Deux hommes dans la ville

Genre
Pays
France Italie (1973)
Date de sortie
mercredi 18 juin 2003
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Alain Delon
Scénaristes
José Giovanni
Compositeur
Philippe Sarde
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires

Deux jeunes comédiens promis à un bel avenir tiennent ici des rôles secondaires : Bernard Giraudeau et Gérard Depardieu, un an avant la révélation des Valseuses.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


Deux hommes dans l’injustice

Synopsis
Educateur convaincu de sa mission. Germain Cazeneuve obtient la libération anticipée de Gino Strabliggi, condamné dix ans plus tôt pour vol à main armée, à qui il procure un emploi dans une imprimerie de Meaux. L'épouse de Gino. Sophie, est tuée dans un accident de la route à cause de deux chauffards. Cazeneuve propose à son protégé, rejeté par sa belle-famille et interdit de séjour à Paris, de venir le rejoindre à Montpellier, où il est parti vivre ses dernières années avant la retraite. Gino doit faire face à des problèmes de voisinage, notamment avec un certain Vautier, et se présente régulièrement au commissariat. Ainsi retrouve-t-il l'Inspecteur Goitreau, qui l'avait autrefois arrêté et qui lui aussi a pris fonction à Montpellier.
Critique subjective


Une tranche de vie d’Alain Delon
« …l'acteur retrouve Jean Gabin dans un film réalisé par José Giovanni, Deux Hommes dans la villa, également coproduit par Adel Prod. Les premiers jours de travail sont éprouvants pour les comédiens et les techniciens. Une fois encore, des rivalités entre Alain Delon et son metteur en scène éclatent. Le comédien producteur tente d'imposer de façon autoritaire ses idées et ses points de vues. Giovanni, au caractère bien trempé, n'a pas l'intention de se laisser maltraiter comme Jean Chapot. L'ambiance, au départ électrique, s'apaise toutefois au fil des jours. Au grand soulagement de la pléiade de comédiens distribués parmi lesquels Mismy Farmet, Michel Bouquet, Victor Lanoux, Guiddo Alberti, Gérard Depardieu, alors débutant, et Robert Castel. Le pied-noir de L'Insoumis a conservé une fois encore un souvenir ébloui du tournage qui se déroule à Montpellier « Je me souviens du respect, de l'amitié et des prévenances' qu'Alain Delon témoignait à son célèbre aîné Jean Gabin. Je crois que ce dernier éprouvait les mêmes sentiments à l'égard du "môme" Alain Delon, comme il l'appelait» Sur le plateau, et comme il le faisait déjà lors du tournage de Mélodie en sous sol, Delon appelle Gabin « patron ». Par respect et en espérant bien un jour être considéré comme son seul héritier « A l'époque, son acteur favori était Lino Ventura, explique Delon. C'était son digne successeur. Sentimentalement, Lino était pourtant loin de Gabin, dans la mythologie. Nous nous sommes retrouvés dans Deux Hommes dans la ville, j'avais déjà un peu plus de parcours, cela a été fabuleux. J'ai ressenti des sentiments à mon égard, j'ai été très touché.» Extrait de l’excellente Biographie de Alain Delon par Bernard Violet, Les mystères Delon, que nous vous invitons à lire.
Contre la peine de mort
Ce film, le septième de José Giovanni, est une prise de position du réalisateur contre la peine de mort avec le personnage d'un ancien voyou poussé à commettre l'irréparable par un policier qui ne croit pas à la rédemption des truands. José Giovanni s'inspire une fois de plus de sa propre expérience, ayant été lui-même en prison et condamné à la peine de mort avant d'être gracié. On peut voir dans cette production comme une variation sur Les misérables de Victor Hugo, ou m^me sur Le dernier jour d’un condamné. . Gabin y joue le rôle du prêtre qui croit à la rédemption. Delon y joue Jean Valjean qui doit fuir car la société ne croit plus en lui, et Bouquet reprend le role qui l’a rendu célèbre, celui de Javert, qui lui pense q’un criminel est un criminel toute sa vie et qu’il ne peut changer : il faut donc le traiter comme tel. Ainsi on retrouve plusieurs thèmes chers à Victor Hugo : l’injustice, la fatalité et le destin. La justice : une machine à tuer ?
Un dernier mot
Un film intense et poignant où les acteurs campent à merveille des rôles taillés sur mesure.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1


Vu l’âge du film, le master est irréprochable, la compression est honnête et les couleurs sont claires et chatoyantes.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1


Le remixage en 5.1 a permis au moins de sauvegarder les dialogues et de les mettre en avant. LA répartition frontale est anecdotique et il n’y a guère que la musique qui profite quelquefois de l’ampleur qu’aurait du apporte cette bande-son.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité

Le menu est très beau. Sur le thème principal du film des images défilent en bleu pastel. Il faut noter le soin apporté aux titres des chapitres.


Bonus

Les 13 bandes-annonces de la collection Delon même pas chapitré. C’est un peu misérable, non ?
Bonus
Livret
Bande annonce
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Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
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