Resident Evil - Edition Collector

Synopsis
Alice se réveille dans un somptueux manoir sans se rappeler ce qu’il vient de se passer. Quelques instants plutôt, quelqu’un a fait tomber un virus dans l’immense  laboratoire souterrain de la ville.  Le virus se propage à l’intérieur sans que personne ne puisse faire quelque chose. Lors de son réveil, elle fait la connaissance d’un policier, Matt, lui aussi amnésique. Lorsqu’ils sont entrain d’essayer de trouver une explication à tout cela, le groupe d’intervention des S.T.A.R.S débarque et les oblige à les suivre. Les S.T.A.R.S ont pour mission d’infiltrer le laboratoire et de mettre « out » son système de défense ultra sophistiqué : la Reine Rouge.
Resident Evil : l’adaptation
Le film Resident Evil est tiré du jeu vidéo à succès du même nom. Sorti à l’origine sur la Playstation, le but du jeu consistait à découvrir les causes de la propagation du virus. Mélangeant énigmes, action (beaucoup de zombies à tuer !) et rebondissements, Resident Evil fut « le jeu » de la Playstation à ses débuts.
Pour ne pas apporter un sentiment de déjà vu à ses spectateurs, le réalisateur Paul Anderson, a décidé de faire l’impasse sur certains personnages originaux du jeu. Meme si le fil conducteur de l’histoire reste le même, le film se déroule entièrement à l’intérieur du laboratoire, contrairement au jeu.
Resident Evil : une ambiance glauque
Pour essayer de s’extirper de son caractère très « série B », le réalisateur joue beaucoup sur le huit clos et l’ambiance malsaine qui en résulte. La musique est assez stressante mais trop répétitive.
Resident Evil : le public visé
Resident Evil est il un film d’horreur ? Un film d’action peut être ? Ou alors un drame ? Difficile de la dire. Paul Anderson navigue entre ces genres sans jamais vraiment savoir ou mettre les pieds. Le problème, c’est que dès le début il n’a pas pu donner au film la violence que celui-ci aurait du avoir. En effet, Resident Evil c’est d’abords un jeu vidéo conçu pour les adolescents. Si le film leur est interdit, au revoir les dollars.
Resident Evil : les acteurs
Seule Milla Jovovich s’en tire à peu près bien. L’interprétation générale est gâchée en partie par le piètre jeu de Michelle Rogriguez. Celle-ci a constamment les yeux en l’air. Elle donne l’impression de savoir ce qu’il va continuellement se passer. Bref, déjà que le sujet est légèrement traité, le jeu de certains n’aide pas vraiment.
Resident Evil : avis et conclusion
Devait on confier la réalisation de Resident Evil à Paul Anderson ? Pas sur. Celui-ci avait déjà filmé l’adaptation de Mortal Kombat avec Christophe Lambert (sic). Une adaptation sans grand intérêt. Le film est survolé. On aurait aimé bien plus de détails sur les événements qui se déroulent. Les transitions et les avancées dans l’histoire se font trop rapidement, à tel point que l’on se demande si c’est réaliste. Resident Evil, le film, aurait pu atteindre le haut niveau d’angoisse donné par le jeu si il avait en partie un peu plus long. Certes, l’action est présente dès le début du film mais les personnages avancent facilement en tirant tout ce qui bouge.
Espérons que le second épisode qui se déroulera dans la ville sera mieux réussi. Resident Evil : apocalypse sortira courant 2004 et est réalisé par Alexander Witt.

Pas de problèmes sur les plans sombres et tout les contours. L’image est précise et le piqué est réussi. Sur les plans clairs, on notera quelques très légers fourmillements. Pour une image quasi parfaite referez vous à l’édition Superbit (Z1) ou l’image est légèrement plus travaillée.

Outre la quantité de bonus disponible, l’intérêt véritable de cette édition collector est l’ajout de la piste anglaise DTS. Celle-ci s’avère être bigrement efficace. Chaque petit bruit est fidèlement retranscrit est la musique encore plus présente vous plonge au coeur de l’action. Les grognements des zombies sont puissants et on les entend arriver de tous les coins.
Les autres pistes déjà présentes sur la première édition sont aussi très bien réussies. On regrettera juste un doublage français assez primaire pour quelques personnages. Le chef des S.T.A.R.S notamment a une voix trop « robotisée » par rapport à la version originale. Remarque : ce n’est pas bien grave, il ne vit pas très longtemps !

Les menus
Les menus animés sont bien représentatifs de l’esprit du film. Ils s’intègrent parfaitement au contenu.
Bandes annonces
Les bandes annonces françaises et américaines de Resident Evil.
Commentaire audio (stf)
Contrairement à ce qui avait été annoncé, le commentaire audio est le même que celui de la précédente version. Les commentaires de Milla Jovovich et Michelle Rodriguez sont d’une nullité affligeante. Entre blagues puériles limitées et interventions inutiles, tout y passe.
Autour du film
Le making of
Les principaux intéressés sont interviewés dans ce reportage tourné pour la sortie du film. On apprend rien de vraiment intéressant. A noter quelques doublons avec le commentaire audio. Chaque personnage revient sur son rôle. On voit aussi la comparaison entre les scènes du film et la manière dont elles ont été tournées.
Le storyboard 
Bonus classique où l’on observe les différences entre les dessins originaux et les scènes tournées. Cela permet d’apprécier le regard du réalisateur sur le film.
La fin alternative
Une fin complètement différente. Elle ne fut pas choisie car elle était trop poussée sur l’action. Anderson voulait quelque chose de glauque et d’intriguant.
La bande son
Interview d’Anderson, de Marilyn Manson et de Marco Beltrami sur le contenu de la bande originale.
Le clip du morceau « My Plague » interprété par Slipknot.
Le jeu vidéo
De la console au grand ecran
Même reportage que pour le Making Of mais axé sur le jeu Resident Evil.
Le teaser du jeu vidéo Resident Evil : Outbreak édité par Capcom.
Les coulisses
Pleins de petits reportages sur la post-production au niveau des effets spéciaux. Assez intéressant pour comprendre le travail produit pour réaliser ces effets.
Le dossier de production
Ce dossier comprend la filmographie des acteurs, du réalisateur et des scénaristes.
La galerie photo
Une sélection de captures d’écran prise pendant le visionnage du film.