chambre et la voiture de Poirot et Hastings est trafiqué. Malgré l’arrivée de l’inspecteur Japp et d’une escouade de police, l’enlèvement a tout de même lieux mais Poirot découvre alors des éléments étranges concernant le possible mobile du kidnapping et a des soupçons sur l’identité du criminel et de ses motifs.

Episode 4 : Le Mort avait les dents blanches (Four and Twenty Blackbirds)
Un vieil homme est sur son lit de mort et les membres de sa famille semblent peut enclin à venir lui rendre visite à quelques heures de ses derniers instants. A Londres, Poirot partage un dîner avec son dentiste. Poirot, toujours à l’affût de l’étrange et du particulier, interroge au cours de sa conversation une des serveuses sur les habitudes de ses clients et de soudains changements de comportement. Justement, l’un des clients habituels, Monsieur Gascogne, un peintre excentrique, a changé récemment de comportements, cet homme, qui semblait figé dans ses habitudes, l’a surprise par deux fois en changeant ses jours de visite et en commandant des plats inhabituels. Peu après, Poirot apprend que Monsieur Gascogne est mort, tout porte à croire à un accident mais Poirot suspecte autre chose, un meurtre peut-être.

Episode 5 : L'Appartement du troisième (The Third Floor Flat)
Hercule Poirot est malade, pire il n’a aucune affaire sur laquelle exercer ses talents et stimuler ses « petites cellules grises ». Dans son immeuble, une jeune femme vient de s’installer, Madame Ernestine Grant, elle semble s’intéresser beaucoup à sa voisine du dessus, Mademoiselle Matthews. Pendant ce temps, pour remonter le moral à Poirot, le capitaine Hastings l’invite à voir une pièce de théâtre policière, il parie avec lui qu’il ne trouvera pas le coupable avant la fin. Poirot toujours très sûr de ses capacités accepte le défi. Durant l’entracte, Poirot remet à Hastings ce qu’il pense être le nom du coupable, il remarque également sa charmante voisine, Patricia Matthews, qui est allée voir la pièce avec ses amis. Si Poirot rentre dépité du théâtre, ayant perdu son pari, les amis de Mademoiselle Matthews vont passer une fin de soirée plus éprouvante, ils vont découvrir un cadavre, mais heureusement Poirot est là !

Episode 6 : Triangle à Rhodes (Triangle at Rodhes)
Hercule Poirot passe des vacances sur l’île de Rhodes au Palace Hôtel. Il y fait la connaissance d’une certaine Pamela Lyall, une des nombreuses personnes qui sont descendues dans le même hôtel que Poirot. Il y a un major anglais, qui ne semble être venu que pour la pêche, et deux autres couples, celui formé par Valentine Chantry et son cinquième époux, Tony et celui formé par les époux Gold. Tous les protagonistes sont réunis pour une étude de la comédie humaine. Pamela Lyall est une grande observatrice des relations entre les êtres humains, elle fait justement remarquer à Poirot que les relations humaines suivent des schémas très stéréotypés, tels que le triangle amoureux qui semble se former entre Madame Chantry, son mari et Monsieur Gold. Poirot conseille même à Madame Gold de quitter l’île avec son mari avant qu’un malheur ne se produise. Le jour du départ de Poirot, sa prédiction se réalise mais la victime n’est pas Marjorie Gold mais Valentine Chantry et le mobile du crime n’est peut-être pas celui que l’on croit.

Episode 7 : Énigme en mer (Problem at Sea)
Poirot et le capitaine Hastings participent à une croisière, si Hastings est occupé par la préparation d’un tournois de tir aux pigeons d’argile, Poirot est très heureux de le laisser se charger des divertissements à bord et devient ainsi le témoin de tous les potins et ragots qui se propagent dans le monde clos d’un bateau de croisière. Tout ce petit monde est regardé d’un œil très critique par l’une des participantes de la croisière : Madame Clapperton. Vraie mégère, toujours prête à faire une critique acerbe à l’encontre des autres passagers, elle fait marcher son pauvre mari à la baguette. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit retrouvée morte un jour dans sa cabine. Le capitaine du navire demande l’aide de Poirot, ne souhaitant pas l’intervention des forces de l’ordre locale. Si l’identité de la victime est connue, l’identité de l’assassin est plus difficile à découvrir, car si le colonel Clapperton jure qu’elle n’avait aucun ennemi, tout le monde à bord du bateau avait eu à subir sa langue acérée et avait donc un mobile pour la faire disparaître.

Episode 8 : Vol au château (The Incredible Theft)
Un nouvel avion est testé par la société Mayerfield mais son développement dépend des subsides de l’État. Hercule Poirot vaque à ses occupations habituelles et de la plus hautes importances, telles qu’enseigner à Hastings l’art d’entretenir ses chaussures. Une femme fait appel à ses services, Lady Mayerfield, elle souhaite l’aide de Poirot pour surveiller une certaine Joanna Vanderlyn que son mari a invitée. Cette dernière est soupçonnée d’intelligence avec les Allemands et son mari semble vouloir l’inviter pour la piéger mais Lady Mayerfield craint que cette dernière ne retourne la situation à son avantage et n’entraîne son mari dans un nouveau scandale. Poirot se rend donc chez les Mayerfield, mais malgré sa présence, les plans du nouvel avion sont dérobés. Parmi les invités des Mayerfield se trouve Sir George Carrington qui, craignant le pire, avait prévenu Scotland Yard et l’inspecteur Japp. Ils font procéder à la fouille de Joanna Vanderlyn et de ses effets mais ils ne trouvent rien, mais Poirot semble pour sa part avoir déjà trouvé la clé de l’énigme.

Episode 9 : Le Roi de trèfle (The King of Clubs)
Poirot et le capitaine Hastings sont invités par un des amis du capitaine sur un plateau de cinéma. Mais sous tout le glamour et le clinquant, les choses sont beaucoup plus sombres, particulièrement quand ce petit monde doit subir l’autorité du producteur de film Henry Reedburn, qui dirige son studio d’une main de fer et possède la réputation d’être un homme exécrable. N’a-t-il pas fait à la jeune actrice Valerie St Clair une proposition des plus douteuses et mis à la porte un de ses acteurs sans ménagement ? Quand cet homme détestable est retrouvé assassiné chez lui, la liste des suspects est impressionnante. Le fiancé de Valérie St Clair, qui a découvert le corps, demande l’aide de Poirot pour faire toute la lumière sur l’affaire et éviter tous scandales qui pourraient entacher la réputation de la jeune femme. Poirot a fort à faire car le témoignage de la jeune femme, qui fait mention d’un étrange individu, semble présenter quelques points obscures qui vont immanquablement titiller les petites cellules grises de notre détective.

Episode 10 : Le Songe (The Dream)
Le géant de la fabrication des pâtés en croûte, Benedict Farley, fait appel à Hercule Poirot, il lui demande une consultation à domicile. Si sa demande est loin d’être inhabituelle, Monsieur Farley entoure cette rencontre de demandes assez étranges. Le sujet même de la consultation est insolite, victime d’un rêve récurant qui finit immanquablement par son suicide, Benedict Farley souhaite l’opinion de Poirot à ce sujet. Poirot, devant le manque d’informations et la rudesse de Monsieur Farley, le quitte sans avoir pu déceler le pourquoi de cette entrevue et élucider tous les mystères entourant l’entrevue même. Le lendemain, l’inspecteur Japp téléphone à Poirot pour lui annoncer que Benedict Farley a été retrouvé mort dans son bureau, tout laissant croire à son suicide dans des circonstances identiques à celles de son rêve. Poirot ne peut se résoudre à classer cette affaire comme un banal suicide, trop de zones d’ombres entourent cette affaire et Poirot ne supporte pas de laisser un mystère sans l’avoir résolu.
Les Personnages :

Hercule Poirot : le policier belge à la retraite, expatrié en Angleterre suite à la Première Guerre Mondiale, un grand détective, un cerveau, aux capacités de déduction immenses mais possédant des traits de caractères moins heureux tels que la vanité et un ego assez impressionnant.

Capitaine Arthur Hastings : le faire-valoir de Poirot, il démontre une grande capacité à trouver les dénouements voulus par les criminels, chose que Poirot utilise pour démontrer ensuite pourquoi sa solution est la bonne. Grand homme doux et rêveur, il n’est pas insensible aux charmes féminins.

Miss Felicity Lemon : sa secrétaire qui a reprit le sacro-saint credo de Poirot « de l’ordre et de la méthode » et se montre une maniaque du classement pire que Poirot. Efficace et fidèle, elle fait preuve d’un grand esprit de sacrifice et accepte en silence les manies de son patron.

Inspecteur James Japp : le très terre-à-terre Inspecteur Japps, qui en vrai représentant de Scotland Yard écoute les conseils de Poirot après avoir été emmené sur une fausse piste par le criminel. S’il ne manque pas de répéter à Poirot qu’il doit laisser la Police faire son travail, il doit souvent faire marche arrière et concéder aux méthodes peu orthodoxes de Poirot.
Critique subjective

Il est souvent bon (et parfois douloureux pour l’amateur de série vivant en France) de le répéter mais la télévision britannique à la fâcheuse tendance de produire des adaptations littéraires de qualité pour le petit écran.
Cadfael, Sherlock Holmes, L’Inspecteur Morse et Miss Marple, pour n’en citer que quelques exemples, tous des romans devenus des séries à succès bien au-delà des frontières de leur pays d’origine, des séries où la qualité prime devant le sensationnel, où les acteurs laissent place aux personnages et évoluent dans des décors respectant l’époque et les lieux décrits dans les romans.
Hercule Poirot est un brillant exemple de cette fameuse recette anglo-saxonne, revenons donc d’abord sur le personnage qui a donné le nom à cette fabuleuse série.
Personnage issu de l’imagination très fertile de la romancière Agatha Christie, la première des « Reines du Crime », Hercule Poirot a commencé comme héros de papier, utilisant ses fameuses petites cellules grises pour résoudre crimes et délits les plus variés, de la disparition de la cuisinière d’une grande dame au meurtre le plus sordide.
Mais sa carrière ne s’est pas arrêtée au seul domaine littéraire, un tel personnage ne pouvait qu’investir le grand et le petit écran. Au fil de sa carrière, de nombreux acteurs lui ont prêté leurs traits. De Albert Finney au regretté Sir Peter Ustinov, tous ont imposé leur vision du personnage, mais un seul a su disparaître totalement derrière le personnage et apporter le souffle de la vie au détective créé par Agatha Christie.
Au même titre que Jeremy Brett est l’ultime Sherlock Holmes, David Suchet est le seul vrai Hercule Poirot.
David Suchet a étudié son personnage. Son credo : un respect total de la vision d’Agatha Christie, son Hercule Poirot est celui de la romancière, le physique, les petites manies, le caractère, le personnage très réaliste issue des roman, trouve son double parfait dans le monde réel.
Et voila l’une des clefs de la réussite de cette série : un Hercule Poirot plus vrai que nature, totalement imbu de sa personne, bourré de manies, aux capacités de déduction gigantesques et connaissant parfaitement ses capacités. Ajoutez à cela une mise en scène très soignée, des décors et des costumes magnifiquement recréés et correspondant à l’époque des ouvrages, plus précisément les années 30 et le style Art Nouveau, des acteurs s’investissant totalement dans leur personnage, une adaptation des romans parfaite et vous obtenez une série de qualité qui se poursuit encore avec l’adaptation en téléfilms des romans restants.
Une série à voir et à revoir, proposé maintenant pour votre plus grand bonheur en coffret DVD chez Elephant Films.

Le mot de la fin

Pour finir n’oublions pas que le nom original de la série est « Agatha Christie’s Poirot », l’accent est donc mis dés le titre sur le respect de l’œuvre originale, cette série est fidèle aux romans et nouvelles, une fidélité qui a reçu l’aval des héritiers de la romancière, très pointilleux sur l’utilisation du patrimoine Christie et garant de la qualité des adaptations.
Et cette adaptation ne déçoit justement pas, respect de l’œuvre, superbe jeu des acteurs et mise en scène soignée, vous vous trouvez devant un monument de la télévision qui mérite amplement de figurer dans votre DVDthèque.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Nous sommes face à une série destinée à la télévision et datant de la fin des années 80. Pas de numérique mais du bon vieux format vidéo classique, l’image n’a subit aucun traitement donc vous verrez quelques tâches et petites salissures et des effets de fourmillement, mais vraiment rien de bien grave. La qualité de l’image d’origine était déjà excellente, à son passage sur DVD, l’image n’a rien perdu de sa richesse, ni de ses couleurs et de sa beauté.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
La qualité sonore de ce DVD est très bonne, pas de bruits, ni d’étouffements, de bons bruitages et une profondeur sonore parfaite, le tout accompagné de musiques d’ambiance de qualité, une autre des signatures très reconnaissables de cette série.
Vous avez le choix entre deux versions :
- une version française, dont la qualité a été toujours reconnue, effectuée par de très bons acteurs de doublage collant parfaitement au jeu des acteurs d’origine, le seul défaut que l’on puisse trouver à ce doublage vient de l’utilisation des doubleurs des personnages principaux pour des personnages secondaires et entraînant parfois une certaine confusion.
- une version anglaise, la version originale, qui vous fait enfin découvrir tout le talent de David Suchet. Il est impératif de visionner une fois un épisode de la série pour totalement apprécier le génie de cet acteur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Digipack


Le coffret, un digipack contenant les 4 DVD, est sobre mais n’est pas sans rappeler l’esthétisme Art Nouveau et le style visuel de la série. Chaque DVD est sérigraphié différemment et arbore le portrait des principaux personnages, on peut juste regretter que Miss Lemon n’est pas eu droit à sa sérigraphie et qu’un portrait de Lady Mayerfield est été choisi.
La navigation du DVD est également très soignée et ludique, elle reprend parfaitement l’univers de Poirot et de ses aventures, de la petite moustache de Poirot à sa loupe, le tout sur la musique si reconnaissable du générique.
Beaucoup de bonus sur le dernier DVD, liens Internet, galeries de photos, interview, bandes annonces, biographie et bibliographie, tout le monde y trouvera quelque chose pour son plus grand bonheur.
Il est à noter qu’un son particulier à été apporté aux bonus textuels qui ne sont pas limités à leur portion congrue. Presque tous les ouvrages ayant Poirot pour personnage principal ont leur résumé, presque tous les détectives créés par Agatha Christie possèdent leur fiche d’identité, même un lecteur rapide mettra beaucoup de temps à tout lire. Nous sommes bien loin de l’écran unique regroupant toutes les informations sous leur forme la plus succincte.
Mais en plus de ce foisonnement d’informations textuelles, le DVD comportent plusieurs interviews, 3 pour être plus précis, revenons donc sur leurs contenus.
Le premier fut réalisé à l’occasion des 50 ans de TMC, la chaîne qui diffuse la série, et se compose d’un interview de David Suchet, réalisé sur le tournage d’un des téléfilms de la série : « Mort sur le Nil ». Son contenu est assez court et redondant par rapport au second, surtout sur ce qui touche à la « méthode » utilisé par David Suchet pour entrer dans son personnage et devenir Poirot.
Le second interview est plutôt un Making Of correspondant à l’un des autres téléfilms réalisé récemment : « Cinq Petits Cochons ». Ce mini documentaire est très intéressant, surtout la partie concernant la genèse de Poirot, venant de la bouche même de celui qui lui insuffle régulièrement le souffle de la vie, David Suchet, mais ce documentaire est aussi infiniment frustrant car il concerne un téléfilm que vous ne trouverez pas dans ce coffret. Toutes les remarques sur la production et la réalisation vous laissent donc sur votre faim autant que le petit à suivre à la fin.
La troisième et dernière interview est celle de François Rivière, expert « Es Christie », et auteur d’une biographie de la romancière. L’interview se focalise sur les premières années de sa vie et le début de sa carrière de romancière, évoquant également sa fameuse disparition, cette interview est également à suivre et l’on peut espérer trouver la suite dans les prochains coffrets.
- Interviews :
• David Suchet
• David Suchet, Paul Unwin (réalisateur), Margaret Mitchell (Productrice) et Matthew Prichard (petit-fils d’Agatha Christie)
• François Rivière
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Bonus
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Bande annonce
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