The Darkness

Genre
Pays
U.S.A (2007)
Date de sortie
vendredi 20 juillet 2007
Durée
900 Min
Plateforme
PS3
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
900 min
Nb Dvd
1
Adaptation vidéoludique de la célèbre BD, The Darkness tentes une intrusion sur nos consoles de salon, et en l’occurrence sur Playstation 3. Doté d’un scénario fabuleux, d’une ambiance et d’un rythme réussis, The Darkness est sans conteste l’un des jeux les plus excitants du moment. Réveillez la bête qui sommeille en vous, succombez au pouvoir de l’obscurité sur PS3…


L’histoire

Jackie Estacado, tueur à gages de la mafia et membre de la famille Franchetti, obéit aux ordres de son ignoble oncle Paulie. Le soir de son 21ème anniversaire, Jackie est soudain possédé par les pouvoirs terrifiants et spectaculaires du Darkness. Si cette créature surnaturelle lui permet de semer le chaos et la destruction, elle a aussi une volonté qui lui est propre. Jackie doit apprendre à contrôler le Darkness qui a pris possession de son corps et maîtriser son pouvoir pour détrôner Paulie et accomplir sa destinée...


Starbreeze, l’étoile montante du jeu vidéo

Déjà aux mains de l’excellent jeu vidéo The Chronicles of Riddick : Escape form Butcher Bay, les développeurs de Starbreeze nous présente cette fois-ci non pas l’adaptation vidéoludique d’un film comme ce fut le cas avec Riddick, mais plutôt d’une bande-dessinée du nom de The Darkness. Nous parlions dans notre introduction d’un scénario fabuleux, et ce n’est pas peu dire puisqu’au lieu de faire appel à des scénaristes extérieurs à cet univers, Starbreeze a plutôt décidé de faire appel au scénariste de la bande-dessinée originale, Paul Jenkins ; et autant vous dire qu’à l’écran la qualité est à la hauteur sinon plus de ce à quoi nous nous attendions, et ce dès la scène d’introduction mettant en scène une course-poursuite musclée avec la police et qui sert de point de départ à une aventure qui vous prendra aux tripes pendants dix à quinze heures. Le personnage de Jackieque le joueur incarne durant ce temps de jeu, est un personnage tout aussi énigmatique qu’attachant ; les développeurs ont d’ailleurs accentué ce côté en faisant découvrir au joueur certains aspects de la vie du personnage au sein de niveau parfaitement calmes, très « Shenmuesque », côté renforcé par les déplacements en métro du joueur à New-York et qui permettent de remporter haut la main ce premier pari. Jackie est l’homme de main de son oncle Mafioso Paulie Franchetti, il a un boulot de jour, une copine, une tante et des amis ; pour lui en Mafioso traditionnel tel que nous les aimons, le respect est primordial et pour se faire respecter en dehors des affaires, il faut éviter de fricoter dans des affaires comme la drogue, et c’est pour ceci que Jackie Estacado s’attire les faveurs et le respect des anciens qui voient en Jackie un potentiel Don…
Passé une vingtaine de minutes de jeu, Jackie va se rendre compte à ses dépends qu’il n’est autre que l’hôte d’une entité maléfique, le Darkness…La légende dit qu’une fois que le Darkness a choisit son hôte, celui-ci sommeille en lui jusqu’à son 21ème anniversaire, et manque de peau Jackie vient justement de fêter ses 21 ans, il va alors découvrir en lui le Diable incarné, une entité contre laquelle il ne cessera de se battre, mais certains rebondissements dramatiques du jeu conduiront Jackie à faire des choix, quitte à sacrifier sa propre vie si c’est le prix à payer.


La Belle et la Bête


Au niveau de la jouabilité du jeu, celui-ci se présente comme un vulgaire FPS ou les séances de gunfights sont les pièces maîtresse du puzzle, mais n’oublions pas le plus important : Le Darkness ayant choisit comme hôte Jackie, celui-ci se voit affublé de pouvoirs pour le moins surprenants…D’une simple pression sur la gâchette gauche, deux monstres aux dent affûtées ayant des liens de parentés avec les Aliens au niveau facial, se mettent à votre service ; pour attaquer rien de plus simple une pression sur la gâchette droite et le joueur contrôle un monstre qui peut se faufiler un petit peu partout pour pouvoir tuer et dénicher les ennemis difficilement accessibles par un tir lointain, celles-ci pourront ensuite se nourrir du cœur de leurs victimes. Mais tout n’est pas si simple, car les pouvoirs de Jackie sont limités par le fait que ces tentacules ne peuvent restés que peu de temps exposés à la lumière, sous peine de voir leurs pouvoirs décroître jusqu'à devenir inutilisables pendant quelques secondes, il faudra donc veiller à tirer sur toute source de lumière pour avoir pleine possession de ces pouvoirs. En parcourant plus le jeu, on pourra par la suite se servir d’une tentacule énorme pour attraper des ennemis ou enlever certains objets gênant le passage, le trou noir qui attire tous les objets du niveau ainsi que les ennemis jusqu’à les faire disparaître et deux pistolets dont nous ne pouvons pas vous révéler l’utilité profonde puisque ce serait vous gâcher une partie du scénario, sachez seulement que le Darkness et ces pistolets sont liés…A côté de ceci, vous pourrez également faire appel aux Darklings, sorte de gargouilles qui ont plusieurs spécialités, vous trouverez donc les Darklings tirant sur toutes sources de lumière, le massacreur, le kamikaze et le mitrailleur ; ces bestioles ne peuvent cependant être utilisés qu’à certains endroits, l’utilisation est donc moindre que les tentacules du Darkness. Au niveau de l’arsenal de Jackie, celui-ci possède deux revolvers mais pourra également se servir d’un AK-47, M16, et de deux Uzis, le strict minimum mais largement suffisant. Les ennemis de Jackie par contre ne sont pas très malins, et ont toujours les mêmes réactions, on ne pourra cependant pas leur enlever le fait qu’ils savent parfaitement tirer sur la cible et ratent rarement leur coup aussi bien à proximité qu’à distance lointaine. On se surprendra donc à utiliser de manière égale aussi bien les armes que les pouvoirs du Darkness, si ce n’est plus pour ces derniers. Si cependant vous préférez une approche plus fine, quand l’occasion se présente évidement, vous aurez le loisir de vous approcher très doucement d’un ennemi pour lui affubler une mort spéciale, un coup de pied le mettant à genoux et une balle dans la tête, ou plus joyeux les deux revolvers sournoisement plaqués contre les tempes de vos ennemis, effets gore garantie. Vous l’aurez deviné, le sang et la violence fon partie intégrante de The Darkness, si l’on met à côté de cela un level-design très inspiré vous obtiendrez un cocktail détonant. En parlant d’ailleurs du level-design, l’aventure est scindé en deux partie, l’une se situant en milieu urbain et qui représente allègrement 60% du jeu, et les 40% restant présentent des niveaux en pleine seconde Guerre Mondiale, vous mettant aux mains avec des allemands zombies très coriaces, et surtout un face à face avec le Darkness lui-même…


The Darkness est un jeu mémorable

Nous pourrions toujours reprocher au titre certaines tares esthétiques, ou bien une IA trop prévisibles, mais ce serait passer à côté d’un jeu qui vaut réellement le détour. Adaptation d’une BD, The Darkness s’impose avec surprise comme l’un des jeux du moment, de par son ambiance, de par son scénario enivrant qui parviendra à vous arracher des regrets une fois le jeu terminé et une jouabilité aux petits oignons. Starbreeze parvient donc à rendre The Darkness comme nécessaire à tout possesseur de Playstation 3.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Starbreeze à pour le coup faiT subir une cure de jouvence au moteur utilisé dans leur précédent titre. On notera tout de même quelques facilités, tel que des animations faciales un peu simplistes ou quelques passages peu inspirés, mais il faut avouer qu'au final esthétiquement parlant le jeu possède un certain charme, surtout si l'on considère la mise en scène très peaufiné du soft. Pas une claque graphique, mais un jeu affichant des graphismes parfaitement dans la moyenne, et compensé par une esthétique probante. Notion spéciale aux filtres utilisés lorsque le Darkness parle au joueur, ou les visions que celui-ci sera ammené à avoir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Encodé en Doly Digital, le sound-design du titre est de très bonne qualité, que ce soit dans la reproduction du timbre de voix, ou bien la dynamique d'ensemble sur les passages mouvementés, Starbreeze à peaufiné son bébé sur ce plan-là. La bande-originale de de The Darkness est également assez surprenante et enchaîne aussi bien les partitions enjouées voir très dynamique, à celle beaucoup plus calme et accentuant à certains moments du jeu ce côté dramatique que vous serez ammené à découvrir. Côté doublage rien à redire, le casting est d'ailleurs composé de Kirk Acevedo pour Jackie (Band of Brothers, Oz), Mike Patton dans le rôle du Darkness(groupe Faith No More)  et Lauren Ambrose (Six Feet Under) pour le personnage de Jenny. Pour les personnages secondaires rien à redire non plus, le registre mafioso étant respecté à la lettre!

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Un mode multijoueur inintéressant au possible, la force de The Darkness réside incontestablement dans le solo. Le joueur pourra d'ailleurs accomplir des missions secondaires, permettant de débloquer différents bonus tel que des planches de la BD, artworks et vidéos.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage