Raspoutine

Pays
France et Russie (2012)
Date de sortie
samedi 7 janvier 2012
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Arnaud Frilley et Anastassia Kovtun
Scénaristes
Pierre Aknine, Philippe Besson et Vincent Fargeat
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1
L’histoire du moine mystique et controversé qui influenca le Tsar Nicolas II, y compris lorsqu’éclata la première guerre mondiale.

En attendant la version de Rose Bosch (La Rafle) avec Jean Reno (Le grand bleu), Raspoutine apparait sous les traits de Gérard Depardieu (La chèvre) dans une adaptation luxueuse de Josée Dayan (Monte-Cristo). Et « de luxe » est le terme bien approprié, puisque la réalisatrice a soigné son esthétisme, le travail de la photo est particulièrement remarquable et l’on sent la mise en scène inspirée, au plus proche de la Russie.On se croit presque dans Dr Jivago tant les lumières sont subtiles et les décors travaillés. Josée Dayan, comme à l’habitude, fait preuve d’une maitrise impeccable et le regard qu’elle porte sur le moine hypnotisant qui réussit à influencer les plus grands de son pays, est teinté d’une véritable attirance pour le mystère qui entoure le personnage, ainsi que les clés de l’existence.

Et la charisme de Gérard Depardieu se prête en bien des points à Raspoutine, au point que lorsque l’on a du mal à imaginer Jean Reno le remplacer (mais cela est une autre histoire). La folie du comédien colle parfaitement à celle du moine, il en comprend les nuances, les paradoxes et surtout toutes les ambiguités qui ont fait de Raspoutine le conseiller du tsar le plus influents, mais le plus jalousé aussi, au point d’en provoquer son assassinat et de l’associer à une malediction liée à la mort des Roumanov. L’acteur, même dans une superproduction télévisuelle, reste grandiose, inspiré, magnifiquement menacant et terriblement hypnotisant. Au point que, de la même manière qu’avec d’autres rôles interpréttés par l’acteur, comme Obelix, Raspoutine semble inévitablement unit à l’acteur.

Mais le problème de cette superproduction, c’est qu’on s’y ennuie terriblement. Notamment parce que la réalisatrice, ne sait pas bien par où prendre la biographie de Raspoutine. Elle oscille constamment entre Mystique et linéaire, culturel et spectaculaire, sensationnel et intimiste. Josée Dayan et ses scénaristes se perdent dans des scènes bavardent qui oscillent parfois entre lyrisme condescendant en forme d’hommage au cinéma de Sergueï Bodrov par exemple, en reflexion esotérique, avec voix off à l’appuie. Le film ne parvient jamais à trouver l’énergie suffisante pour garder l’attention du spectateur qui, du coup éprouve un certain soulagement lorsque le générique de fin commence. D’autant que la scène finale semble interminable et que le manque d’inspiration semble avoir sonné le glas de la réalisation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat aux décors, mais ne parviennent pas à masquer certaines maladresses dans la direction de la photo. Le support est d’une grande efficacité lorsqu‘il s‘agit d‘espaces lumineux, mais manque de précision lors des grands espaces. Certains défauts propres au film bénéficient pourtant d’un peu plus de soin et parviennent à être atténués mais pas suffisamment.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les bruitages particuliers aux ambiances. Le 5.1 fait des merveilles lors des effets sonores, mais souffre toutefois d‘un décalage remarquable entre dialogues et effets. Quelques soit la version, le support se met toutefois totalement au service du film et parvient à surprendre lors des scènes finales. Cela fait au moins un bon point.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray
Des bonus aussi insipides que grotesques, dont la durée n’éxède pas deux minutes et qui dans ce laps de temps, nous offrent un making of (1mn) et un autre sur le musique (1mn). A oublier d’urgence !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage