Metal Gear Solid : Portable Ops

Genre
Pays
Japon (2007)
Date de sortie
lundi 14 mai 2007
Durée
800 Min
Plateforme
PSP
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1

Après un troisième épisode magistral de Metal Gear Solid, et une attente du quatrième épisode sur Playstation 3 se positionne un jeu que l’on attendait au tournant : Metal Gear Solid Portable Ops sur PSP. Après deux épisodes en demi-teinte, Snake décide enfin de montrer un visage de qualité, et nul doute que MGS Portable Ops est l’un des meilleurs jeux de la ludothèque PSP.



Sournois le Snake

Franchise que l’on ne présente plus sur PSOne et PS2, la saga ne pouvait cependant pas se targuer d’avoir une belle réputation sur PSP après deux opus au concept intéressant mais qui ne collait décidément pas à l’esprit Metal Gear. C’est pourquoi dès l’annonce d’un nouveau MGS mais cette fois-ci avec ce qui a toujours fait le succès de la saga, à savoir de ’infiltration pure et dure, les espoirs les plus fous étaient permis. Comme on le sait, Hideo Kojima aime à peaufiner le scénario de ses jeux, et ceux qui ont déjà goûtés aux joies d’un opus de la série sur PS1 ou PS2 savent de quoi je parle. Et là nous touchons un point faible du jeu, car derrière ce Metal Gear Solid se cache un scénario très réussi mais pas digne de l'excellence…Aussi étonnant que cela puisse paraître, on a quelque peu l’impression que ce léger vide scénaristique s’explique par le développement actuel de MGS4 sur Playstation 3, qui regroupe une grande partie de la dream team de Hideo Kojima. Le jeu s’évertue à combler quelques trous scénaristiques (plus ou moins importants), mais surtout à nous présenter la naissance de "Fox Hound", et en soit ce n'est pas rien! Bien que suffisamment intéressantes on regrettera néanmoins que ces phases n‘utilisent pas le moteur graphique du jeu, la présentation façon comics animé présentant certaines limites malgré la qualité des coups de crayons…Quoique la faute étant ici partagée entre les développeurs et les limitations techniques de l’UMD. Mais attaquons nous au véritable but du jeu; le joueur devra tout au long de l’aventure partir à la recherche de dossiers, cartes, objets etc. dans des niveaux qui n’excèdent généralement pas 10mn de jeu, vous avez dit léger? Surtout que ce temps de jeu limité, saccade le rythme du jeu de manière assez désagréable mais n‘arrive bizarrement pas à gâcher notre plaisir de jeu. Pour ne pas changer au niveau de l’équipement, Snake possède toujours un panel d’arme très large (AK47, Uzi, pistolet tranquillisant, grenades flash et à fragmentation etc.) et un tout nouveau système de carte. Alors que le radar est aujourd’hui un incontournable dans tout Metal Gear qui se respecte, les développeurs utilisent ici un système d’ondes sonores pour repérer l’ennemi, et autant avouer que celui-ci montre très vite ses limites au sein de niveaux qui n‘aident déjà pas à repérer l‘ennemi de loin. Bien que très nombreux, les niveaux malgré certaines variantes, ont d’ailleurs du mal à se démarquer les uns des autres dans leurs architectures, mais aussi dans le nombre d’ennemis présents sur la carte, bien que le tout soit techniquement irréprochable.



Les copains d’abord, les copains d’abord!

Heureusement cette monotonie vient se briser avec la présence d’un nouveau concept : la coopération. Après quelques niveaux, vous aurez la possibilité de recruter de nouveaux alliés parmi ceux déjà existants, un certain Colonel Campbell est dans vos rangs mais est injouable... Pour recruter un allié, le but est simple, assommer un ennemi et le ramener au point de ralliement pour l’incorporer à son équipe; ceci étant très intéressant sur le fait que chaque allié peut ainsi couvrir une zone stratégique de la carte pour y faire le ménage, à plusieurs le travail étant plus efficace et rapide. Le joueur peut incarner l’allié de son choix au cours de sa mission, aussi bien Naked Snake qu’un garde, infirmier(ère), un gradé etc. , les attributs spécifiques comme la précision, l’espionnage ou encore les soins étant différents pour chaque catégorie. Bien évidemment, le joueur peut emmener avec lui toute une escouade d’alliés, mais ceci augmentant les risques de se faire repérer par l’ennemi, il vaut mieux dans ces cas-là disperser ses hommes dans un autre lieu que celui de votre mission ou tout simplement les laisser vaquer à des recherches scientifiques (pour les chimistes ou ingénieurs) pour améliorer les armes ou l‘efficacité des rations de vie. L’avantage de cette option étant que ces alliés, peuvent vous informer du mouvements de troupes, récupérer des dossiers top secret et j’en passe, tout ceci étant de manière générale très utile pour la préparation de ses équipes à une future mission en ayant dès le début plusieurs informations cruciales à son actif.

La coopération est donc le principal attrait de ce nouvel opus; mais les choses ne sont pourtant pas aussi belles qu’elles ne le paraissent, venons en donc au défaut majeur du jeu : une caméra catastrophique, rendant par la même occasion le jeu moyennement jouable au stick de la console. Personnellement je n’ai rien contre le fait de jouer au stick analogique de la PSP de manière occasionnelle, mais sur MGS : Portable Ops la maniabilité ne pouvant s’effectuer que par ce biais, c’est un handicap. Le stick n’étant pas entièrement en cause certes, il aurait cependant été judicieux de proposer dans ce cas-là le choix entre la croix et le stick pour palier aux problèmes de caméras, bien que ce dernier fasse vibrer l’un des membres de notre équipe…Loin de moi l’idée de vouloir présenter sa vie sociale, le pauvre est sous traitement lourd depuis 7 ans, faut le comprendre 24h/24h avec une camisole ses mains étant attachés, il ne peut jouer au stick de la PSP qu’avec les dents…le désavantage c’est qu’à force de les utiliser il en vient à se prendre pour Rintintin.Donc au final loin d’être injouable, le plaisir que l’on pouvait prendre sur PS2 n’est pas entièrement au rendez-vous la faute à une visibilité très souvent exécrable. Concernant l’IA des ennemis, assez moyenne celle-ci ne brille pas par ses qualités, les gardes ayant parfois du mal à voir ce qu’il y a juste devant eux, par exemple le cadavre d’un coéquipier…


Snake triomphe enfin

Au final MGS : Portable ne déçoit pas, malgré certains défauts assez gênants. Doté d’un bon scénario, d’un aspect coopération très intéressant et d’un habillage graphique époustouflant, sans égaler Metal Gear Solid 3 : Snake Eater et Subsistence il n’en demeure pas moins un excellent jeu au sein d’une ludothèque PSP qui avait grand besoin d’un jeu d’une telle stature.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Techniquement MGS : Portable Ops est l'un des deux jeux les plus impressionnants de la PSP avec un certain yphon Filter : Dark Mirror. Bien que certains niveaux se ressemblent grandement dans leur architecture, cela ne vient aucunement entacher le véritable tour de force technique des équipes de Kojima. La modélisation de Snake valant à elle seule le détour, celle-ci à certains détails près est identique à celle de MGS3 sur PS2...je précise à certains détails près! L'absence de cinématiques utilisant le moteur du jeu se fait cependant ressentir de manière assez forte.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Au niveau des doublages la qualité est une fois de plus au rendez-vous, quand aux musiques celles-ci sont moins convaincantes que sur les opus PS2, certaines partitions étant d'ailleurs à la limite du navrant...L'absence de Harry Gregson-Williams se faisant lourdement ressentir.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Le mode multijoueur est quand à lui très intéressant et en aucun cas "optionnel". Le jeu propose d'affronter 6 adversaires dans des modes de jeu comme le combat réel, versus et simulation de combat les règles pouvant se définir avant chaque partie. Le gagnant à d'ailleurs la possibilitée de subtiliser des recrues du joueur perdant, fort intéressant pour ainsi renforcer ses équipes...Aussi bon que l'aspect solo du titre, MGS : Portable Ops est aussi un incontournable en multijoueur sur PSP, bravo Konami!
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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