Hardball

Titre Original
Hardball
Pays
Usa (2001)
Date de sortie
mardi 25 mars 2003
Durée
102 Min
Réalisateur
Producteurs
Brian Robbins
Scénaristes
John Gatins
Compositeur
Mark Isham, Michael McQuarn
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Brian Robbins avait déjà réalisé un film dur le sport : American boys (Varsity blues). Ce film avait pour cadre le monde du football Américain.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Allemand
Oui
Oui
Oui
Néérlandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Widescreen collection
Label
Zone
2
Durée Film
102 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

Conor O'Neill voit croître ses dettes de jeu. Un jour, son ami d'enfance, le banquier Jimmy Fleming, lui propose d'être l'entraîneur d'une équipe de jeunes joueurs de base-ball, les Kekambas. Ce job lui permettrait de rembourser ses dettes de jeu. Aux prises avec neuf petits monstres incompétents, Conor vit le pire cauchemar de sa vie. Ces derniers ont pour adversaires les Bua Was, entraînés de façon professionnelle par le très respectable Matt Hyland et que chacun donne gagnants. Conor s'efforce de remplir vaillamment son rôle avec le soutien compatissant de l'institutrice Elizabeth Wilkes, mais les problèmes se multiplient, alors même que son équipe commence à faire corps.

 

Critique subjective

 

Un film de baseball ?

Hardball est un film de genre : « je suis au bout du rouleau et, grâce à mon travail et à mon dévouement, j’arrive à m’en sortir et à devenir quelqu’un de bien ». Cette vision très américaine de l’épanouissement par la réussite professionnelle est le thème principal du film. Ce n’est donc pas, contrairement à ce qu’il semble un film de « baseball », et ce, même si l’on y fait l’éloge de l'esprit d'équipe (des jeunes que tout sépare avancent ensemble en apprenant le baseball vers un avenir meilleur) et a pour fil rouge la participation éventuelle des jeunes suscités a un championnat. Dès le début, en effet, le regard du spectateur se pose sur un Conor au plus bas. Sous la pluie, il avance vers un bar irlandais. On découvre alors ce qui semble le préoccuper. Son regard, jusqu’alors fuyant, se pose sur l’écran de télévision du bar qui diffuse un match de basket-ball. On le sent menacé, il sue, et attends le résultat du match le visage crispé. Jouer pour de l’argent, ça peut briser une vie… Outre cette scène d’introduction, dotée d’un coté moralisateur évident, le film possède un grave problème : il n’y a pas de réelles surprises dans cette histoire plutôt classique basée sur la valeur du « travail rédempteur ». On se doute de la plupart des événements qui vont se produire durant le film : on devine que Connor va réussir à former un vrai groupe avec ces jeunes du ghetto, qu’ils vont devenir une vraie équipe et que, bien sur, il va s’en sortir… Pourtant, malgré ces évidences et ces lieux communs scénaristiques, le film possède une force et un rythme irrésistible.



 

Keanu Reeves

L’une des originalités de Hardball est de nous proposer la participation de Keanu Reeves  Même s’il est vrai que son rôle de coach de baseball dans Hardball est décalé par rapport à ses dernières prestations matricées, il n’est en revanche pas totalement hasardeux et/ou alimentaire. Elevé à Toronto, l'acteur américain a beaucoup pratiqué le hockey sur glace durant ses années de lycée. Il était le gardien de son équipe et était surnommé "Le mur". Cette participation à ce tournage est donc une sorte de retour aux sources.

 

A son sujet, le réalisateur (Brian Robbins) déclare « Tous ceux qui ont travaillé avec Keanu savent qu'il travaille très dur et qu'il est très exigeant avec lui même. Il se criait dessus durant le tournage. »

 

 C’est donc dans la « douleur » qu’il a interprété le rôle de ce joueur paumé sur la voie du pardon. Malheureusement, sa prestation n’est pas très convaincante. La transformation du joueur compulsif en « bon Américain » ne tiens qu’a une « subtile » variation du personnage. Même après ces considérations ironiques, force est de constater qu’il reste quand même de bonnes choses à dire sur ce film.
Les enfants

« C’était la première fois qu'ils faisaient du cinéma. Pendant un an, je crois, on a auditionné des jeunes dans tout le pays. Je voulais des jeunes qui ne fassent pas trop acteurs, du type Broadway. On a donc fini par chercher de vrais gamins en envoyant les directeurs de casting dans les écoles, les églises et les clubs sportifs et on a trouvé des jeunes supers ».

 

C’est ce que dit le réalisateur de ses jeunes recrues pendant les commentaires audio qui lui sont accordés. Ce sont eux la grande force du film. Même si ces personnages secondaires ne sont pas aussi développés que le personnage de « O’Neil » (Ont ils tous des parents ? Que font-ils quand ils ne sont pas sur le terrain ?), ils sont en revanche, à l’image, bien plus « équilibrés » que lui. C’est d’ailleurs d’eux qu’il tire l’énergie nécessaire à son évolution. Ils lui inculquent le sens des responsabilités, de l’amitié…

 

La réalisation

Le film dispose d’un traitement original. A travers le regard des enfants qui, dans le film, habitent la cité ABLA à Chicago, alias la cité Cabrini green, on découvre certaines « réalités sociales » : drogue, règlements de compte, agressions, habituellement absentes de ce genre de films qui exaltent les valeurs nobles du sport et de l’effort. Les quelques scènes durant lesquelles les enfants sont filmés dans leur quartier ont été tournées la nuit, caméra à l’épaule ce qui donne à l’ensemble un côté télé réalité crasseux. Ces images d’une réalité difficile que l’on devine a peine sont à opposer a celle du stade : l’autre monde, celui ensoleillé, où tout est possible. Pour ces scènes de jour, les enfants ont du subir un entraînement spécial. L’ensemble fonctionne à merveille. Les scènes de baseball sont plutôt réalistes et disposent d’un montage rythmé. Les jeunes acteurs sont naturels et attachants.

 

 « Je savais que ce serait difficile avec 10 jeunes sans expérience…Les gamins, on ne les a que quelques heures par jour... On les a donc mis trois semaines en ''Mini camp''. Tous les matins, ils suivaient des cours de comédie avec Bob Krakower (responsable du casting sur Varsity Blues). Il leurs a appris les bases. Puis ils jouaient au baseball avec Mark Ellis, qui leur enseignait la mise en scène des match ».
 
Un dernier mot:

 "Hardball" n’est pas un film d’une originalité déconcertante. Par contre, c’est un film plutôt sympa, doté d’une réalisation efficace et d’une bande son « rap » plutôt sympathique. Paramount nous propose, de plus, un dvd doté d’une bonne qualité vidéo et de pistes audio de bonne facture. L’ensemble est fournit avec quelques bonus qui pourront satisfaire les fans du film.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1


Le film nous est présenté au format 1.78 :1 anamorphique. Le master est de bonne qualité : on ne déplore qu’une ou deux petites griffes sur la pellicule utilisée. Les couleurs sont très belles mais parfois un peu pales. La définition est bonne et la compression ne laisse apparaître que très ponctuellement des zones dans lesquelles ça grouille un peu. L’ensemble est plutôt bon.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1


L’édition dispose de pistes dolby digitale 5.1. Comme prévu, ce n’est pas un film d’action, pas de pistes son “démonstratives” comme celles d’autres titres. Non, ici, on se limite à retranscrire les ambiances de rue, ou de stade. De temps en temps, la Bande Originale du film se voit, très sporadiquement, spatialisée. La plupart du temps, le son n’est distribué que par les enceintes avant. Les dialogues sont clairs et compréhensibles.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Packaging :

Un boîtier « Amaray » classique, doté d’une jaquette essentiellement noire. L’arrière porte les informations habituelles ainsi que deux trop petites photos du film. C’est ni moche ni beau, juste un emballage…

 

Interactivité :

Le menu principal est animé: des cartes de baseball des joueurs de l’équipe du film « tombent » sur votre écran de télévision. La navigation est simple, l’interface graphique classique.

 

Les Bonus

Nous pouvons noter, à propos bonus, le bel effort des éditions Paramount qui nous proposent plusieurs suppléments d’intérêt relatif mais qui font de ce dvd un « must have » pour les fans du film.

 

 

“Harball” le Making Of

Un petit making of de 12 minutes qui mal heureusement se limite pendant toute sa première partie à juste nous re-présenter l’histoire. C’est dommage, surtout quand on vient juste de voir ou de revoir le film. Dans la seconde partie, on découvre certaines images volées des acteurs et de l’équipe technique sur les lieux du tournage ainsi que quelques petites interviews. La compression est très moyenne mais le son, stéréo, est satisfaisant.

 

Commentaires de réalisateur Brian Robbins et du scénariste John Gattins

Il ne s’agit pas ici de nous proposer un commentaire en forme de leçon de cinéma. En effet, bien peu d’informations techniques nous sont données. En fait, il s’agit plutôt d’un assemblage plutôt sympathique dans le ton donné d’anecdotes de tournage concernant essentiellement les enfants et le fait de travailler avec Keanu Reeves. L’ensemble est sous-titré en français et dispose d’un son Surround.
Scenes coupées:

Elles nous sont livrées sans explications. Pourquoi les avoir retirées du montage ? Quelle place aurait-elles pu prendre dans le film ?

Mais aussi :

La bande annonce, trois publicités pour le film et le vidéo clip du titre “Hardball” par Lil Bow Wow.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage