Princess Bride

Genre
Pays
USA (1988)
Date de sortie
mardi 1 mars 2011
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Rob Reiner et Andrew Scheinman
Scénaristes
William Goldman
Compositeur
Mark Knopfler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1

Que peut bien faire un petit garçon cloué au lit par la grippe ? Sinon subir les idées farfelues de son grand-père, qui a décidé de lui lire une histoire de princesse : Au moyen-âge, dans le pays imaginaire de Florin, la belle Bouton d’or se languit de son grand amour disparu en pleine mer quelques 5 années auparavant. Par dépit elle accepte le mariage avec le prince Humperdink, pour qui elle n’éprouve aucun amour. Mais peu avant son mariage, elle est enlevée par trois bandits.

Alors qu’il commence a se faire une véritable réputation de réalisateur de talent avec des films tels que « Spinal Tap » ou encore « Stand by me », Rob Reiner décide de réaliser un film fantastique avec une princesse et un prince charmant. L’entreprise semble commune, mais le réalisateur a décidé de s’inspirer des plus grands comiques qu’il a pu fréquenter durant sa jeunesse et principalement Mel Brooks (Les producteurs). « Princess Bride » est un film qui prend définitivement le spectateur à contre-pied en mêlant deux histoires et en n’hésitant surtout pas l’anachronisme, avec parfois son langage châtié, et ses situations drôlement surjouées. La réalisation de Rob Reiner se veut précise et parfois même académique, mais elle n’hésite pas à prendre certaines libertés pour ne pas sombrer dans le film de princesse classique. Le réalisateur pousse ses acteurs à se moquer d’eux-mêmes tout en gardant le romanesque des films d’Errol Flynn, et trouve ainsi une subtile alchimie entre le burlesque, le romanesque et la caricature.

D’ailleurs, le réalisateur n’hésite pas à avoir recours aux effets spéciaux les plus rudimentaires, comme les rats qui semblent tout droit sortient de « Dark Crystal » de Jim Henson et Franck Oz, donnant ainsi à son œuvre, une âme propre et pleine de subtilité auxquelles les enfants adhèrent dès les premiers instants pour ne jamais s’en lasser. « Princess Bride » est aussi brillant d’inventivité dans son scénario simple et efficace que dans sa distribution.

Et le couple que forme Robin Wright (Jeux de Pouvoir) et Cary Elwes (Saw 3D) en est la preuve la plus évidente. Les deux acteurs rivalisent de justesse et forment ainsi un duo glamour et  amusant comme rarement cela s’était produit à l’ecran. Les petites filles s’identifient sans aucune hésitation aux allures de Barbie de la princesse et les garçons n’hésitent pas à reproduire les exploits du héros. Mais la distribution ne se limitant pas aux deux acteurs, il est bon de saluer un casting inventif et juste, qui passe par Billy Crystal (Mafia Blues) ou encore André le géant. Le réalisateur a donné une essence propre à son film en misant sur une distribution de grande qualité.

En conclusion, « Princess Bride » est un film de princesse qui n’hésite pas à prendre son public à contre-pied pour y trouver plus de cohérence et offrir ainsi aux spectateur une œuvre originale, qui s’éloigne, sans en délaisser les codes, des mise en scène classique. Un véritable plaisir à déguster en famille et sans modération.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les  contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble  Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens au film, notamment lors de l’utilisation des effets spéciaux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans la scène des marais de feu. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste brillante et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos héros.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Un making of qui n’hésite pas à faire dans le nostalgique et qui ose l’hommage à André le Géant. Puis une featurette autour du film et des bandes annonces. Pas de quoi sauter au plafond, mais cela est toujours mieux que rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Court Metrage