Synopsis
Le docteur Paul Weston est un psychanaliste, récemment divorcé de sa femme Kate, qui vient de quitter le Maryland pour s’installer dans un quartier de Brooklyn, à New York. Alors qu’il ouvre son cabinet, il lutte contre ses démons du passé (notamment un procés intenté par le père d’Alex, un de ses patients). Tous les vendredis, il retourne dans le Maryland pour poursuivre ses propres séances de psychothérapie avec le docteur Gina Toll.
Critique Subjective
La continuité
Pour donner suite à l’excellente analyse donnée par notre confrère Emmanuel Galais, la saison 3 continue sur le même ton sombre et intimiste de psychothérapie, «En analyse» suit l’évolution de ce psychotérapeute devant lutter, autant que ses patients, contre ses démons. Comme toujours, l’ensemble repose beaucoup sur le qualité de l’interpretation de Gabriel Byrne (Excalibur), qui voit dans le rôle de ce docteur l’occasion de montrer toute la grandeur de son talent, particulièrement lorsqu’il s’agit de jouer en retenue totale pour mieux correspondre aux besoins de la série.
Une série Pro ?
Car effectivement, la série s’adresse essentiellement aux amateurs de psychothérapie, voir même aux professionnels. Car le ton est volontairement lent, feutré comme dans le bureau d’un thérapeute, sur fond d’intrigue judiciaire qui permet au spectateur néophyte de tenter un suivit de la série. Car l’expérience, même si elle parait un peu surprenante n’en n’est pas moins intriguante par son originalité, car elle utilise un procédé normalement réservé aux théâtre ou au huit-clos : Le bureau du psy.
Cette saison 3
En fait , la saison 3 est vraiment inédite, c’est à dire que c’est la première à ne pas être adapté de Betipul (en hébreu « en thérapie ») série télévisée israélienne, créée par Hagai Levi, Nir Bergman et Ori Sivan et diffusée depuis 2005. Nous suivons chaque patient sur 7 semaines de traitement à travers 28 épisodes. Certaines évidences sont bonnes à rappeler , si le jeu de Gabriel Byrne est toujours égal, l’intérêt des épisodes dépend beaucoup du malade.
Un dernier mot
Série atypique mais oh combien atttachante.