Les Experts : Saison un, seconde partie

Titre Original
CSI:Crime Scene Investigation
Genre
Pays
Usa (2002)
Date de sortie
jeudi 5 juin 2003
Durée
528 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerry Bruckheimer
Scénaristes
Andrew Lipsitz, Josh Berman, Eli Talbert
Compositeur
Queen
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
528 min
Nb Dvd
3


Comme une balle à travers la chaire

Dans la critique de la première partie de la saison un des experts en DVD, nous avions abordé (souvenez-vous, la nuit tous les chats sont gris…) un certain aspect de la singularité visuelle de la série. Il est temps, ici, d’en aborder un autre : le traitement réservé à la présentation des enquêtes. On pourrait résumer le parti pris de la production en un seul terme : accompagnement. En effet, en regardant la série, on a bien souvent la sensation de participer activement aux enquêtes. La caméra n’hésite pas à nous proposer le point de vu des experts. Au raz du sol, on cherche des indices en même temps qu’eux. A l’aide d’un microscope, on observe un échantillon tandis que la voix off de l’un des spécialistes nous explique ce que l’on voit. Durant ces séquences, il n’est pas rare que le spectateur accompagne la caméra, zoomant du macroscopique au microscopique,  jusqu’à l’intérieur d’un corps pour mieux constater les dégâts causés par un coup de feu ou les effets d’une strangulation. Il résulte, de cette mise en scène des preuves, un formidable sensation de proximité. A ce sujet, on pourrait dire que la série fait preuve d’une certaine interactivité : si l’on ne peut changer le cour des enquêtes, on y participe.

 

Les joies du médico-légal et de la spectroscopie en phase gazeuse.

La série « les experts » nous propose une multitude d’anecdotes en tout genre concernant les moyens d’investigation dont disposent les membres de l’équipe CSI. Comment, grâce aux larves de mouche trouvées sur un cadavre, déterminer l’heure et la date de la mort d’une victime ? Comment prendre les empreintes sur les doigts d’un noyé dont la peau est trop fripée par une trop longue immersion ? Comment déterminer la nature de cristaux trouvés sur les lieux d’un crime ? Visiblement, Jerry Bruckheimer a du s’entourer d’experts pour nous proposer autant de détails. Peut-être même de vrais membres de cette police scientifique si peu connue du grand public. Ce soucis de réalisme apparent donne à la série un coté télé réalité scénarisée. Afin d’illustrer ce fait, DVDcritiques a fait appel, pour vous, à un expert de la police Française, fan de la série…

 

L’interview



 

Bonjour « Marc », qui êtes-vous ?
Bonjour, j’ai 38 ans, je suis un fonctionnaire de la Police Nationale, exerçant mes fonctions au sein d’une unité de Police Technique et Scientifique en Ile de France.

 

A quoi tient l'intérêt que vous portez à cette série?
Il réside dans le juste dosage entre le côté divertissant et le côté instructif. J’apprécie la mise en image dynamique et la complicité des acteurs qui jouent dans un registre assez large, de l’humour de potache au sérieux en passant parfois par de vrais états d’âme. En dehors de quelques incohérences, la caricature n’est jamais atteinte, c’est la première fois que je suis autant captivé par ce sujet en tant que téléspectateur. 

 

Où se situe, d’après vous, la part du « réel » dans la série ?
Je répondrai à cette question au travers des deux principaux aspects de cette série :
- En ce qui concerne les histoires qui motivent l’intervention de cette unité de «Forensic» (Police Scientifique) à LAS VEGAS, sans aucun doute elles sont scénarisées à l’extrême. Nos recherches ne sont pas aussi souvent liées à des faits aussi « exceptionnels» que ceux présentés dans les épisodes et je suis persuadé qu’il en est de même pour nos confrères Américains.
- En ce qui concerne la méthodologie et les techniques employées, j’ai été agréablement surpris. Les actes sont, en majorité, conformes à ce qui se pratique sur le terrain, les domaines de recherches sont nombreux et variés, le tout accompagné d’explications compréhensibles par tous. De temps à autre, mais finalement assez rarement, on sort de la réalité pour présenter une technique qui n’existe pas, la plupart du temps pour tout ce qui touche aux interventions de l’informatique.
Donc, dans l’ensemble, cette série est relativement crédible, mais plus sur les gestes techniques présentés que sur les scénarii des enquêtes.

 

La police scientifique Française utilise-t-elle des méthodes identiques ?
Selon la qualification des actes et les circonstances de leur commission, nous mettons en œuvre du personnel spécialisé doté de moyens spécifiques aux tâches d’Identité Judiciaire. Pas de débauche de moyens dans l’absolu mais plutôt un savoir-faire « humain » épaulé par une technologie en constante évolution. Je ne donnerai pas plus de détails, vous le comprendrez …

 

Quelle est la validité, pour la justice française, de telles pièces a conviction ?
La réponse est en partie dans votre question, vous avez parlé de pièces à conviction et n’avez pas employé le mot « preuves ». Nos traces et indices interviennent dans le cadre d’une enquête judiciaire, en sont l’une des composantes, mais en aucun cas ne prédominent sur les autres aspects. On parle « d’élément de preuve » dans le cadre d’un faisceau de présomption mais jamais de preuve absolue : c’est tout autant de la dialectique que du droit !

 

Y a-t-il donc, dans la manière dont les enquêtes sont conduites, des procédures qui font bondir le spécialiste que vous êtes?
Sans rentrer dans des détails trop techniques, ce qui me dérange le plus c’est l’idée selon laquelle l’enquête est menée uniquement par cette unité « d’experts » dont les conclusions mènent à l’établissement de la vérité au détriment des autres Policiers plus « conventionnels » mais néanmoins indispensables. Dans une moindre mesure, la rapidité des évènements et leur enchaînement favorable donnent une impression de facilité qui déforme la réalité (NDLR : mais comment faire autrement pour une série relativement brève avec parfois deux enquêtes dans le même épisode ?). Pour le reste, si par exemple un ordinateur reconstitue instantanément un objet en 3D d’après un fragment, cela me fait sourire plus que bondir.

 

Conclusion de l’enquête

Cette seconde partie de la première saison des « experts » nous propose de continuer à découvrir les membres de notre équipe de nuit préférée. Gil Grisson craque pour une jeune femme médecin qui interviens en temps que conseiller extérieur. Warrick Brown se trouve une nouvelle fois confronté à la tentation du jeu. Nick Stokes retrouve une prostitué présente dans l’un des épisodes du début de la saison et Sara Sidle devient un membre à part entière de l’équipe. Tout au long de ces trois DVD, les personnages se précisent et les enquêtes sont encore plus intéressantes. L’édition est assez identique à la première plutôt bonne : on en redemande, vivement la suite !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet


“Les Experts” est une série filmée en 16:9. L’image est donc recadrée pour adopter un format “télé” (4:3). C’est aussi une série diffusée aux états unis. Il a donc fallu passer du format NTSC au format PAL. Habituellement ce genre de transformations provoque une dégradation de l’image. Ici ce n’est pas le cas. Certes, l’image est parfois un peu granuleuse. On dispose d’une très belle compression, une bonne définition et des couleurs très belles et très saturées.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Deux pistes Dolby digitales stéréo. Encore une fois, celle américaine est supérieure à celle française. Tout simplement parce que la seconde a été enregistrée en studio (et oui, c’est un doublage) alors que la première, enregistrée sur les lieux du tournage semble plus large et rends bien mieux les différentes ambiances. D’un point de vue technique, les deux sont identiques et restituent clairement les dialogues.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Digipack


Une fois les DVD dans le lecteur, on peut constater qu’ils portent respectivement les numéros 4,5 et 6. Ce n’est donc pas un hasard si les menus sont les même que ceux de la première partie de la saison un dont vous pouvez lire la critique sur le site. Il se trouve, à ce sujet, qu’aux Etat Unis on peut déjà trouver un coffret « l’intégrale de la saison un ». On se demande si l’éditeur ne va pas bientôt nous proposer un coffret identique comprenant les mêmes disques que ceux présents dans les éditions critiquées sur le site…

 

Les interviews : acteurs et équipe (39’)

Plusieurs interviews mais souvent les mêmes questions : Parlez-nous de votre personnage, qu’avez-vous appris, parlez nous de Las Vegas. Heureusement, de temps en temps une question intéressante est posée et nous permet d’apprendre vraiment quelque chose à propos de la série.

 

Freaturette (2’15’’)

Assemblage, à l’Américaine, d’extraits de la série et de phrases chocs : peu d’intérêt.

 

Notes de production

Comment un conducteur de navettes de l’hotel mirage à Las Vegas est devenu un grand producteur pour la télé… Entretiens avec Anthony E. Zuiker, créateur de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage