Les irréductibles

Genre
Pays
France (2007)
Date de sortie
mardi 16 janvier 2007
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Laurent Thiry et Geraldine loos-Combelles
Scénaristes
Sebastine Thibaudeau et Marc Herpoux
Compositeur
Archive
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


Suite à la fermeture de leur usine, Michel et Gérard perdent leur emploi et se retrouvent plongés dans les méandres de l’ANPE. Faisant ainsi l’amer constat : Pas de bac, pas d’emploi.

Il faut quand même le dire, avec un tel sujet, il est quand même facile de sombrer dans l’excès. Du genre, la surenchère de gags, où le mélo définitif sur la dure réalité de la vie et de la société. Difficile de ne pas accentuer la différence d’âge en accentuant les ruptures de langages entre les anciens et les jeunes. Ou encore délaisser une partie de l’histoire, au profit d’une autre, plus apte à faire sourire ou à faire pleurer. Un tel sujet, est un très bon exercice de style, pour qui, n’accepte pas "l’à peu près". Un bon moyen d’apprendre à maîtriser le juste milieu, faire le juste mélange des émotions.

Et pour un premier long métrage, le réalisateur ne nous offre pas un film inégal ou mal proportionné, au contraire, il parvient à obtenir une recette légère à l’atmosphère pourtant pesante. Toujours sur le fil tendu, il obtient un film, ni trop drôle, ni trop triste. Avec les scénaristes Sébastien Thibaudeau et Marc Herpoux , il donne à ses personnages, une dimension presque surprenante pour un premier film. L’ambiance du film ressemble d’ailleurs beaucoup à celle des comédies anglaises de type "Full Monthy". Les personnages, qui dans une implacable logique s’obstinent à passer cet examen, qui n’avait jusqu’à présent aucune signification particulière dans leur carrière, et qui d’un coup devient le sésame pour une nouvelle vie, traînent une étrange mélancolie, tantôt émouvante et tantôt souriante.

Les physiques et le talent de Jacques Gamblin (Pédale Douce, Les brigades du Tigre) et Kad Merad (Mais qui a tué Pamela Rose ? Les Choristes), n’y sont certainement pas pour rien. L’un et l’autre transportent leur mélancolie, à leur manière. Jacques Gamblin dont le personnage souffre de ses propres silences et des rapports qu’il entretient avec son fils: un temps protecteur, un temps inquisiteur, lui, surtout dont le dialogue déjà si fragile, semble s’amoindrir au fil des jours. Kad Merad, quand a lui traîne sa bonhomie dans un personnage dont l’existence semble continuellement se chercher. De l’amour au travail, tout est vide pour lui, sauf son cœur qui boue d’amitié, et qui reste le seul rempart à une chute prévisible.

Les deux, accompagnés de second rôles plus convaincants les uns que les autres, comme Anne Brochet (La confiance règne, Le temps des porte-plumes), en épouse habituée des silences de son mari, ou encore Edouard Collin (Crustacés et coquillages) qui en interprétant le fils de Jacques Gamblin, laisse deviner un talent à surveiller. Mais la grande lumière vient de Rufus (Un long Dimanche de Fiançailles, Iznogoud) et de son interprétation remarquable de cet homme  à la dérive silencieuse qui s’accroche à l’amitié de ses compères pour sentir son utilité sociale encore présente. Et surtout, le retour au cinéma de Valérie Kaprisky (L’année des méduses, Mon petit doigt m’a dit), qui en plus d’être talentueuse, n’a rien perdu de son charme naturel.

En conclusion, un film qui fait penser aux comédies anglaises telles que « The Full Monthy », où des hommes ordinaires décide de prendre en main leur destin afin d’échapper à la misère sociale que le chômage provoque. Un premier coup d’essai en coup de maître.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Une image de bonne qualité, malgré quelques grains à noter lors de scènes un peu sombres. Pourtant l’ensemble ressort à merveille les ambiances maussades d’une ville désertée par le travail. L’image, aussi, n’est pas sans rappeler l’univers de Stephen Frears ou de Ken Loach.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1


Stéréo ou 5.1, le son est de bonne qualité. Il véhicule merveilleusement l’atmosphère un peu pesant des personnages et quand cela est nécessaire, il illumine certains aspects de la tranche de vie de cette histoire hors du commun et pourtant si courante.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Un making off intéressant, où l’on peut voir les comédiens en plein travail, à la recherche de leurs marques. Suffisant pour être intéressant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage