Avant-propos :
Précisons tout d’abord que le présent DVD rassemble six épisodes (d’une durée d’environ vingt minutes chacun) dont voici les titres :
- Episode 08 : Lutter contre la drogue
- Episode 09 : L’héritage d’Harry Lee
- Episode 10 : Légitime défense
- Episode 11 : Médecine chinoise
- Episode 12 : Survivre pour reconstruire
- Episode 13 : La dernière patrouille
A noter qu’il s’agit ici de la seconde partie de la saison 1 de Lawman, les sept premiers épisodes ayant été édités précédemment.
L’histoire :
Occupant la fonction de sheriff adjoint réserviste, Steven Seagal contribue à maintenir l’ordre dans la ville de Jefferson Parish en Louisiane.
Critique subjective :
Après la sortie du premier volume de la série de téléréalité Lawman (voir critique), voici donc la suite des aventures de Steven le policier, Saumon Agile étant aussi sheriff adjoint à ses heures. Bad boys, bad boys, what you gonna do ? What you gonna do when Steve come for you ?
Construits à l’identique, les épisodes de Lawman alternent missions sur le terrain et tranches de vie. On commence avec les rondes de Seagal et de ses collègues policiers (tous bedonnants), des patrouilles nocturnes au cours desquelles il ne se passe finalement pas grand chose ... et toujours à peu près la même chose (arrestations pour possession de drogue ou détention illégale d’arme à feu). Frustrant en comparaison avec les DTV du père Steven, pas même l’ombre d’un cassage de bras pour de vrai. Quant au reste du show, il s’emploie à nous montrer Panda Audacieux impliqué dans des activités ayant un rapport plus ou moins direct avec ses fonctions de policier : exercices de mise en situation pour se préparer à un possible cas de légitime défense, hommage à un supérieur disparu, intervention dans un centre de désintoxication, aide aux victimes de l’ouragan Katrina, promotion de la médecine chinoise (encore un domaine où Seagal est un grand expert …), préparation d’un tournage (A dangerous man). Cerise sur le gâteau, le Mojo Priest ne manque jamais une occasion de disserter sur le sens de la vie et nous gratifie de citations mémorables. Confucius n’a qu’à bien se tenir.
Véritable entreprise promotionnelle à la gloire du citoyen Seagal, Lawman nous montre un Saumon Agile apparaissant tel qu’il se voit : policier émérite, star internationale toujours au sommet de sa carrière (sic), maître zen qui a tout compris aux mystères de l’existence, artiste martial d’exception, pilier de la vie associative. Une vision biaisée qui occulte consciencieusement tous ses côtés troubles. Imbu de lui-même, bouffi d’orgueil, Fat Steve apparaît ainsi comme un personnage bigger than life, fascinant à sa manière.
Verdict :
Beauf, ultra américain, Steven Seagal Lawman n’en reste pas moins un spectacle distrayant, presque hypnotique.
- Bonus : Une poignée de scènes coupées avec Les conséquences de Katrina (3 minutes), Le chien policier (3 minutes), La philosophie du flic (3 minutes), Barbecue (3 minutes), Le système « FATS » (3 minutes), Les enfants (2 minutes), La chanson Chasin’ the bad guys (3 minutes), L’album Mojo Priest (2 minutes). Autant de réjouissantes tranches de vie « seagaliennes », on en redemande.
- Bandes annonces (6 minutes) : Shoot, The experiment, Game of death.