The Princess Bride

Titre Original
The Princess Bride
Pays
USA (1987)
Date de sortie
mercredi 29 janvier 2003
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Reiner - Scheinman
Scénaristes
William Goldman
Compositeur
Mark Knopfler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Antoine Imhoff
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


Les inconditionnels de "Princess Bride" (dont le titre ne fut jamais traduit en français) se reconnaissent entre eux en déclamant d’un air entendu des dialogues du film : « Ce n’est pas parce que personne n’a survécu avant nous que nous n’y arriverons pas », « Si je ne retrouve pas la princesse, je serais bien emmerdé », « Les Rongeurs de Taille Inhabituelle ? Ca n’existe pas… GRRAAAOUUAA », « Mon nom est Inigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare-toi à mourir » et bien sur le désormais célèbre « Comme vous voudrez… »

L’histoire est tirée d’un livre (célébrissime dans les contrées anglo-saxonnes et bien sur totalement inconnu par chez nous…) de William Goldman, qui a également écrit l’adaptation scénarisée.  Pour l’occasion Rob Reiner a réuni une pléiade d’acteurs talentueux : Chris Sarandon, Billy Crystal, Christopher Guest…

 

Une histoire ciselée telle un joyau, un réalisateur brillant, de bons acteurs et une bande son composée par Mark Knopfler… Parfois cela ne suffit pas. Trois éléments à mon sens ont sans aucun doute participé de l’alchimie réussie : le genre, l’humour et …l’inspecteur Columbo !

 

« The Princess Bride »  se rattache à la grande tradition des films de cape et d’épée et, de ce fait, a l’honneur d’accéder au statut envié de film intemporel (malgré la scène du jeu vidéo du début du film…). En effet ce genre, inauguré avec Alexandre Dumas en littérature, ne connaît pas de désaffection : on en veut pour preuve le succès du « Seigneur des anneaux » et bien entendu de la Guerre des Etoiles avec ses chevaliers et ses épées ! Il semble ancré dans l’inconscient collectif à présent, même si ses formes varient. On ne peut que s’en féliciter lorsque cela aboutit à un film comme « Princess Bride ».

 

Mais sans l’humour, ce film aurait peut-être mal vieilli. Il est présent à tous les niveaux : dans les dialogues évidemment mais également dans la façon de raconter l’histoire et de présenter les personnages. La princesse Bouton d’or a pour elle sa beauté et une incroyable naïveté, le seigneur assume avec aplomb son statut d’ignoble personnage (« mon mariage à organiser, une guerre à préparer, ma femme à tuer…. »), le géant est un poète, le héros a embrassé la carrière de pirate… La plupart des personnages, y compris secondaires, sont détournés de leurs archétypes que l’on rencontre habituellement dans les contes, comme si ils étaient eux-même conscients de faire partie d’une histoire. Tout le film semble se moquer des artifices des contes tout en les réutilisant à sa façon pour s’achever sur un final…de conte de fée !

 

Quant à  Peter Falk (notre inspecteur Columbo), il joue le rôle d’un grand-père roublard qui raconte à son petit fils malade (Fred Savage – « Les années coup de cœur » et « Working » pour les connaisseurs de bonnes séries) l’histoire qui se déroule sous nos yeux. L’intervention de ce duo permet évidemment de désamorcer des situations qui auraient pu être jugées trop mièvres (le premier baiser). Plus subtile se produit au fur et à mesure du film une identification du spectateur avec le petit-fils : dés lors les remarques du grand-père s’adressent également à nous…

 

La dernière réplique du film appartient d’ailleurs à Peter Falk, toute de tendresse et d’humour contenus, pour son petit-fils…et le spectateur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Un coup d’œil à la bande-annonce fait prendre conscience du travail effectué (confirmé par une vision télévision par l’auteur de cette critique). L’image a retrouvé sa netteté et ses couleurs chaudes. Pas de problèmes de compression à signaler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Le son a été pour l’occasion remastérisé en Arkamys 5.1 mais uniquement pour la VF. Sont également présentes une VF et un VO DTS qui franchement n'apporte rien de plus que les pistes Dolby. Le traitement Arkamys permet incontestablement d'élargir les espaces, tant sur le plan des dialogues (mais ceux-ci semblent moins stables et moins centrés) que sur les ambiances. Pas d'effets omni directionnels ici mais un discret rappel que le vent souffle ou que vous êtes plongés dans une foule. Arkamys permet également d'amener un soupçon de dynamique sur une bande son par ailleur bien plate mais en phase avec les standards de l'époque. On profitera quand même de la belle bande son composée par Mark Knopfler (Dire Straits) qui n'a pas pris une ride. Les dialogues de la VF saturent légèrement alors que ceux de la VO paraissent étouffés.

 

On soulignera au passage l’excellence du doublage souvent beaucoup plus proche de la VO que le sous-titrage parfois étrangement prude ! Le seul sous-titrage disponible est en français.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
52 min
Boitier
Amaray


Elle est malheureusement fort réduite, c'est sans doute pour cela qu'il aura fallu autant de temps pour voir sortir ce DVD en zone 2. L’édition zone 1 comportait pourtant quelques bonus intéressants (making of, commentaire audio,…) mais comme d’habitude d’obscures raisons de droits nous privent d’une œuvre complète. L'éditeur que nous avons questionné regrette que ses différentes négociations n'aient pu aboutir. Ce n'est même pas une question d'argent mais de malheureux désintérêt des détenteurs des droits envers un éditeur indépendant et d'un contrat stupide qui limite la diffusion du commentaire audio aux Etats-Unis. Il faudra un jour que les éditeurs américains réalisent le potentiel que pourrait représenter le marché européen.

 

Seul le menu d'accueil est animé (avec des extraits bien choisis et en français).

 

En remplacement des suppléments Zone 1 perdu, Opening a acheté les droits d'une une émission de la série « Directors » sur Rob Reiner …avec moins de 5 minutes spécifiques à « Princess Bride » mais une anecdote amusante. Sinon une filmographie (annoncée comme sélective) de Rob Reiner et une bande-annonce dans un état catastrophique.

 

Heureusement cette merveille d'humour et d'aventure se suffit à elle-même et on ne se lasse pas, quel que soit son âge, de le revoir vision après vision après vision...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage