Steven Seagal Lawman

Titre Original
Steven Seagal Lawman
Genre
Pays
Etats-Unis (2009)
Date de sortie
mercredi 1 décembre 2010
Durée
140 Min
Réalisateur
Producteurs
Joe Venafro
Compositeur
Paul Brill
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
140 min
Nb Dvd
2

Avant-propos :

Précisons tout d’abord que le présent DVD contient sept épisodes (d’une durée d’environ vingt minutes chacun) dont voici les titres :

- Episode 1 : La voie des armes

- Episode 2 : Bluesman

- Episode 3 : Nuisance souterraine

- Episode 4 : Les leçons du maître

- Episode 5 : Opérations spéciales

- Episode 6 : La loi de la rue

- Episode 7 : Attention chiens méchants

A noter qu’il ne s’agit pas d’une intégrale de la première saison de Lawman (qui comprend treize épisodes au total) mais d’une « Saison 1 – Volume 1 ».

L’histoire :

Occupant la fonction de sheriff adjoint réserviste, Steven Seagal contribue à maintenir l’ordre dans la ville de Jefferson Parish en Louisiane.

Critique subjective :

Lorsqu’il n’enchaîne pas les DTV en Europe de l’Est (laissant souvent une doublure faire le gros du travail pendant qu’il s’acoquine avec les prostituées locales), qu’il ne s’empiffre pas d’andouillettes (Panda Vigoureux n’a jamais été aussi gras), qu’il ne chante pas le blues (ce qu’il fait avec un talent certain), qu’il ne défend pas de grandes causes (l’environnement, les animaux, le Tibet), qu’il ne parraine pas une nouvelle boisson énergisante (Steven Seagal’s Lightning Bolt), qu’il ne trempe pas dans des affaires louches (relations troubles avec la mafia), qu’il n’est pas poursuivi pour harcèlement sexuel (affaire classée sans suite) et qu’il ne remonte pas la pente devant la caméra de Robert Rodriguez (Machete), Steven Seagal est aussi policier pour de vrai.

« My name is Steven Seagal, right Steven Seagal … deputy sheriff ». A la fin des années quatre-vingt, Saumon Agile a été sollicité par le sheriff de Jefferson Parish (Louisiane) pour familiariser les policiers locaux avec la pratique des arts martiaux (rappelons que Steven est septième dan d’Aïkido). En échange de ces enseignements, il a pu accéder à la fonction de sheriff adjoint réserviste, fonction qu’il occupe donc depuis une vingtaine d’années.
Plus qu’un COPS avec l’ami Steven, Lawman est surtout un reality show à la gloire du policier Seagal. Maître zen, philosophe ayant atteint un niveau d’élévation spirituelle inégalé, le Casseur de bras fait logiquement mieux que tout le monde et en remontre sans cesse aux policiers professionnels, notamment grâce à son œil de lynx (effets spéciaux et montage à l’appui), radar magique qui lui permet de tout anticiper (« Watch the hands ! »). Flic hors du commun, Steven Seagal est encore bien plus que cela, ce que la série met un point d’honneur à démontrer, nous dévoilant Panda Audacieux en train d’enseigner les arts martiaux aux gardiens de la paix, d’honorer la mémoire d’un défunt collègue, de participer activement au dressage de ses deux chiens (chargés de défendre la maison lorsqu’il est absent), de rendre visite à des enfants malades et de donner des concerts de charité.
Le sommet de la série est atteint lorsque Seagal, grand collectionneur d’armes, démontre son exceptionnel talent de tireur en « décapitant » des cotons-tiges au  pistolet, enflammant une allumette en la frôlant d’une balle (!) et en tirant plusieurs fois dans le même trou. Son secret ? « You don’t push the air, you pull the air ».
Hypnotique et jubilatoire, le show nous présente le personnage de Seagal dans toute sa démesure, bouffi de vanité mais attachant.

Verdict :

Titillant le beauf qui sommeille en chacun, Steven Seagal Lawman se pose comme un plaisir coupable. Un plaisir tout de même.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Une image de facture parfaitement adaptée. On retrouve, nécessairement, tous les éléments inhérents à un programme de cet acabit (COPS est passé par là), à savoir un grain vidéo assez prononcé, une définition parfois un peu limite et des couleurs souvent baveuses. L’esthétique du show est donc préservée à l’écran.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0

Frontal et nerveux, le Dolby Digital 2.0 se montre très efficace. Gros bémol toutefois : l’absence de version originale sous-titrée. Dommage de ne pouvoir pleinement profiter du timbre rauque de Steven. Sa voix est ici reléguée en arrière-plan, derrière le doublage français. Pas glop.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray

- Versions longues de plusieurs séquences et images inédites avec les bonus Le club de tir (2 minutes), Concert de bienfaisance (3 minutes), Les arts martiaux (3 minutes), Steven forme les nouvelles recrues (3 minutes), L’expérience des armes (2 minutes). Des suppléments qui prolongent le plaisir.

- Bandes annonces (6 minutes) : Cargo, Killing room, The door.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage