Alien VS Predator (Extreme Edition)

Titre Original
Alien VS Predator
Pays
Usa (2005)
Date de sortie
mercredi 25 octobre 2006
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Joel Silver et Walter Hill
Scénaristes
Paul Anderson et Shane Salerno
Compositeur
Harald Kloser
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Une mystérieuse onde de chaleur, émanant du cœur de la banquise, se propage à travers l'Antarctique. Pour étudier ce phénomène, Charles Bishop Weyland finance une expédition scientifique pilotée par Alexa Woods. L'équipe découvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne. Constituées d'un labyrinthe de "chambres", les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l'expédition. Des Predators retiennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.

Critique Subjective

Edition extreme

Pour cette version extrême : ce sont en tout 6 scènes inédites au montage cinéma (11 déjà présentes sur le DVD de bonus de l’édition collector)  qui ont été remastérisées et réintégrées au montage cinéma. Le film passe donc de 96 mns à 104 mns. Il faut noter la bonne idée de l’éditeur de laisser accès aux scènes coupées dans la section bonus et aussi d’avoir ajouté un indicateur de scènes inédites (une icône apparait les signalant pendant la version longue du film). Notons aussi la disparition des deux commentaire audio.

Version longue ou version non censurée

A l’origine un jeu vidéo passionnant sur la défunte console Jaguar d’Atari, Alien Vs Predator est un film qui a fait saliver de nombreux fans des deux franchises.. L’ajout le plus flagrant est la nouvelle introduction du film qui tue le suspense tout de suite en mettant en œuvre le combat entre un Predator et un Alien. Mais en même temps vu le titre du film, les spectateurs surpris ont du se tromper de salle.  Ces scènes n’ajoutent rien à l’ensemble, hélas. Nous n’avons pas à faire ici à un film mutilé par les producteurs mais plutôt à un ajout des scènes qui avaient été  laissé à juste titre sur le banc de montage.

Un dernier mot

Ce DVD propose au choix la version longue et la version cinéma , histoire de se faire un avis.

Si vous avez acheté l’ancienne édition, gardez-là et fuyez cette version faussement annoncé comme non-censurée.

 

Voici quelques morceaux choisis de l’excellente critique  de mon collègue Christophe Gauthier qui avait traité de la version cinéma :

 

Prévalence des qualités sur les défauts ?

 A chaque médaille son revers, les maigres éléments de satisfaction rencontrés se situent justement dans cette capacité à montrer les franchises se démonter, bien plus qu’à démontrer. Ainsi la « cool attitude » des predators, assez jouissive, associée à une poursuite finale maîtrisée et donc parfaitement réussie. Tout ceci ne vient certes pas compenser l’usage stérile des décors en mouvement, qui font davantage penser à un mauvais recyclage de Dark City et autres Cube . Dans ces derniers cas, fond et forme frappaient un grand coup, se répercutant au sein d’un même grand tout cinéphilique, chose qui échappe à AVP dont la seule prétention reste bien de dégonfler nos neurones pour un temps. Et ca’est donc de ce petit bout là qu’il faudra se contenter, d’un objet sympathique et frustrant, un OVNI sous contrôle mais sans folie ni véritable ambition.
L’humain pris à parti et pourtant résolument mis entre parenthèses

 Pris sous cet angle, AVP est une bonne série B qui s'appuie sur le spectaculaire plus que la psychologie. Pourtant, quelques éclairs de fulgurance au milieu de toute cette cacophonie nous laissaient entrevoir un potentiel inentamé. Si la part d’humanité au milieu de cette sauvagerie aurait dû constituer un atout fondamental (cf une scène très bien écrite où Weyland "Bishop" dévoile son cancer et affirme sa volonté de laisser une trace), ce potentiel reste inexploré et se limite au statut d’intermède dérisoire dont la seule utilité est bien de nous faire patienter jusqu’aux prochaines hostilités. Nul conflit en effet dans l’esprit du réalisateur. Celui-ci tranche sur le vif et nous convie à des festivités décérébrées. Le cahier des charges est ainsi respecté, mais nos attentes restent à combler.
Verdict

 En bref, vous l’aurez compris, si l’on oublie les quelques inepties disséminées ça et là (brillantissime mais qu’est-ce que vous faites ? distillé au copain predator, leitmotiv poussif de l’ennemi de mon ennemi est mon ami etc.) AVP prévaut surtout pour son côté jouissif qui ravira en quelques occasions les fans des deux franchises. Le travail sur les effets spéciaux et l’intégration sans faille des images de synthèse aux décors est une performance notable. Un montage pour le moins percutant lors des scènes de combat achèvera de convaincre ceux-là. Les autres, peut-être plus exigeants sur le fond, passeront leur chemin.

 Dans ces conditions, la collusion de ces deux heavyweights de la SF a-t-elle définitivement mis le spectateur KO ? Le différend sur ce point est à la mesure des attentes que chacun fondait sur ce projet. Pour en décider, il faudra attendre un rematch, ce qui est sûr c’est qu’à l’issue du premier round, la réunification des titres n’a pas eu lieu. Et puisque le final laisse présager d’une séquelle, attendons la suite des hostilités, plus exigeants que jamais sur l’intensité et la qualité du combat a venir …
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Une image de démo.

L’ensemble a été remastérisé pour intégrer au mieux les scènes coupées. Et si l’image initiale était déjà une tuerie, le nouvel ensemble forme une nouvelle image de démo. Seul regret : les sous-titres sont bien trop haut sur l’écran et cela devient vite un calvaire de regarder le film en Vo

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Un son démoniaque

Chargé en grave, les attaques d’Alien vous cloueront dans vos fauteuils et vous surprendront puisqu’elles débarqueront de vos surrrounds et vous découvrirez alors qu’elles pouvaient développer un tel volume sonore. Le caisson de basses est à l’agonie, pilonné sous les coups de boutoir des Predator. Les humains eux envahissent pauvrement la scène centrale qui reste claire et précise.

Impossible de changer de son à la volée, ce qui est dommage pour jauger des qualités d’une piste sonore

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
240 min
Boitier
Amaray


Les bonus sont les mêmes que la version collector.

 

Critique des bonus par Christophe Gauthier
DVD2 (environ 4h de bonus)

·         Pré-production

 Conception (vost 25mn) : Intéressant, toute la phase de conception détaillée sur fond de comics et storyboards, mais malheureusement plombée par l'autosatisfaction pour le moins agaçante de John Davis (producteur de Predator) et Paul WS Anderson.
L'atelier d'ADI (Amalgamated Dynamics Inc. vost 7mn) : Animation entre autres bestioles des Facehuggers et présentation du Predator (incarné par Ian Whyte, basketteur de 2.20m) ainsi que de ses armes.
Galeries de storyboards et concepts : Un classique du genre, les concepts représentant les nombreux artworks ayant inspiré les différents décors.
La conception et ses suppléments : Aisément dispensable, redite inutile.

 

·         Production

 Le making of (environ 1h) : Constitue le plat principal des bonus. On retiendra parmi la pléthore d'anecdotes que le site de Prague se justifiait pour de multiples raisons. Lance Henriksen nous dévoile par ailleurs ses impressions sur son rôle en particulier dans AVP et le resitue dans un contexte plus général. On regrettera là encore cette auto-congratulation béate, qui confine au nombrilisme et nous interroge sur la sincérité des propos formulés. On sombre parfois dans le sensationnel, davantage lié à l'auto-promotion qu'à l'information. On a vu plus décisif dans le genre.
Maquette du port baleinier (7mn) : On en tire de nombreux enseignements, notamment le primat accordé aux miniatures sur les images de synthèse, chose plutôt surprenante au vu de ce qui se pratique généralement par ailleurs. 
Sauter au visage et pondre des oeufs (vost 15mn) : Tout le savoir-faire de l'équipe dédiée. Minutie et précision d'horloger (les oeufs vont jusqu'à être numérotés par souci de rigueur) afin d'arriver à un résultat concluant.
Ennuis dans le tunnel (vost 4mn) : Episode des caméras menacées par un incendie, au grand dam du staff, qui tient à ses outils de travail ;-) on apprend aussi comment des trésors d'ingéniosité sont déployés afin de pallier à d'éventuels soucis logistiques.
Le making of avec supplément : Aucun autre atout que de remplir la galette inutilement.

 

·         Post-production

 Déclinaison des effets spéciaux (vost 30mn) : John Bruno, responsable des effets spéciaux, s'attache à expliquer que les images de synthèse doivent être distillées dans une faible proportion et ne pas détonner par rapport aux plans réels. Mais n'est-ce pas là le secret de la réussite dans ce domaine ?
Scènes inédites (vost 9mn) : Assorties (ou pas, c'est au choix) du commentaire réalisateur. On ne se plaindra pas de leur absence du cut final, tant celles-ci semblent superflues.

 

·         Franchiser la marque :

 Le Comic Book convaincra assurément les fans du genre. Très instructif quant au caractère précurseur de la Bande Dessinée, qui a réunit deux franchises auparavant bien distinctes.
Les Figurines figurent justement toute la passion de Todd MacFarlane, inspiré à l'origine par les produits dérivés de Disney.

 

·         Marketing : "Reportage" HBO, bandes-annonces ... sans grand intérêt.

 
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