Un monde à nous

Genre
Pays
France (2008)
Date de sortie
jeudi 26 mars 2009
Durée
87 Min
Réalisateur
Producteurs
Alain Chabat
Scénaristes
Frédéric Balekdjian et Fabien Vehlmann
Compositeur
Erwann Kermovant
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1

Noé entre en 6ème en même temps qu’il découvre une nouvelle ville et une nouvelle maison dans laquelle il vient d’emménager avec son, père, Marc. Coaché par ce dernier, Noé assume un entraînement intensif de sport de  combat. Et Marc n’hésite pas à le mettre en situation d’attaque. Ils sont en danger et il doit être prêt à répondre à la moindre agression.

Edouard Baer dans un film sombre mettant en scène un père et son fils, plongés dans une histoire qui semble les dépasser, ne manque forcément pas d’intérêt, surtout lorsque le rôle que tient le comédien, met en avant beaucoup ses silences que la verve, qui a fait sa réputation. Quand en plus, le réalisateur est déjà responsable du très réussit « Les mauvais joueurs», on redouble d’intérêt. Et la suite nous donne raison, car « Un monde à nous » est un film sombre sur l’errance de la culpabilité, et sur la gestion du deuil. La père et le fils se retrouvent pris dans un tourbillon où l’un entraîne l’autre au cœur de ses propres démences, jusqu’à toucher les frontières du non retour. Un film sombre disais-je, mais surtout solide et parfaitement mesuré pour susciter l’intérêt du spectateur, et ainsi le plonger dans un thriller où une petite lumière tente inexorablement de percer. 

En cela le film est intéressant, car son scénario s’efforce de ne garder  que l’essentiel, pour ne pas embrumer le spectateur par des détails dont on se fiche finalement totalement, à savoir le travail de Marc, depuis combien sont-ils en errance ? Le scénario de Frédéric Balekdjian et Fabien Vehlmann plonge au plus profond d’une paranoïa dont on n’arrive jamais réellement à savoir si elle est justifiée ou non. Suffisamment pesante, la trame ne laisse jamais l’esprit du spectateur au repos, bien au contraire, elle le force à chercher les indices qui amèneront à une fin, un peu pataude certes, mais finalement assez logique.  

La grande surprise réside tout de même, dans la composition impeccable et saisissante du duo que forment Edouard Baer (Le bison et sa voisine, Astérix et Obélix Mission cléopatre) et le jeune Anton Balekdjian, fils du réalisateur. Les deux comédiens se complètent aisément et donnent un duo incroyable de tendresse et de tension. Edouard Baer, magnifie son personnage de père paranoïaque, rongé par le deuil, toujours à la limite de la folie. Le comédien se détache totalement de ces personnages précédents à la verve facile, au sourire malin et la présence volée. Ici, il donne une composition tout en retenue. Pas de mots pour renforcer le charisme de son personnage, pas de grands gestes, juste un corps qui montre la souffrance d’une vie que son esprit lui impose. Une vie de crainte et de stress permanent. Edouard Baer offre ici sa plus belle prestation. Quand au jeune, Anton Balekdjian, sa composition laisse présager, une carrière incroyable, car le jeune garçon fait preuve d’une maîtrise surprenante pour son âge et d’une grande justesse dans sa composition.

En conclusion, « Un monde à nous » est une réussite à tous les niveaux, qu’il est bon de découvrir, si cela n’a pas déjà été fait.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Légèrement granuleuse, l’image est tout de même de très bonne qualité. Les couleurs forcées pour donner une ambiance lourde et tendue sont de très bonne tenue et les contrastes permettent de donner un relief à la hauteur de ce que voulait le réalisateur, pour refléter l’atmosphère de son film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Une piste 5.1 un peu faiblarde, mais qui offre de véritables surprises lorsque la tension monte dans le film. La spatialisation et la dynamique de l’ensemble sont de bonne qualité et l’on persiste à préférer la piste 5.1 de la piste Stéréo, qui laisse un peu sur sa fin.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray
Un making of assez conventionnel, mais qui permet de mieux comprendre les choix du réalisateur, tant dans les comédiens que dans les lieux et ambiances. Puis le film annonce.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage