Border run

Titre Original
The mule
Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mercredi 10 juillet 2013
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
Sharon Stone, Chuck Binder
Scénaristes
Don Fiebiger, Amy Kolquist
Compositeur
Emilio & Sebastian Kauderer
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

 

Une journaliste part à la recherche de son frère, disparu dans une affaire de trafic de clandestins.

 

Critique subjective :

 

Sorti de nulle part et signé par une certaine Gabriela Tagliavini, Border run (The mule) est un direct-to-video qui sera vôtre pour un prix public conseillé de 16.99 euros. Trop cher, beaucoup trop cher.

 

N’y allons pas par quatre chemins : Border run est un très mauvais film (vous pouvez arrêter votre lecture ici, on ne vous en voudra pas). Convenu, niais, dégoulinant de bons sentiments, il enfonce des portes ouvertes (lamentables envolées juridico-philosophiques) et use de procédés narratifs honteux (dès qu’un second rôle raconte un peu sa vie, il meurt dans les cinq minutes qui suivent). Le métrage est long, mou, interminable (c’est en ces moments difficiles qu’une déontologie chevillée au corps empêche le critique malheureux de faire avance rapide). Border run est mal écrit, mal filmé, mal joué. Mal tout. Oubliez le « thriller intense », nous sommes ici en présence d’un pur produit calibré pour la ménagère. Affreux.

 

Et que dire du « duo magistral » tant vanté par la jaquette ? Il s’agit plutôt d’une doublette de has been : Sharon Stone et Billy Zane. Deux comédiens sur la mauvaise pente. Deux carrières qui battent de l’aile. Toujours des impôts à payer et encore des trombines qui peuvent susciter l’achat impulsif chez le consommateur malavisé. On continue donc à tourner, tant bien que mal. Moins de films pour le cinéma, davantage de (mauvaises) productions télévisées et de titres destinés au marché vidéo. Le dernier vrai bon rôle commence à remonter à loin. L’heure n’est pas encore aux tournages fauchés en Europe de l’Est mais cela pourrait venir. Cette double tête d’affiche, qui nous rappelle que rien n’est acquis à Hollywood, exhale un petit parfum Boulevard du crépuscule. Triste.

 

Verdict :

 

Fuyez pauvres fous !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image de qualité médiocre. Le master manque de piqué, les couleurs font dans le baveux et la compression s’invite à l’écran au détour de plusieurs scènes. Un transfert mauvais pour un film qui l’est aussi, une certaine cohérence.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1
Français
2.0
Contrairement à l’image, le son s’en sort bien. Quel que soit le format choisit (DD 5.1 et 2.0 en VO et VF), la restitution s’avère de bonne tenue. L’ensemble se montre très clair, ample (surtout en 5.1), énergique en diable et fort bien spatialisé. On privilégiera la version originale, ce qui permettra d’éviter de piètres doublages français.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
17 min
Boitier
Amaray

Les coulisses du tournage (17 minutes) : Un making of brut de fonderie (des images du tournage émaillées de quelques « avant / après ») sans aucun intérêt.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage