Hairspray

Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
mardi 3 juin 2008
Durée
116 Min
Réalisateur
Producteurs
Neil Meron et Craig Zadan
Scénaristes
Leslie Dixon
Compositeur
Marc Shaiman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
1

Malgré son physique arrondi, la jeune Tracy n’a qu’une idée en tête : danser dans la célèbre émission de Corny Collins. Remarquée lors d’une prestation informelle à l’école, elle devient une star, s’attirant du même coup la jalousie d’Amber, qui régnait jusqu’ici sur le show.

Remake de la comédie Musicale créée en 1968 par John Waters, mais cette fois çi sous l’impulsion d’un John Travolta particulièrement investi, « Hairspray » est une formidable aube à la tolérance. Créée à une époque où la ségrégation était encore de mise aux Etats-Unis, et où la couleur de peau résumait souvent une destinée, « Hairspray » se voulait une fable sur la tolérance. Tracy est volontairement ronde et assume ave bonheur ses formes généreuses, sa mère (jouée à l’époque par le travesti Divine) en est tout le contraire, enfermée par la crainte du regard des autres faces à ses formes particulièrement développées. John Waters utilise volontairement des personnages pas si éloignés de notre quotidien, en les confrontant à la honte plus ou moins assumée d’un pays. A cette époque où les voix de Malcom X, et surtout de Martin Luther King s’unissaient pour mettre fin à la ségrégation, le trublion du cinéma américain de l’époque arrivait avec cette incroyable comédie musicale, où blancs et noirs dansent et s’unissent dans une même ferveur.

En s’attaquant au remake de « Hairspray », le réalisateur Adam Shankman (Baby-Sittor, Treize à la douzaine 2) prenait le risque de sombrer dans une discours ouvertement démago et délavé depuis des lustres. Pourtant, le réalisateur a su magnifiquement garder l’esprit de l’œuvre originale en augmentant le côté décalé du jeu de ses comédiens. Il impose à ses comédiens un jeu volontairement naïf, très proche des comédies musicales, où les sourires sont toujours exagérés, parfois même en contradiction avec l’action. Le réalisateur ose le sur-jeu pour mieux atteindre la justesse de ton. Ainsi l’apparente naïveté du propos devient plus crédible et atteint beaucoup plus le cœur des spectateurs de tous âges.

Et en cela les acteurs jouent à merveille la carte du kitch et se révèlent au public, comme cela est le cas de la jeune Nicole Blonsky qui rayonne littéralement du début à la fin et dont l‘énergie donne envie au spectateur de sauter de son siège et de danser dans la salle. Mais la pléiade d’artistes tels que Amanda Bynes (She’s the man), Zac Efron (High School Musical) ou encore Elijah Kelley (Dance with me) et James Mardsen (Il était une fois) viennent compléter avec brio une distribution déjà prestigieuse comprenant : Michelle Pfeiffer (Ladyhawke, Stardust) dont le retour sous les projecteurs se fait sous le signe de l’autodérision, Christopher Walken (Dead Zone, Arrête moi si tu peux) incroyablement juste en mari innocent et amoureux de son imposante épouse, Queen Latifah (Chicago, New York Taxi) qui se révèle merveilleusement grandiose dans une comédie musicale, sa chanson sur le refus de la ségrégation est à elle seule un véritable grand moment de cinéma. Mais bien évidemment la palme revient à John Travolta (Grease, Pulp Fiction) qui se révèle divinement drôle et poétique dans le rôle de l’immense Mme Tunrblad, enfermée chez elle depuis bien des années par la honte de son physique non assumé. L’acteur, outre les arrangements physiques d’usages, se fait plaisir, et cela se voit. Une composition communicative, tant chacune de ses apparitions est un véritable plaisir pour le spectateur.

Enfin il est important de souligner, aussi, l’excellence de la bande originale composée par Marc Shaiman (Bye Bye Love, La rumeur court…) qui signe là un véritable trésor d’énergie et d’émotion qui rivalise aisément avec Grease.

En conclusion, un comédie musicale rafraîchissante à souhaits, brillante d’ingéniosité et dont le discours porté par une musique énergisante, ne parait pas si désuet que cela. A ne surtout pas rater.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Un peu terne sur certains plans, l’ensemble ne manque tout de même pas de qualité. Les couleurs vives et pastelles qui parsèment le film ne s’affadissent pas et les contrastes restent de très bonne qualité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Forcément, pour une telle bande originale, il fallait quand même une piste sonore qui tienne la route. Et c’est le cas ! La piste 5.1 s’avère d’une efficacité redoutable et les chansons font lever le spectateur sans beaucoup d’insistance. Les dialogues ne souffrent que très peu de la puissance musicale et l’on se prend à rêver que l’exemple soit suivit pour les films d’actions.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Une édition simple qui propose des scènes coupées et alternatives intéressantes pour mieux comprendre le choix narratif du réalisateur. Les bandes annonces VF et VOST du film d’Adam Shankman et celle de la version de John Waters. On en aurait voulu un peu plus quand même !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage