The fountain

Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
vendredi 13 juillet 2007
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Iain Smith, Eric Watson & Arnon Milchan
Scénaristes
Darren Aronofsky & Ari Handel
Compositeur
Clint Mansell
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
2

L'histoire

Trois époques différentes, le XVIe siècle, de nos jours et le XXVIe siècle. Une même personne, Thomas (Hugh Jackman). Un seul but, sauver à tout prix la femme qu’il aime, Isabelle (Rachel Weisz) à qui il ne reste que quelques précieux moments à vivre. Une lutte vaine contre l’inévitable pour éviter d’avoir à faire son deuil ?

Ne me Quitte pas !

Habitué aux œuvres complexes et dérangeantes (Pi, 1999, & Requiem for a Dream, 2001), Darren Aronofsky persiste dans sa voie et signe un film inclassable. Un projet long à mettre en route, mais l’attente en valait la peine. Un thème ultra classique certes, l’amour et la perte de sa compagne, déjà mille fois traité par la machine hollywoodienne. Pourtant l’ancien élève d’Harvard n’a pas son pareil pour tisser des histoires prenantes et fascinantes. Un vrai paradoxe ! En réalisateur cérébral qu’il est, il nous plonge dans l’esprit de ses deux amoureux transis, en faisant ressortir le meilleur de ses acteurs, avec une mention spéciale pour hugh Jackman enfin crédible et bon sans le pelage mutant de Wolverine, et en collant au plus près des personnages pour épier le moindre changement d’expression, la moindre variation de ton. Et pas de risque de voir l’ennui envahir la pellicule, car l’écueil du film intellectuel et soporifique est soigneusement évité. Car tout, finalement, est question de sensation, d’émotion… Porté par des images magnifiques et une réalisation hypnotisante, enveloppé par la musique captivante de Clint Mansell (fidèle présent depuis le premier film), le spectateur se retrouve transporté dans un tourbillon enivrant, semblable au 2001, L'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick (1968).

Un voyage à travers les époques. Une passion illimitée entre un homme et une femme, si forte que le temps et la maladie n’y changeront rien. Leur lien ne cessera d’exister. Ou bien, le passé et le futur ne sont que la matérialisation de l’esprit de Tom, rongé par le chagrin de voir la vie quitter petit à petit le corps d’Isabelle, la fureur de ne pouvoir combattre, lui le talentueux chirurgien, la maladie affaiblissant et détruisant sa femme. Le passé serait un fantasme romantique dans lequel il est un conquistador, au service de la Reine d’Espagne, parti à la recherche de l’arbre de vie censé apporter la vie éternelle. Et le futur représenterait l’intellect de Tom en lutte avec la science pour trouver le remède à la mort qui ne serait qu’une maladie comme une autre et que l’on pourrait alors soigner.

Conclusion

Un film labyrinthe et sinueux aux multiples pistes. Au spectateur de faire sa propre interprétation.  Mais, heureusement, la magie opère sans le besoin de tout comprendre et d’assembler toutes les pièces du puzzle concocté par le réalisateur new-yorkais.  Ne cherchant pas à imposer sa version, il tente plutôt de toucher et de faire ressentir certaines émotions. Le tout avec maîtrise et brio ! Un film unique et inclassable donc. Mais également indispensable dans toute bonne dvdéthèque, surtout au regard des qualités techniques de l’objet.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Parfaite ! Aucun défaut. Des ambiances sombres et froides du passé et du présent jusqu’aux éblouissements d’or et de lumière du futur, réalisés grâce au procédé de la macrophotographie, tout est splendide et magistralement restitué.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1


Parfait ! Des pistes DTS, Dolby digital 5.1 et stéréo proposés en anglais et en français.

 On conseille tout de suite d’éviter les versions françaises. Le doublage, comme d’habitude, est assez catastrophique et les voix sont mixées un peu plus en avant, ce qui gâche un peu l’ambiance mise sur pied par Aronofsky.

 Le DTS fais preuve d’une précision inouïe. On entend chaque petit détail. La dynamique est époustouflante et complète idéalement la force des images. Il rend également justice à la splendide bande-son orchestrée par Mansell.

 Le Dolby digital 5.1 est quasi identique au DTS, avec un peu moins de pêche. Quant à la piste stéréo, la spatialisation est bonne mais la dynamique tout juste correcte.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
99 min
Boitier
Amaray

Menus

Des menus magnifiques, à l’image des films accompagnent des bonus que l’on aurait espéré plus fournis.

Bonus

The Fountain : Mort et Renaissance. Making-of suivant Aronofsky et son équipe suivant les différentes époques et lieux du film. Se concentre sur le tournage, avec de nombreuses répétitions, l’enregistrement de certaines scènes. Très intéressant pour le décryptage de certains effets spéciaux et pour voir le professionnalisme et l’investissement de Jackman dans sa préparation. Idéal pour voir l’envers du décor mais aucune explication n’est apportée pour aider à mieux comprendre le film.

Dans la Tête de Darren : Comparatif Film / Story Board. Court-métrage mêlant des images du story board et des plans du film. Montre bien que dans la tête d’Aronofsky, le film, visuellement, était pratiquement fait avant le tournage. Sympathique mais anecdotique.

Les Effets Visuels.Plusieurs scènes du film décortiquées à partir du story board ou de l’animatic prévus au départ jusqu’au résultat final. Très intéressant, surtout  pour ceux qui aiment savoir comment les choses se font.

Life on a Ship. Une séquence, non retenue, où l’on voit Tom s’affairer sur son vaisseau. Pas de réelle connexion avec le sujet du film. Paraît normal qu’elle n’est pas été retenue.

Bandes Annoncesde Pi, son 1er film, et de The Fountain.

Bonus cachés :
- Se mettre sur Dans la Tête de Darren…, puis flèche gauche. Evolution capillaire d’Aronofsky pendant le tournage du film.
- Se mettre Sur Bandes Annonces puis flèche droite. Sur une musique douce, une suite de plans tournés à partir de la macrophotographie, utilisés pour illustrer visuellement le futur. Très joli mais surtout utile pour animer vos soirées psychédéliques.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage