C’est la dernière année au lycée de Beverly Hills. Brandon, Brenda, Dylan, Kelly, Donna, Andréa, David et Steve n’ont jamais été aussi proches et s’apprêtent à prendre des décisions cruciales pour leur avenir.
On pourrait dire aussi que cette troisième saison est aussi celle du changement, et même du grand n’importe quoi, parfois ! Comme en l’occurrence ce voyage à Paris qui, dans les premiers temps semble être l’occasion idéale pour défaire ce qui avait été noué dans la saison précédente. Mais c’est surtout aussi une vision totalement archaïque de notre pays, qui même sans être chauvin finit très rapidement par agacer. Notamment dès le départ avec l’intervention du chauffeur de taxi grognon et fumeur, puis des images intermédiaires datant des années 70, ou encore des décors aussi crédibles qu’une montre au poignet d’un gaulois, et j’en passe et des meilleures. L’image est désastreuse, et rend du coup les premiers épisodes définitivement peu crédibles et par ricochet peu intéressant, car on ne croit ni aux romances naissantes, ni aux ennuis des protagonistes.
Pour le reste de cette troisième saison, les scénaristes tentent un renouveau, en mélangeant les genres et en faisant naitre des tentations dans les pattes de nos richissimes héros. Donnant ainsi, du grain à moudre pour les personnages principaux et particulièrement Brenda et Dylan qui connaitront un véritable cyclone dans leurs relations. Mais cette fois-ci, les thèmes abordés seront aussi plus consistants, plus profonds. On y verra ainsi des sujets aussi variés que : Le racisme, le Handicap, l’addiction, les jobs d’été, etc.…Cette nouvelle année se décide à parler d’autres sujets que le quotidien bien rangé de nos héros, mais plutôt de problèmes de société en pleine mutation.
Alors ne nous affolons pas non plus, « Beverly Hills saison 3 », n’est pas une œuvre philosophique. La série n’a pas changé la face du monde, mais a eu le mérite de tenter une approche différente et d’amener ses héros autant que ses fans à se poser les bonnes questions. Et même si les ficelles utilisées sont parfois un peu simplistes, elles ont le mérite d’utiliser la série différemment.
En conclusion, cette troisième saison oscille entre ridicule et renouvellement, entre banalité et faits de sociétés. Une nouvelle année qui amorce des changements radicaux dans les intrigues à suivre. Dommage que le ridicule des premiers épisodes gâche dès le départ la fête.