La saison 7 s’était achevée sur le meurtre du beau-père de
Gabrielle par Carlos. Les amies avaient ensuite aidé le couple à se débarrasser du
corps. Seulement voilà, tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, et les
remords font parfois ressurgir de vieux démons destructeurs.
Dernier tour de piste pour les
Desperate Housewives et puis s’en vont. Une ultime saison attendue, et
forcément décevante, parce que gangrénée par les différentes querelles qui ont
miné la série depuis plusieurs saisons. Les scénaristes étaient arrivés au bout
de l’inspiration et cela se voit. Sans perdre de leur splendeur, les intrigues
de Wysteria Lane ne sont plus aussi mordantes qu’auparavant. Et même la
principale, qui tourne autour du meurtre de Beau-père de Gabrielle, laisse tout
de même un goût douteux dans la bouche, en acceptant l’idée que l’on puisse
faire justice soi même sans en payer le prix.
Pour
cette ultime saison, les scénaristes tirent à boulet rouge, un peu dans tous
les sens, mais allument des feux qu’ils éteignent dans l’instant. Une solution évidente compte tenu
de l’échéance ultime qui leur est imposée et des enjeux d’attraction qu’ils
doivent respecter. On peut alors simplement se satisfaire de retrouver nos héroïnes de Wysteria Lane
comme on les aime, torturées, odieuses à l’excès et parfois aussi touchante.
Mais encore une fois, les trames sont très convenues, et il n’y a que très peu
de surprises tout au long de ces épisodes.
Mais
reconnaissons le, les scénaristes ont su faire évoluer la série dans un sens
remarquable et nous tenir en haleine pendant ces huit saisons. Et l’arrivée de cette conclusion
ne pouvait qu’être décevante puisque mâtinée d’une certaine aigreur de voir
notre série préférée tirer sa révérence. Alors le dernier épisode ne peut que
susciter une remarque forcément négative et définitive elle aussi : On
pourra seulement regretter ce choix narratif qui étale le futur des unes et des
autres un peu maladroitement et qui fait se conclure la série sur un terrible
manque de panache. La conclusion de révèle finalement assez molle. Le
spectateur ressent une certaine frustration d’avoir patienter presque
fébrilement pour une conclusion un peu expéditive.
Une véritable bonne note :
la distribution toujours aussi impeccable et particulièrement Marcia Cross en
Brie Van de Kamp toujours aussi réjouissante de cynisme, qui finalement
tiendrait presque la série à elle seule, si Eva Longoria dans le rôle de Gabrielle ne
venait pas de temps en temps luis ravir la vedette. Teri Hatcher est toujours
aussi tête à claque que depuis le début de la série et Felicity Hoffman a su
étoffer son personnage pour le rendre aussi pénible et parfois antipathique
dans sa manière de juger en permanence ses voisins.
En conclusion, Desperate Housewives saison 8 » ne
pouvait que décevoir par une fin forcément un peu bâclée, forcément un peu
mièvre et qui manque honteusement de panache. On peut toujours se consoler que la distribution soit resté intact du
début à la fin pour notre plus grand plaisir.
Une
documentaire en forme d’ultime révérence : « Ce n’est qu’un
au-revoir » dans lequel l’ensemble de la distribution revient sur ces huit
années de tournages, d’aventures et de carrières vouées à Wysteria Lane.
Forcément un peu larmoyant, tout le monde y compris Marc Cherry est gentil et
attentionné etc. Puis les commentaires audio du dernier épisode pour mieux
comprendre les choix opérés. Cela reste tout de même assez cohérent dans l’ensemble.