Quatre amies (Yasmin, Jade, Sasha, et Cloe) découvrent ensemble l’univers du lycée et ses nouvelles règles. De quoi mettre leur amitié à rude épreuve.
Le résumé est aussi misérable que le film est pitoyable. N’allez pas chercher à trouver une seule bonne idée dans ce film, aussi appettissant qu’une cuillère d’huile de foie de morue. L’histoire tient sur une feuille de papier toilette et la mise en scène est aussi adroite qu’une poule venant de trouver un couteau. Rien n’est à garder, tout est à jeter. A commencer par les idées aussi misérables que dénuées d’originalité.
Pour cela prenez tous les teens movies du genre : High School Musical et consort… retirez les chansons, enlevez la fraicheur de certains, et surtout gardez toutes les mauvaises idées et autres stéréotypes malsaints et vous obtiendrez un meilleur film que Bratz. Car il faut le dire maintenant haut et fort : IL Y EN A MARRE DES BLONDES ODIEUSES !!! Cette caricature systématiquement présente dans ce type de film devient à la longue particulièrement navrante, encore plus quand le film est aussi mauvais que celui-ci. Il semble que dans l’esprit des scénaristes, en manque de revenu, la jeune fille blonde soit obligatoirement odieuse et malsaine, et que la jeune fille brune soit obligatoirement gentille et intelligente. Si encore on pouvait espérer un peu de profondeur dans tout cela, mais non rien… les personnages sont aussi lisses qu’un spaghetti pas cuit. Même le casting ne semble pas à la hauteur du projet, qui déjà ne sentait pas la rosée matinale.
Toutes ces jeunes filles s’empêtrent dans un surjeux constant, et ne parviennent jamais à nous embarquer dans leur histoire. Dès les premières minutes du film, on les plaint de suivre tout ce qu’il y a eu de pire dans ce type de film. Et on arrive même à se poser avec horreur une question : Mais qu’est-ce que Jon Voight est venu faire dans cette galère ? Car même la faim ne parvient pas à justifier sa présence.
Vous comprendrez aisément qu’il n’est point nécessaire d’en rajouter plus tant ce film est épouvantablement mauvais et que sa sortie directe en DVD, est une preuve supplémentaire du nauffrage artistique de ce film. Le réalisateur Sean Mc Namara (Blondes pour la vie) nous donne là une œuvre sans âme, emplie de poncifs aussi pénibles que sans intérêt et vus des milliers de fois dans des œuvres bien meilleures que celle-ci. Un film tout juste bon à faire patienter dans une salle d’attente de médecin, et encore …