La couleur des sentiments

Titre Original
The Help
Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 29 février 2012
Durée
146 Min
Réalisateur
Producteurs
Chris Columbus, Michael Barnathan et Brunson Green
Scénaristes
Tate Taylor
Compositeur
Thomas Newman
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
146 min
Nb Dvd
1
Dans la petite ville de Jackson, Mississipi, durant les années 60, trois femmes que tout devrait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liés par un projet secret qui les met toutes en danger : L’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. A travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement.

Certains films vous prennent à la gorge, vous serrent le cœur d’une émotion pure en traitant d’un sujet qui nous rappelle à quel point notre société a su avancer, à quel point notre passé fut injuste et empreint d'inhumanité. « La couleur des sentiments » n’est pas seulement un film sur la ségrégation, dans un pays qui en avait fait une deuxième culture. C’est, au contraire une histoire sur le courage, la détermination, le refus du dominé sur le dominant, une œuvre que l’on ne voit que très rarement dans une production qui ne cesse de chercher un moyen d’expier un passé qu’elle assume totalement. Cette œuvre sort du lot, parce qu’elle a le mérite de souligner le vice poussé parfois à l’extrême de ces sociétés qui ne cessent de crier ses bonnes idées politiquement correct, sans jamais savoir les assumer, ni les mettre en pratique.

Le scénario de Tate Taylor est intelligent parce qu’il parvient a donner une véritable nuance aux propos des personnages. Soulignant d’un trait épais mais toujours maitrisé, les névroses de l’époque marquée par les empreintes d’une société qui rendait la femme au niveau de l’insignifiance qu’elle lui prétendait. Pas tout à fait caricatural, pas totalement en finesse, le scénario plonge le spectateur dans une réflexion pertinente sur la position difficile de ces femmes qui en plus d’un calvaire sexiste, doivent courber l’échine en raison d’une couleur de peau considérée comme inférieure.

Mais le film va bien, au-delà de cela, il narre avec force les souffrances morales, parfois absurdement violente que s’inflige les femmes de ses quartiers du Mississipi des années 50, plus omnubilées par leurs images que par la souffrance de leurs servantes et de leur enfants.
La distribution est forcément impeccable et ne manque surtout pas d’inspiration pour donner toute la consistance nécessaire à la tension palpable de l’histoire. Si l’interprétation d’Emma Stone (Crazy, Stupid, Love) est à la hauteur de l’attente, avec tout ce que cela comprend de nuance et de retenue. Face à elle deux actrices particulièrement remarquable, rayonnante de fierté, de force, et d’émotions : Viola Davis (Mange, Prie, Aime) et Octavia Spencer (Le Soliste). Les deux actrices forment un duo, haut en force et rappelle ces grandes actrices noires, souvent oubliées des récompenses, mais jamais du cœur des spectateurs.

En conclusion, « La couleur des sentiments » est un film qui sait apporter une réflexion intelligente sur la ségrégation, mais aussi et surtout sur la place de ces femmes, souffrant autant de leur sexe que de leur couleur. Un film grandiose, simple et touchant ! <br>
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat au film, et offre ainsi toute sa valeur aux soins apportés par le réalisateur aux lumières, à la mise en place méticuleuse de ses plans . Le support est d’une grande efficacité pour donner tout son sens aux jeux des ambiances du film. Les contrastes sont brillant et participent à la mise en valeur de l’œuvre.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste DTS 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les répartitions. Le DTS 5.1 fait des merveilles quand à la nuance de la bande son. Si le film n’est pas à proprement parlé un film a gros effets sonores, sa mise ne place est précise et nécessitait un support à sa hauteur. L’ensemble ne manque pas d’intérêt et donne ce qu’il faut d’éclat au film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Côté bonus, c’est une grande déception! Un making of assez conventionnel qui ne se laisse pas suffisamment porter par le sujet du film, bien au contraire. Comme à l’habitude dans ces cas là, tous les superlatifs de la langue sont utilisés, mais pas grand-chose de très en accord avec ce que l’on était en droit d’attendre. Puis des scènes coupées, et pour finir le clip de Mary J. Blige, pas grand-chose de réjouissant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage