Desperate Housewives Saison 8

Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mercredi 5 décembre 2012
Durée
999 Min
Producteurs
Marc Cherry et Charles Pratt
Scénaristes
Divers
Compositeur
Danny Elfman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6

La saison 7 s’était achevée sur le meurtre du beau-père de Gabrielle par Carlos. Les amies avaient ensuite aidé le couple à se débarrasser du corps. Seulement voilà, tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, et les remords font parfois ressurgir de vieux démons destructeurs.

Dernier tour de piste pour les Desperate Housewives et puis s’en vont. Une ultime saison attendue, et forcément décevante, parce que gangrénée par les différentes querelles qui ont miné la série depuis plusieurs saisons. Les scénaristes étaient arrivés au bout de l’inspiration et cela se voit. Sans perdre de leur splendeur, les intrigues de Wysteria Lane ne sont plus aussi mordantes qu’auparavant. Et même la principale, qui tourne autour du meurtre de Beau-père de Gabrielle, laisse tout de même un goût douteux dans la bouche, en acceptant l’idée que l’on puisse faire justice soi même sans en payer le prix.

Pour cette ultime saison, les scénaristes tirent à boulet rouge, un peu dans tous les sens, mais allument des feux qu’ils éteignent dans l’instant. Une solution évidente compte tenu de l’échéance ultime qui leur est imposée et des enjeux d’attraction qu’ils doivent respecter. On peut alors simplement se satisfaire  de retrouver nos héroïnes de Wysteria Lane comme on les aime, torturées, odieuses à l’excès et parfois aussi touchante. Mais encore une fois, les trames sont très convenues, et il n’y a que très peu de surprises tout au long de ces épisodes.

Mais reconnaissons le, les scénaristes ont su faire évoluer la série dans un sens remarquable et nous tenir en haleine pendant ces huit saisons. Et l’arrivée de cette conclusion ne pouvait qu’être décevante puisque mâtinée d’une certaine aigreur de voir notre série préférée tirer sa révérence. Alors le dernier épisode ne peut que susciter une remarque forcément négative et définitive elle aussi : On pourra seulement regretter ce choix narratif qui étale le futur des unes et des autres un peu maladroitement et qui fait se conclure la série sur un terrible manque de panache. La conclusion de révèle finalement assez molle. Le spectateur ressent une certaine frustration d’avoir patienter presque fébrilement pour une conclusion un peu expéditive.

Une véritable bonne note : la distribution toujours aussi impeccable et particulièrement Marcia Cross en Brie Van de Kamp toujours aussi réjouissante de cynisme, qui finalement tiendrait presque la série à elle seule, si Eva Longoria dans le rôle de Gabrielle ne venait pas de temps en temps luis ravir la vedette. Teri Hatcher est toujours aussi tête à claque que depuis le début de la série et Felicity Hoffman a su étoffer son personnage pour le rendre aussi pénible et parfois antipathique dans sa manière de juger en permanence ses voisins.

En conclusion, Desperate Housewives saison 8 » ne pouvait que décevoir par une fin forcément un peu bâclée, forcément un peu mièvre et qui manque honteusement de panache. On peut toujours se consoler que la distribution soit resté intact du début à la fin pour notre plus grand plaisir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image très belle qui offre de jolies couleurs, alternant obscurité et pastel. Les contrastes offrent un beau relief et permettent ainsi d’offrir une réelle ambiance personnalisée à la série


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

 Impeccable en Stéréo, même si l’on aurait préféré un peu plus d’effets 5.1 pour plonger un peu plus dans l’univers de Wysteria Lane. Une légère déception tout de même.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret

Une documentaire en forme d’ultime révérence : « Ce n’est qu’un au-revoir » dans lequel l’ensemble de la distribution revient sur ces huit années de tournages, d’aventures et de carrières vouées à Wysteria Lane. Forcément un peu larmoyant, tout le monde y compris Marc Cherry est gentil et attentionné etc. Puis les commentaires audio du dernier épisode pour mieux comprendre les choix opérés. Cela reste tout de même assez cohérent dans l’ensemble.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage