Le premier cercle

Genre
Pays
France (2009)
Date de sortie
mercredi 9 septembre 2009
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Christine Gozlan et Alain Terzian
Scénaristes
Laurent Tuel, Laurent Turner, Simon Mataïrou
Compositeur
Alain Kremski
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1

Pour Milo Malakian, « Le premier cercle » c’est sa famille, ses racines, c’est-ce que l’on ne transgresse pas, là où l’on est sûr des siens. Milo est prêt à passer les rênes du clan à son héritier direct, le seul qui lui reste : Anton. Mais celui-ci aspire à une autre vie. La relation secrète qu'il vit avec Elodie, lui a ouvert les yeux sur le monde violent et sans issues de son père. Il doit sortir de ce cercle.

Après s’être essayé à l’humour très noir dans « Le rocher d’Acapulco », puis aux fantastiques avec « Jeu d’enfants » et enfin à la comédie, en réalisant le très bon « Jean-Philippe », Laurent Tuel revient avec un thriller, particulièrement méthodique (Trop ?), n’hésitant pas à faire référence aux films des années 50. D’un style très pointu, l’image de ce film, est la première chose qui surprend. Des couleurs très prononcées, toujours entre le gris clair et le gris foncé, lorsque l’on est dans l’univers de Milo et entre le jaune et l'orange lorsque l’on plonge dans l’univers d’Anton. Le film devient intemporel et presque marginal. Rares sont les films, d’ailleurs, dont l’esthétique est à ce point soignée, pour mieux rendre palpable et parfois même virtuels les lieux et ambiances du film.

La mise en scène du réalisateur, est d’ailleurs à l’image de son film très soignée (Trop ?), et cela se voit à l’écran. Mais seulement, beaucoup soigner sa mise en scène peut, parfois, nuire au rythme de l’ensemble. Car il faut quand même le dire, la réalisation de Laurent Tuel se veut très contemplative. On prend le tend du regard, on utilise le temps pour mieux le confondre dans l’espace, on tisse sa trame à la manière d’une araignée qui salive d’avance de ce qui viendra se prendre dans la toile. Sauf que pour le coup, c’est le spectateur qui se prend le pied, mais surtout dans le tapis. Car l’ambiance assez froide du film, ne parvient pas à plonger le spectateur au cœur d’une trame, qui promettait pourtant de grande chose. Car, mis à part quelques soubresauts, le film ne parvient jamais à trouver le rythme idéal pour tenir en haleine le spectateur. Car le réalisateur semble avoir oublié que le rythme reste l’élément principal d’un thriller. Car au bout de 45 minutes de film on commence à trouver le temps long, et le film ne semble jamais vouloir trouver une véritable vitesse de croisière.

Et la distribution, aussi talentueuse soit elle, ne parvient pas à sauver le bateau. Jean Reno (Léon) sait jouer le méchant patriarche à merveille, et son regard froid nous le prouve encore. Mais on le voit, justement un peu trop souvent ce regard. Gaspard Ulliel (Jacquou le Croquant) aime beaucoup la douce Vahina Giocante (Bellamy), mais leur scènes sont ultra stylisée et beaucoup trop lentes pour ne pas empêcher un bâillement chez un public, quelque peu circonspect.  Même Sami Bouajila (Indigènes) n’arrive pas à instaurer une réelle tension dans le film, alors que son rôle de flic est certainement le plus déterminant de tous. 

Assurément, Laurent Tuel a du talent, mais son coup d’essai sur le thriller est un coup manqué, car « Le premier Cercle », ne parvient pas convaincre le spectateur. Et par pitié, « Arrêtez de vous excuser d’avoir choisi la communauté Arménienne, comme toile de fond de votre histoire ! Francis Ford Coppola a utilisé la communauté Italienne, pour le Parrain et cela n’a froissé personne ! »

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image forcément très belle qui donne tout son sens au film. Le style visuel du réalisateur est brillant de beauté, notamment grâce aux contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble . Une véritable réussite, qui a pour bon goût de mettre en avant le travail méthodique de l‘équipe du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Une piste 5.1 surgonflée, presque autant que la piste DTS, qui plonge littéralement le spectateur dans le film. On regrettera tout de même, parfois une prise en avant des effets spéciaux et parfois des musiques, notamment dans la scène de la boite de nuit, où l’on est obligé de prendre la télécommande pour ne pas réveiller le quartier.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Des bonus particulièrement décevant, puisque nous n’avons droit qu’à des interviews impersonnels des comédiens. Une véritable déception !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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