Appelez-moi Kubrick

Titre Original
Colour me Kubrick
Genre
Pays
Grande-Bretagne (2006)
Date de sortie
mercredi 19 juillet 2006
Durée
87 Min
Réalisateur
Producteurs
Brian W. Cook, Michael Fitzgerald
Scénaristes
Anthony Frewin
Compositeur
Bryan Adams
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Alan Conway a réussi pendant des années à se faire passer pour le réalisateur Stanley Kubrick, usant et abusant des avantages que comporte la notoriété du célèbre américain.

La critique subjective :

Tout d’abord, il semble utile de préciser qu’il s’agit d’une histoire vraie. Avec en plus John Malkovich dans le rôle principal, ça donne vraiment envie. Enfin, quand on entend dire que le réalisateur est l’un des premiers assistants les plus prisés de l’archipel britannique, on est en droit d’attendre énormément de ce long-métrage !

Et ça part plutôt bien. La première séquence nous présente 2 hurluberlus vêtus de blanc et d’un chapeau melon déambulant dans un quartier chic de Londres sur la musique d’Orange Mécanique. Allons nous avoir droit à un vrai film complètement déjanté et hilarant ? Eh bien… non… pas du tout ! Le film se compose pour sa plus grande partie d’une suite de « sketches » aussi répétitifs qu’inutiles, montrant un Alan Conway abuser de la crédulité des gens.  Si la première, voire la deuxième usurpation peuvent sembler amusantes, le film s’enlise très rapidement dans une répétition accablante. Un comble pour un film de même pas une heure et demie. Heureusement, quelques (trop) rares bonnes idées agrémentent le film, à commencer par l’utilisation des musiques des films de Kubrick (de Orange mécanique à 2001 l’Odyssée de l’espace, en passant par Barry Lyndon…). Mais ces qualités sont bien maigres, comparées à une accumulation de facilités scénaristiques et de mise en scène.

Alors oui, certains vous diront que John Malkovich sauve le film. Soit. Le grand acteur prend visiblement beaucoup de plaisir dans son interprétation, et ça peut même paraître communicatif par moments. Mais d’autres vous diront qu’il cabotine beaucoup pour un résultat d’une lourdeur indigne de son rang. La vérité se situe sans doute entre les deux. Difficile en effet d’être à la hauteur quand le scénario et sa mise en scène sont d’une platitude alarmantes. Le film tente de nous présenter le personnage d’Alan Conway comme un être touchant et amusant. Que nenni. On se fout rapidement de ce qu’il devient. Au mieux, il nous agace ! Et encore, la partie la plus répugnante du personnage (le vrai Alan Conway s’est quand même vu retirer la garde de son fils pour abus sexuel) est totalement occultée.

Le dernier tiers du film relève d’un tout petit peu l’intérêt, mais les parties qui pourraient être les plus pertinentes sont complètement bâclées, comme l’enquête du journaliste, pour ne citer que ce fragment.

En marge du film, vous pouvez toujours vous amuser à compter le nombre de fois que les mots « Stanley » et « Kubrick » sont prononcés. Bonus spécial pour ceux qui comptent également le nombre de fois qu’ils sont prononcés ensemble. Les dialoguistes ont fait des folies !

Alors, y a-t-il quelque chose à sauver dans ce naufrage ? Pas vraiment. Les fans du génial réalisateur en seront pour leurs frais. Appelez-moi Kubrick est aussi mauvais que les films du vrai Stanley sont magnifiques. C’est dire !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Si le film n'est pas à la hauteur, techniquement le DVD est irréprochable. L'image est claire, les couleurs sont chatoyantes et sans défaut de saturation.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Français
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Le son est, tout comme l'image, parfait. Les musiques en particulier ressortent très bien. Du côté des dialogues, évidemment, on a du mal à exploiter toutes les capacités techniques du DVD. Les autres pistes sont également convaincantes, mais on ne conseillera jamais assez la VO, pour mieux profiter du talent de John Malkovich (pour ceux qui ne sont pas exaspérés par son jeu dans ce film).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
43 min
Boitier
Amaray


Interview de John Malkovich (8min) : interview standard d'un DVD, où l'acteur vante les mérites de ce rôle et de ce film.

Interview de Brian J Cook (10 min) : Plus intéressant que l'interview de John Malkovich, le réalisateur parle de la génèse du projet.

Documentaire (25 min) : Les entretiens du réalisateur, du scéanriste et de quelques autres personnes servent de base à ce documentaire relativement intéressant, mais malheureusement assez inégal. A voir quand même, ne serait ce que pour voir le visage du vrai Alan Conway à la fin.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage