Deux flics à Miami saison 2

Titre Original
Miami Vice
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
mardi 25 juillet 2006
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Michael Mann
Compositeur
Jan Hammer
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Sonny Crockett (Don Johnson) et Ricardo Tubbs (Philipp Michael Thomas), montres et bijoux en or, Ferrari et Cadillac décapotables, Costumes à la mode ! Dealer ? Mac ? Voleur ? Non, Flics ! Inspecteurs de la brigade des mœurs de Miami, ils se font passer pour des truands et infiltrent le milieu, pour mieux combattre le crime.

 

Le renouveau de la série policière !

 

Un univers à part. Miami Vice a été un choc pour toutes celles et ceux qui l’ont découverte le vendredi soir sur la chaîne NBC. Un programme en rupture complète avec ce que présentait la télévision à cette époque. De 1984 à 1989, Michael Mann (Heat, Collateral, Révélations, et le remake de la série en ce moment sur tous les bons écrans) dans le rôle du producteur exécutif, va opérer un vrai lifting sur la série policière, en établir les codes et usages pour les années à venir.

 

Les détectives Crockett et Tubbs évoluent dans un  monde de fric et de frime, idyllique, mais seulement en apparence, car derrière une facade de strass et de paillettes se cache, tapi dans l’ombre comme un fauve prêt à surgir sur sa proie, une communauté rongée de l’intérieur par l’appât du gain et vicié par le sexe. Miami Vice a posé son empreinte sur ces années comme jamais peut-être aucune autre série n’avait marqué son époque. On peut évidemment lui reprocher un côté kitsch avec toutes ces coiffures à rendre vert de jalousie David Beckham, ces couleurs allant du turquoise au jaune fluo, en passant par le rose, ces décors issus de l’esprit d’artistes ayant abusé des substances contre lesquelles se battent justement nos héros. Le tout baigne dans un medley des tubes les plus populaires du moment, le concept du clip en plein milieu de l’intrigue étant inventé.

 

Mais une ambiance cool, à l’image de ces flics mi-anges mi-démons, parfaitement illustrée par une réalisation dynamique, à la recherche continue de plans sophistiqués. La série créée par Anthony Yerkovich a inventé un style unique, reconnaissable dès les premières secondes, une inspiration pour tous les artisans du cinéma hollywoodien actuel. En plus d’une parfaite maîtrise de l’espace, Michael Mann avait décidé de sortir la grosse artillerie, le budget des épisodes explosant les quotas habituels. Il y avait de l’argent et cela se voyait : villas somptueuses, yachts, équipements dernier cri, ceux-la même qu’utilisaient les policiers du Comté de Miami…Avec cette série, le petit écran se mettait à concurrencer le grand sans avoir à rougir de la comparaison.

 

Un réalisme sombre !

 

Mais si on a affaire aux flics les plus cools qui soient et à toute la démonstration de futilité dont était capable une décennie qui cru que le synthétiseur était un instrument de musique, il n’est pas question de rigoler ou d’adopter le ton niais de toutes les séries contemporaines. Drogue, prostitution, viol, inceste… Les sujets abordés sont durs, les ambiances pesantes, et le style flambe-relax apparaît comme une forme de thérapie salvatrice pour éviter une série trop déprimante.

 

On n’évite pas les quelques raccourcis scénaristiques improbables et les invraisemblances typiques des séries de cette décennie. Mais il ne faut pas se tromper, jamais une série n’avait osé, auparavant, une telle approche, une vision adulte. On préfère aborder des thèmes plus réalistes, quitte à adoucir le propos lors de la mise en forme. Les acteurs, tous excellents avec une mention spéciale pour Don Johnson, dans le rôle de sa vie, et à Edward James Olmos, impressionnant de tension retenue dans le rôle du stoïque lieutenant Castillo, ont suivi des entraînements particuliers afin de se comporter comme de vrai policier, chose inédite pour l’époque. Le but n’est plus forcément de s’adresser à toute la famille. Miami Vice scrute droit dans les yeux, sur une musique superbement expressive de Jan Hammer, une société inévitablement vouée à se réveiller avec la gueule de bois au début des années 90.

 

 

S’il ne faut retenir qu’une série des années 80, ne chercher pas plus loin et courrez vous procurer le coffret de la saison 2 de Miami Vice (et celui de la saison 1 aussi au cas où vous ne l’auriez pas encore).

 Liste des épisodes : Le Retour du Fils Prodigue (The Prodigal Son) / Qui Vivra Verra (Whatever Works) / Le Retraité (Out Where the Buses Don’t Run) / La Combine (The Dutch Oven) / Un Vieux Copain (Buddies) / Ah ! L’Amour (Junk Love) / A qui le Tour (Tale of the Goat) / Pourquoi pas (Bushido) / Le Prix Fort (Bought and Paid for) / Bon Retour (Back in the World) / Jeux de Vilain (Phil the Shill) / Ah ! La Belle Vie ! (Definitely Miami) / Sacré Dollar (Yankee Dollar) / Un Aller Simple (One Way Ticket) / Cette Femme Est Dangereuse (Little Miss Dangerous) / L’Italie (Florence Italy) / L’Echange (French Twist) / Le Piège (The Fix) / Une Belle Prise (Payback) / La Solution (Free Verse) / Escroqueries en tous Genres (Trust Fund Pirates) / On Connaît la Musique (Sons & Lovers).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet
L’image n’est pas parfaite ce qui est logique pour une série créée il y a plus de 20 ans. Il y a parfois du grain, mais rien de vraiment très gênant. On peut apprécier toute la palette riche en couleur voyante typique de l’univers de Miami Vice et les scènes de nuit passent également très bien. Par contre, il est peut être conseillé d’éviter un trop grand écran. Aucun défaut de compression à signaler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1


Il faut saluer l’effort fait de proposer une piste, celle en anglais, en dolby digital 5.1. Mais il n’y a pas de miracle, le son reste concentré principalement sur les enceintes avant, les enceintes surround n’ayant qu’un rôle marginal. Reste que cela s’avère très agréable pour apprécier la musique de Jan Hammer et les très nombreux morceaux qui jalonnent toute la saison (The Who, The Doors,…)

 

Une autre piste, un dolby digital en stéréo et en français. Il est conseillé de passer son chemin pour éviter le traditionnel doublage catastrophique et pour ne pas avoir cette impression désagréable de regarder une série sur M6 un dimanche après-midi.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
11 min
Boitier
Coffret
Rien qu’un petit documentaire qui voit le conseiller technique (le sergent Bob Hoelschef de la police de Miami) revenir sur le côté réaliste de la série, le maniement des armes, sur le matériel technique utilisé,… Sympathique mais anecdotique. On aurait aimé plus de matière.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage