Camille Redouble

Genre
Pays
France (2012)
Date de sortie
mercredi 20 février 2013
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Jean-Louis Livi et Philippe Carcassone
Scénaristes
Noémie Lvovsky, Maud Ameline, Pierre-Olivier Mattei et Florence Seyvos
Compositeur
Gaëtan Roussel
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
2

Camille a 16 ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille. 25 ans plus tard  Eric quitte Camille pour une femme plus jeune. Le soir du 31 Décembre Camille  se trouve soudain renvoyé dans son passé. Elle a de nouveau seize ans, elle retrouve ses parents, ses amies son adolescence et Eric. Va-t-elle fuir ou tenter de changer son passé ? Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connait la fin de leur histoire ?

De l’autre côté de l’atlantique, on a vu souvent des films traiter du saut dans le passé, qui fait revenir le héros aux années chéries du lycée et parfois même du collège. En France, le phénomène est plus rare, il y a bien cette expérience télévisuelle l’année passée où des parents retournaient au collège, mais rien qui ne ressemble tout à fait à « Camille redouble » de Noemie Lvovsky.

Car la comédienne qui a le vent en poupe depuis « Les beaux gosses » de Riad Satouf, n’en n’est pas à son premier coup d’essai, bien au contraire. « Camille Redouble » est son cinquième long métrage. Elle qui n’avait pas tourné depuis 2007 ; a prit la paris difficile non seulement de raconter une histoire complexe, où une jeune fille revient à l’année de ses 16 ans et doit se demander ce qu’elle peut bien y faire, pour changer les douleurs qui ont parcouru le reste de son existence ou bien en profiter pour vivre une autre histoire ? Doit-elle se refuser à celui avec qui elle a vécu pendant de nombreuses, jusqu’à ce que cela finisse par un adultère, ou alors doit-elle plonger à nouveau son regard dans ses yeux et se laisser aller ? Mais aussi en jouant le rôle principal.

Et la comédienne s’en tire haut la main avec une œuvre certes, un brin minimaliste, par rapport aux comédies américaines et leurs moyens démesurés, mais ici, la réalisatrice a préféré  s’intéresser à un cheminement plus complexe, et en même temps peut-être plus terre à terre, comme l’idée d’une nouvelle chance que l’on pourrait mettre à profit pour sauver la vie de ses parents, une nouvelle possibilité de réécrire son histoire pour effacer les peines du présent et donc forcément du futur. L’actrice réalisatrice ne s’embrasse pas de détails trop encombrant et cela se voit dans son jeu.

La comédienne ne cherche pas le mimétisme absolu, elle préfère au contraire une gestuelle plus discrète, un langage plus retro et surtout l’utilisation d’accessoires qui ne seront pas sans rappeler de grands souvenirs à une génération de quarantenaires : Le walkman Cassette, le magnétophone et son micro, et ainsi de suite, jusqu’à la bande son qui rappelle de grands moments de « boum », même si parfois certains morceaux ne sont pas forcément de l’époque dans laquelle se situe l’action.

La mise en scène de Noémie Lvovsky brille par sa simplicité, par une volonté assumée ou pas d’entrainer le spectateur dans une sorte de valse nostalgique, où le jeu se distingue par une sorte de naturelle parfois décalé par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir. Ici on ne se prend pas forcément au sérieux, on ne fait pas briller le rubik’s cub, on sort un walkman un peu usé. On ne parle pas de musiques ou de voitures, non on laisse les accessoires habiller l’action, pour pourvoir ouvrir la porte aux sentiments.

En conclusion, « Camille redouble » est une œuvre simple et efficace, ou le naturel des comédiens, comme de la réalisatrice rend crédible et attachant l’ensemble des personnages du film, avec au passage une réflexion sur la vie, la mort, l’amour et la haine, lorsqu’une seconde chance vous ait proposée.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

La réalisation joue clairement sur les lumières, sur les ambiances, avec des jeux de filtres pour mieux imprégner les décors d'une certaine nostalgie. L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1

La piste Dolby Digitale 5.1 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité, notamment lors des scènes musicales qui permettent à la musique de Gaëtan Roussel de briller en volume, dans de ces scènes où les chansons enveloppent littéralement le spectateur. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray

La section bonus est à l’image du film surprenant et en même temps avec un côté très naturel. D’abord avec des scènes coupées commentées par la réalisatrice et sa scénariste. Leur voix sont un peu austères, on frise la narcolepsie, mais si on parvient à prendre un peu de vitamine, et que l’on tend un peu l’oreille, on s’aperçoit que le discours est assez intriguant, intelligent même, avec une réflexion de la réalisatrice sur la volonté propre de l’œuvre. Une pensée qui consiste à se dire que l’œuvre dirige les pas de l’artiste.

 

Puis l’éditeur nous propose de découvrir les essais et répétitions des comédiens, dans lesquels, on les voit travailler les prémices de scènes que l’on peut s’amuser à réintégrer dans le film par la suite.

 

Et on finit par une galerie de photos.

 

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
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Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Bonus Cachés
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Essais et Répétitions