Planète 51

Planète 51 sort en DVD chez TF1 Vidéo pour offrir une distraction à toute la famille. Une production Européenne qui fait honneur au vieux continent.

La vie est paisible sur la planète 51, recouverte de petits homme verts vivant dans l'ambiance de nos années 50. Mais le jour où débarque Chuck, un astronaute humain, c'est la débandade sur la planète qui prend ce débarquement comme une invasion. Toute l'armée se mobilise et seul Lem, un habitant de l a planète 51 plus malin que les autres, va tenter de sauver l'astronaute humain de sa cavale, avec l'aide de Rover, l'engin extra-véhiculaire humain, mais aussi avec l'assistance de ses amis locaux.

Planète 51 fait bien évidemment référence à la Zone 51, base sécrète des Etats Unis sensée abriter les vestiges du crash de Roswell. L'univers dépeint est acidulé et bon enfant. On y retrouve tous les codes des années 1950, de la musique aux décors en passant par les véhicules et les modes de vie. Pour ces habitants, Chuck est perçu comme le prélude à une invasion d’aliens menaçants prêt à leur dévorer la cervelle.

Produit par des studios espagnols et scénarisé par Joe Stillman (Shrek 1 & 2), le film d'animation en images de synthèse n'a rien à envier aux productions récentes de Dreamworks ou de Pixar. L'humour omniprésent mêle quiproquos, gags et situations comiques qui s'enchainent avec de nombreux clin-d'oeil aux grands hits de science fiction du cinéma américain : E.T., Apollo 13, Terminator, 2001 l'odyssée de l'espace, Star Trek, Alien, Star Wars et bien d'autres. Si le film perd un peu de rythme en milieu de projection, il retient globalement l’attention et constitue une distraction amusante

Une œuvre désaltérante, empreinte de nostalgie et d'humour, qui se regarde sans effort entre petits et grands. Les reprises de Bowie, Presley, et bien d'autres côtoient les répliques de second degré doublées en français par Vincent Cassel et Igor et Grichka Bogdanoff. Les graphismes de haut niveau démontrent que le vieux continent a de quoi rivaliser avec les super productions américaines du genre. Un très bon film, pour toute la famille.

Servi en 16/9 compatible 4/3 - 2.35, Planète 51 bénéficie d'un trasnfert très propre et d'une signature graphique très proche de celle établie par Dreamworks dans ses oeuvres de synthèse. Le résultat, plus gros budget de film d'animation jamais produit en Europe, est à la hauteur des attentes d'un public toujours plus exigeant. L'animation, les mimiques des personnages, les décors, les gadgets, les accessoires, tout est peaufiné à souhait, jusqu'au menu interactif et on se félicite d'être Européen quand on constate le niveau du résultat final.

Drôlissimes, les dialogues sont interprétés avec grand talent, qu'il s'agisse de la VO ou de la VF. La piste audio est servie au choix en DTS 5.1 ou Dolby Digital 5.1, quelle que soit la langue choisie. On se régale de la distribution incroyable de la VO et l'on regrette un peu que la corresponcance des voix française de ces stars n'ait pas été respectée dans le doublage francophone, très correct au demeurant. Côté partition, c'est un bonheur pour les oreilles de redécouvrir à travers des reprises inédites les plus grands tubes résolument Rock que nous connaissons tous.

Cette édition DVD propose quelques bonus constitués la plupart du temps de brêves incursions, sans proposer de piste isolée de commentaire.  "Cours Rover cours : à toi de jouer " est un jeu inédit et exclusif qui se joue avec la télécommande et dans laquelle on guide le petit Rover à travers trois niveaux pour délivrer Chuck. A réserver au plus jeunes. On trouve ensuite "Origins : comment tout à commencé" une séquence de la même trempe que le film, d'une durée de 2'50 qui explose la genèse de l'histoire, quand un chasseur d'OVNI tentait de prouver l'existence de vie extra-planète 51.

"World : visite la planète" est une ballade de 2'40 au coeur de l'univers de Planète 51. Il s'agît toujours d'une scène en image de synthèse aussi bien finie que le film, qui nous montre les décors qui fourmillent de détails. Une très belle façon de rendre honneur au travail des artistes numériques. "Making Of : en direct de la planète" est une séquence encore plus longue 11'26 qui donne la parole aux acteurs de doublage (Dwayne Johnson "The Rock", Justin Long, Jessica Biel, Sean William Scott, Gary Oldman, John, Cleese ) qui nous livrent leur compréhension du personnage qu'ils ont eu à doubler. Un tour d'horizon de l'incroyable casting américain qui s'est prêté au jeu du doublage et exprime ici son enthousiasme.

"Scènes coupées" 2'34 présente, comme son nom l'indique quelques séquences ôtées du montage mais totalement finalisées. "Multi-vues" 14'52 est l'une des plus grosses séquence. Elle présente, sur l'écran divisé en quatre, l'évolution nécessaire entre le story board d'origine jusqu'à l'image finale. Un document qui petite de mieux appréhender le travail de création d'un film en images de synthèse. "Doublage des voix" 3'02, est consacré encore une fois au travail de doublage, tandis que "Galerie de personnages" est un diaporama interactif qui présente les différents personnages de l'histoire ainsi que leur biographie.