Le vol du Phoenix

Résumé


Un avion transportant les ouvriers d'une exploitation pétrolière croise une tempête de poussière et se crashe. Les survivants se retrouvent alors à des centaines de kilomètres de tout en plein désert de Gobie, en Mongolie.
Sans même une radio, ils doivent désormais faire face à des conditions de survie très dure : La chaleur intense, les tempêtes, une faible réserve d'eau potable, les "bandits du désert", et bien d'autres encore. La situation semble désespérée jusqu'à ce qu'un passager excentrique redonne de l'espoir à chacun avec l'idée de reconstruire un avion à partir des débris.


Critique


Remake du film de 1965 avec James Stewart et Richard Attenborough, la version 2004 (sortie US, le film n'a été exploité qu'en 2005 en France) relève un challenge difficile face à un film classique.

Le vol du phoenix est une version surchauffée des survivants. Si l'un se passe dans le froid et est surtout tiré d'une histoire réelle, le film qui nous intéresse est une pure fiction hautement improbable et au final convenu.


Et pourtant, avec de tels ingrédients (rebondissements tirés par les cheveux et happy end obligatoire), on passe un bon moment avec « le vol du Phoenix » et on se prend à se mordiller les doigts lors du final.


Si on peut reprocher un sérieux manque de profondeur à la psychologie des différents personnages (on pense à l'équipe d'Armageddon), ce film garanti 100% testostérone arrive tout de même à nous tenir en haleine durant la centaine de minutes de visionnage. Il commence très fort avec une scène de crash aérien impressionnante, ensuite divers problèmes apparaissent mettant nos gros bras en difficultés. Le final est digne d'un Indiana Jones avec les survivants sur un avion de fortune poursuivi par de mystérieux contrebandiers armés jusqu'aux dents.


Le casting est à la hauteur du scénario avec en tête Dennis Quaid qui n'est pas pour autant au meilleur de sa forme (mais le reste du casting s'est mieux investi dans le film). La mise en scène de John Moore (En territoire ennemi) est simple et efficace : quelques mouvements de caméra bien placés et une réalisation très sage le reste du temps. Le film s'aménage également quelques passages musicaux pour mieux relancer l'action ensuite.


Critique


Un pur moment de divertissement, « Le vol du Phoenix » remplit parfaitement son cahier des charges. Il vous tient en haleine d'un bout à l'autre du film avec une réalisation de qualité et un rebondissement toutes les 5 minutes.

Une précision d'image impeccable aussi bien lors des scènes de jour sous le soleil que de nuit. Dans le premier cas, il n'y a pas de blanc brûlé, dans le second, les détails sont toujours bien présents et le bruit numérique très faible.

Ouh la la, la version DTS (en français uniquement) est incroyable et donne une plus-value dans la dynamique du film lors des scènes clefs (Crash, tempête, orage). En DTS, les enceintes d'ambiance permettent de restituer avec précision le bruit du sable lors des tempêtes, les goûtes d'eau (eh oui, il pleut dans le film !) et de nombreux détails en surround.

La version Dolby, à côté, semble bien plus fade, mais reste d'un excellent niveau.

Au delà du commentaire audio (intéressant à suivre, mais assez descriptif) et du making of agrémenté de nombreuses interviews, vous découvriez avec un grand intérêt les scènes longues de certains passages du film ou qui ne figurent pas dans le final cut (scènes coupées).

Ce dernier bonus qui peut se suivre avec ou sans les commentaires audio du réalisateur montre à quoi aurait devenir le film. Rebondissements impensables et même parfois complètement ridicules ces scènes montrent qu'il faut, parfois savoir rester simple et ne pas trop en rajouter.