Star trek IV : Retour sur terre

Titre Original
Star Trek IV : The Voyage Home
Pays
Usa (1986)
Date de sortie
jeudi 5 juin 2003
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Harve Bennett
Scénaristes
Steve Meerson & Peter Krikes et Harve Bennett & Nichlas Meyer
Compositeur
Leonard Rosenman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Grec
Oui
Non
Non
Portugais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
2


Synopsis :



 

Au XXIIIe siècle, dans notre galaxie, un étrange cylindre non identifié neutralise plusieurs vaisseaux. Mis sur orbite terrestre, il envoie des signaux qui vaporisent l’eau des océans. La terre est déréglée, le soleil occulté. Tout l’équipage de l’USS Enterprise part pour son plus fabuleux voyage… Sauver la terre.

 

 

 

 

Critique subjective :

 

Star Trek 4 : Retour sur Terre est le plus atypique des films Startrekiens.

Tandis que les scénarii des précédents épisodes cinématographiques de la saga étaient toujours construits sur les bases d’un affrontement plus ou moins direct, l’épisode quatre de la saga est dépouillé d’intrigues belliqueuses ou plus généralement politiques. Cet épisode met donc de coté, le temps du film, les histoires de guerre avec le peuple Klingon et dont il était question dans le troisième film : A la recherche de Spock.

 

Star Trek 4 est le second long métrage réalisé par Leonard Nimoy

Connu dans le monde entier pour son rôle de Monsieur Spock, Nimoy fut l’acteur de la série que la production eut le plus de mal à convaincre de participer encore au tournage d’un film startrékien. Lors du tournage de l’épisode trois, Paramount dû accepter de lui confier la réalisation en échange de sa participation. Il est donc tout naturel de le retrouver aux commandes de ce quatrième épisode dont il a aussi co-écrit l’histoire.

 

Star Trek 4 reprend le principe anglais du « fish out of water ».

L’équipage de l’Uss Enterprise est habitué à faire face à toutes sortes de situations périlleuses. Dans cet épisodes ils sont confrontés au monde inconnu et « hostile » des années quatre vingt. Cette mise en situation des personnages dans un monde « décalé » fait de ce Retour sur Terre une comédie sympathique en même temps qu’un film Startrekien des plus accessible pour les non amateurs du genre.

 

Star Trek 4 est très drôle.

Du début à la fin de leur séjour dans les années 80, l’équipage ne manque pas de se retrouver dans des situations saugrenues. Spock, un bandeau sur les oreilles utilise, pour s’humaniser un peu, ce qu’il appelle des métaphores pittoresques (une manière élégante et logique de parler d’argot). Mc coy soigne les malades d’un hôpital en pestant contre la forme d’inquisition que représentent à ses yeux nos soins. Ou encore notre cher Scotty qui, devant un ordinateur contemporain, trouve particulièrement ringard de devoir utiliser un clavier…

 

Star trek 4 est pourtant un vrai film de science fiction.

Comme toujours, avec les films de la licence Star Trek, la science et la fiction se voient liées pour le meilleur mais aussi pour le pire. Retour sur Terre pose une question essentielle : est-il possible de voyager à travers le temps ? A ce sujet, et une fois de plus, les auteurs startrekiens font preuve d’une certaine forme d’exactitude scientifique. Ce sont donc les effets conjugués, des moteurs à distorsion et de l’attraction gravitationnelle du soleil, qui permettent une courbure suffisante de l’espace et du temps afin que le vaisseau Klingon piloté par l’équipage de l’enterprise puisse arriver du futur dans les années quatre-vingt sus citées. D’un autre coté, d’autres originalités comme l’aluminium transparent ou la recristallisation du bi lithium grâce à des photons traversant la paroi épaisse d’un réacteur nucléaire et récupérés à l’aide d’un dispositif portatif sont bien plus exotiques et/ou comiques.

 

Un dernier mot. 

Un film sympathique, qui tranche avec le sérieux des autres épisodes de la saga. Et une édition de toute beauté. Que demander de plus ?
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette capture, vous pouvez remarquer que le texte que Spock lit est à l’envers. Ses talents de Vulcain lui permettent-ils de lire parfaitement en mode mirroir ?

 

 

Cette édition est dotée du même flux vidéo que l’édition standard du film sortie il y a quelques temps. Le master est en bon état même si quelques éraflures et/ou grains de poussière sont présents de temps en temps. Les couleurs sont belles et naturelles même si un peu trop saturées par moment comme durant les scènes sur la planète Vulcain. On peu d’ailleurs se demander si ce n’était pas là la volonté du réalisateur afin de retranscrire l'intensité de la lumière solaire sur Vulcain (qui a fait, d’ailleurs, que les Vulcains ont développé une seconde paupière afin de protéger leur rétine… Ah, l’évolution…). La compression est satisfaisante : l’image est souvent bien détaillée et les noirs bien profonds. Il n’y a guère qu’a bord de l’oiseau de proie Klingon dans lequel il y a une très légère brume et durant quelques scènes en extérieur que l’on voit apparaître quelques fourmillements mais ces effets indésirables ont l’avantage de n’être que très rares…

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0


Cette édition dispose d’une piste Dolby Digital Française et espagnole en stéréo uniquement. Bien évidement, face aux qualités de la piste anglaise, celle-ci manque cruellement de saveur. On préférera donc regarder la série en version originale...

 

Cette édition collector bénéficie de la même piste dolby digital 5.1 anglaise que celle de l’édition simple précédente. Même si les enceintes arrière ne sont pas très actives, le son semble sortir essentiellement de celles avant, leur utilisation est très précise. Cela permet certains effets certes ponctuels mais par contre assez impressionnants. (Qui n’a pas rêvé d’entendre un vaisseau klingon traverser en diagonale son salon ?). Les enceintes avant sont par contre bien plus achalandées en effets de tout genre. La scène durant laquelle Spock passe son test de logique sur la planète Vulcain en est particulièrement représentative : sa voix est au centre et les questions de l’ordinateur fusent des deux enceintes latérales. La piste du caisson est très prononcée, avec des basses profondes et fortes qui mettront à rude épreuve votre installation. Dans l’ensemble, cette piste 5.1 est plutôt bonne. La dynamique est appréciable : on passe souvent du plus petit murmure de l’espace à de grands moments acoustiques qui mêlent le bruit d’un vaisseau passant en vitesse de distorsion avec la très belle bande originale de Leonard Rosenman.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
390 min
Boitier
Amaray


Interactivité :

Des menus animés, en musique, dotés d’images de synthèse bien produites et dans l’esprit du film ! Que demander de plus. Le film est entièrement chapitré en 18 parties. La navigation est simple et intuitive. Le disque permet de passer d’une piste son à l’autre à la volée.

 

Packaging :

Le packaging est dans le même genre que celui des éditions précédentes : un fourreau cartonné doté d’une belle impression, et un boîtier plastique gris métallisé qui contient les deux disques. L’ensemble trouvera une place idéale aux cotés des autres épisodes de la saga…

 

Les commentaires :

 

Commentaire de William Shatner et Leonard Nimoy.

Pourquoi passer par des chemins détourner quand on peut dire les choses clairement : Ce commentaire est, pour les fans de Star Trek, une manière fantastique de passer deux heures devant son écran de télévision. Tout d’abord parce que l’on y retrouve, avec beaucoup de plaisir, deux figures emblématiques de la série discutant ensemble. (On aimerait être à la place du journaliste qui a réalisé cette interview en forme de commentaire afin de pouvoir leurs poser les multiples questions qui nous passent par la tête.) Ensuite, parce que les informations dispensée ici sont particulièrement intéressante : L’opposition initiale de Shatner à l’idée du voyage dans le temps, la naissance de l’idée saugrenue des baleines ou encore le manque de moyens financiers pour la production du film… Un must pour les fans.

 

Commentaire écrit de Michael et Denise Okuda.

Michael et Denise Okuda sont le auteurs d’un livre : l’encyclopédie de Star Trek. Ils sont donc intarissables en anecdotes et commentent le moindre détail du film qui leur semble valoir la peine d’être mis en avant (et il y a une sacrée flaupée de ces détails). Ils nous re-présentent donc les relations entre les personnages du film, les relations entre les acteurs et les liens que tous entretiennent avec le scénario et la série originelle. Il est intéressant de noter que ce commentaire, parce qu’écrit, est diffusé à la manière de sous-titres ce qui le rends bien plus digeste que s’il n’avait été diffusé sous la forme de pages de textes à tourner à la télécommande.

 

Les Bonus :

Si le très beau transfert de l’image et la qualité de la piste 5.1 pourraient suffire à justifier l’achat de cette édition, c’est sans compter sur les bonus. Répartis sur deux disques, ceux-ci sont bien plus variés que ceux présents sur les deux éditions spéciales des épisodes 2 et 3 de la saga. Avec une nouvelle équipe de production, Paramount nous propose donc une multitude de bonus tous produits, en 2003, à l’occasion de la sortie de cette édition. La qualité de l’image est très satisfaisante : 1.78 :1 anamorphique et l’ensemble est sous titré. Traitant tantôt de l’univers de Star Trek, tantôt du film et des effets spéciaux (produits par ILM), les bonus vous fourniront presque tous les renseignements nécessaires à une meilleure compréhension du film ou plus généralement de Star Trek. En voici le détail :

 

L’univers Star Trek

Le voyage à travers le temps : l’art du possible

Le langage des baleines

Le monde vulcain

Les femmes de kirk

 

Production

Le passé du futur : un regard en arrière

Le tournage

Les rushes

Le son en direct

 

Effets spéciaux

De l’espace intersidéral à l’océan

L’oiseau de guerre

 

Interviews originales

Léonard Nimoy

William Shatner

De forrest kelley

 

Hommages

L’album de Roddenberry

L’artiste Mark Lenard

 

Archives

Musée de la production

Storyboards

 

Bande annonce cinéma

 

NDLR : A cause d’une altération inattendue de la courbure de l’espace temps, la rédaction vous informe que les numéros de Loto que nous vous avions promis se sont perdus dans l’immensité de l’espace. La disquette contenant ces informations doit flotter quelque part dans le quadrant gamma...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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