Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1
Commandos est incontestablement une série marquante du monde vidéoludique et de son histoire. Commandos premier du nom, fut une petite révolution à l’époque arborant fièrement un aspect tactique indéniable. Fort d’un tel succès le deuxième et troisième épisode suivirent tout en gardant le charme caractérisant la série et en l’améliorant cela va de soi. Aujourd’hui commandos change de côté, et ne se présente plus « réellement » comme un jeu de stratégie, mais comme un FPS. Commandos Strike Force réussit-il sa mission ? La réponse ici.
L’histoire
Le Commando Strike Force est une unité d'élite formée d'une poignée d'hommes triés sur le volet et provenant des régiments les plus aguerris des armées alliées. Spécialement entraînés à la survie, à l'armement, aux tactiques de guerre et bénéficiant d'une excellente forme physique ainsi que d'armes à la pointe de la technologie, l'objectif de ces hommes est de devancer et préparer l'assaut allié en sabotant les opérations nazies sur leur propre territoire. La Commando Strike Force agit en amont de la contre-attaque alliée et se sert de méthodes peu ordinaires et non conventionnelles pour stopper l'ennemi.
1942. Cela fait trois ans que la guerre fait rage. L'Europe est à genoux face à l'envahisseur nazi. L'Angleterre n'est plus qu'un champ de ruines et la Russie essuie de lourds bombardements. Plus que l'avenir de l'Europe, c'est le destin du monde entier qui se dessine en ces temps incertains.
Les fans se sentiront-il trahit ?
C’est une évidence sur laquelle nous ne pouvons faire l’impasse, les fans ayant connut la série Commandos à ses balbutiement se sentiront trahit. Pyro Studios à prit un énorme risque en voulant faire passer la série de la stratégie au FPS dit « tactique » est un pari osé, qui n’est pas si catastrophique loin de là, mais qui ne convainc pas réellement tout au long de l’aventure. Les joueur retrouvent cependant des personnages forts comme le Béret Vert, l’Espion, le Sniper possédant chacun sa spécialité (pas difficile vu leurs surnoms…). Le but de cette unité d’élite est avant tout de freiner l’avancée de l’envahisseur Allemand, celle-ci étant en quelque sorte le dernier espoir d’une potentielle victoire finale. Tout d’abord, souris et clavier en main, ce FPS tactique n’en est pas réellement un, et tirer sur tout ce qui bouge est une manière assez évidente d’appréhender facilement ses ennemis (même en niveau difficile), vu l’intelligence artificielle des ennemis. En parlant de celle-ci force est d’avouer qu’elle n’est guère poussée, même si fortement honorable nous attendions mieux venant de ce nouvel opus de la série. Les ennemis sont à peine capable de débusquer votre position, et la plupart du temps reste sur leurs positions, et dans certains cas ne prennent pas la peine de se cacher, et quand une alarme sonne, ceux-ci se mettent à courir dans tous les sens, restent statiques mais dans tous les cas sont totalement désorganisés ; autrement dit pour les joueurs dit « bourrins » c’est une véritable aubaine de faire parler les armes… Concernant celles-ci, nous retrouvons le fusil sniper, pistolet, grenades, couteaux (pour les phases d’infiltration), autrement dit un arsenal en somme assez classique dans son ensemble.
Infiltration/action mais pas de réaction
Concernant les phases d’infiltration, elles sont plutôt bien agencées mais ne varient que très peu. Les phases de déguisement, distraire un ennemi, réaliser une attaque par l’arrière sont les seuls points permettant d’intégrer cette dose d’infiltration. En effets elles sont plutôt bien réussies, mais sont peu diversifiées, et l’IA des ennemis étant limitée on ne peut dire qu’elle pose de réels problèmes à l’avancement d’une mission. La meilleure solution dans la plupart des cas, étant de se placer dans une bonne position de tir, et de réaliser un « carton » sur vos assaillants, les chances de morts étant sincèrement peu envisageables d’une position moyennement éloignée. Les seules phases ou la dénomination « tactique » prendra réellement quelque signification, c’est lorsque le joueur incarne l’Espion, ou l’on étrangle son ennemi pour lui subtiliser son uniforme (un gradé généralement), et ainsi passer certains barrages de manière aisée. Inutile de penser à cacher les corps de ses victimes, ceux-ci disparaissant au bout de quelques secondes, c’est tout de même un comble pour un tel jeu et pour une telle série ! Rajoutons à ceci, une aventure manquant quelque peu de nervosité, pour pouvoir se convaincre que Commandos Strike Force réussit presque à « couler » définitivement une série au passé glorieux. On évite la catastrophe, mais de peu le tout s’avérant simplement « moyen » et venant des studios Pyro nous nous attendions à mieux, beaucoup mieux.
Service obligatoire pour le déserteur !
Commandos Srike Force est un jeu décevant pas de nombreux aspect, et ne parvient qu’a la moyenne pour de nombreuses raisons. Doté d’un gameplay sympathique, celui-ci ne peut cacher une IA beaucoup trop faiblarde, des objectifs répétitifs, une aventure sentant quelque peu le réchauffé et un manque de nervosité évident. Moyen, voilà un mot qui résume ce nouvel opus de la série, qui trahit incontestablement les fans ayant suivit la série depuis son premier épisode. Les fans bouderont peut-être ce jeu, mais les néophytes désireux de s’essayer à un FPS accessible peuvent s’y essayer sans craintes. Le passage du genre stratégique à FPS fut un pari osé, qui se paye aujourd’hui d'une bien mauvaise manière… Dommage.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Ensemble passable, les graphismes sont propres, mais reste beaucoup trop moyens dans l'ensemble. Les jeux de guerre se situant en pleine Seconde Guerre mondiale, peuvent faire pencher la balance de leur coté en nous proposant des graphismes de plus en plus impressionnants (exemple: Call of Duty 2), mais Comandos ne fournit pas cet effort pourtant haut combien important dans le genre. Petite déception de ce côté-là donc.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Efficace, sans plus mais laisse légèrement sur sa faim; seule la dynamique se montre présente, mais ne parvient pas à cacher le manque d'effets arrières, les frontales étant beaucoup trop utilisés. Mieux vaut donc enclencher le jeu en simple stéréo, le constat sera le même, voir légèrement meilleur.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
400 min
Boitier
Amaray
Mode multijoueur trop peu varié, et ne proposant à l'heure actuelle que deux cartes, ce qui est trop peu pour rivaliser avec les ténors du genre.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

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Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage