Alicia Florrick revient et elle n’a plus peur d’être mauvaise. Elle est plus rude en salle d’audience, plus forte pour sa famille et plus séductrice que jamais derrière le rideau.
Dans « The Good Wife » nous suivons le parcours d’une femme obligée de se reconstruire une vie et de faire face à ses doutes après que son politicien de mari ne l’ait trompé a bien des égards. Chaque épisode distille un peu plus de pistes à suivre autour de cette intrigue fil rouge, et permet aussi au spectateur de plonger dans les coulisses de procès parfois hors-normes. Impossible de ne plus faire le parallèle avec une affaire compromettant l’un de nos politiciens les plus respectés et respectables.
Après une saison 2 qui mettait un point final à sa vie de couple, la saison 3 sera celle du renouveau d’Alicia, avec ce que cela implique, une relation amoureuse qui devient chaque fois plus intense et plus difficile à masquer. Tous les écarts sexuels des uns et des autres viennent alimenter les pièges d’une campagne où les idées s’effacent comme toujours pour le bien des alliances, où tout se contrôle en s’échappant tout autant. Ainsi on retrouve Alicia dans une nouvelle saison qui joue encore plus la carte de la fierté de l’héroïne, mais aussi de cette difficulté de se laisser aller à ce que lui dicte son cœur, mais cette fois-ci elle doit aussi apprendre à contrer les attaques malsaines de son mari nouvellement réélu.
On l’aura compris, une nouvelle saison qui brouille un peu les cartes, qui continue de surfer sur la vague des intrigues politiciennes, doublées de dossiers judiciaires particulièrement complexe où Kalinda devra faire preuve de tout son talent pour aider la défense à déjouer les pièges tendu par la partie adverse.
Julianna Margulies (Urgences) retrouve ici la popularité qu’elle avait acquise avec « Urgences » et son charme autant que son charisme sont opérant dès les premières secondes. L’actrice s’impose comme l’unique star de la série, son regard parfois glacial se mêle à la chaleur de son jeu pour coller au plus juste de ce personnage fort et blessé. Le reste de la distribution à commencer par Matt Czuchry (Arac Attack : Les monstres à huit pattes) en confrère arriviste et déterminé, cette fois-ci définitivement adversaire tenace et redoutable négociateur prêt à tout pour arriver à ses fins. Une motion spéciale pour l’actrice Christine Baranski (Le Chasseur de Prime), jamais aussi glamour que dans cette série. L’actrice impose un style, un charme, une classe qui ferait rougir toutes les Joan Collins de la terre.
En conclusion, la saison 3 de « The Good Wife » ne vient pas révolutionner le genre, mais elle a le mérite de renouveler ses intrigues avec toujours autant de classe et de cynisme. La mise en scène est impeccable, le montage un peu sec, mais rythmé et la distribution, à commencer par Julianna Margulies sait imposer un style et un charisme. Si vous n’avez pu résister aux intrigues des précédentes saisons, celle-ci vous entraînera un peu plus dans l’univers soigné de « The Good Wife ».
Une piste 5.1 uniquement en VO, qui se veut efficace et impressionnante. Les effets sonores sont habilement utilisés avec des basses particulièrement présentes et une spatialisation redoutable d’efficacité. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues. Un regret tout de même concernant les autres versions présentes uniquement en 2.0 Dolby Surround, dont le manque de rigueur est effrayant, comme les bruitages aléatoires. Il suffit de voir marcher les acteurs en totale désynchronisation avec le bruit pour s’en rendre compte. Dommage !
Des scènes coupées, le clip promotionnel, la présentation de la saison 3 autour des personnages principaux et des nouveaux.
Puis un making of d’une scène clé de la saison 3, dans lequel le producteur explique toutes les recherches qu’ils ont pu faire pour que l’ensemble reste crédible.
Puis un document un peu redondant qui revient sur la personnalité d'Alicia dans cette troisième saison.