Alicia Florrick continue d’affronter des challenges avec esprit et grâce, que ce soit au tribunal, ou dans sa vie privée. Durant cette saison, elle renoue des liens avec son mari Peter, dont elle était séparée, bien qu’elle continue de flirter avec Will. Sa carrière prend un nouvel élan quand on lui propose de devenir partenaire, un statut qui lui offre plus de pouvoir dans le cabinet.
Dans « The Good Wife » nous suivions le parcours d’une femme obligée de se reconstruire une vie et de faire face à ses doutes après que son politicien de mari ne l’ait trompé a bien des égards. Chaque épisode distillait un peu plus de pistes à suivre autour de cette intrigue fil rouge, et permettait aussi au spectateur de plonger dans les coulisses de procès parfois hors-normes. Impossible de ne plus faire le parallèle avec une affaire compromettant l’un de nos politiciens les plus respectés et respectables.
Après trois saisons autour de la vie de couple de la jeune femme et de sa renaissance professionnelle, on avait du mal à imaginer ce que les scénaristes allaient bien pouvoir trouver pour nous captiver. Et bien, ces derniers ont tout simplement décidé de laisser un peu Alicia tranquille, en se fixant sur Kalinda, empêtrée dans une relation avec un mari violent bien décidé à lui pourrir la vie, mais les scénaristes ont aussi décidé de mettre le cabinet Lokhart et Gardner en danger. Sans parler d’Elie Gold qui va voir son autorité dans la campagne de Petre Florrick mise à mal par une sombre affaire revenue des profondeurs. Tous les ingrédients pour nous tenir en haleine durant 22 épisodes.
On l’aura compris, une nouvelle saison qui brouille un peu les cartes, qui continue de surfer sur la vague des intrigues politiciennes, doublées de dossiers judiciaires particulièrement complexe où chacun devra faire preuve de tout son talent pour aider les autres à déjouer les pièges tendu par la partie adverse. Un seul constat, ça fonctionne toujours aussi bien ! On se laisse à nouveau porter par les intrigues, on trépigne à l’idée de savoir comment les uns et les autres vont pouvoir se sortir des traquenards et surtout on souligne le travail impeccable des scénaristes qui parviennent, après 3 saisons, à renouveler la série et à nous plonger dans l’univers judiciaire et politique sans susciter le moindre ennuie.
Julianna Margulies (Urgences) retrouve ici la popularité qu’elle avait acquise avec « Urgences » et son charme autant que son charisme sont opérant dès les premières secondes. L’actrice s’impose comme l’unique star de la série, son regard parfois glacial se mêle à la chaleur de son jeu pour coller au plus juste de ce personnage fort et blessé. Le reste de la distribution à commencer par Matt Czuchry (Arac Attack : Les monstres à huit pattes) en confrère arriviste et déterminé, cette fois-ci définitivement adversaire tenace et redoutable négociateur prêt à tout pour arriver à ses fins. Une motion spéciale pour l’actrice Christine Baranski (Le Chasseur de Prime), jamais aussi glamour que dans cette série. L’actrice impose un style, un charme, une classe qui ferait rougir toutes les Joan Collins de la terre.
En conclusion, la saison 4 de « The Good Wife » prouve à nouveau que les scénaristes sont capable de trouver de nouvelles ressources pour captiver l’auditoire, avec toujours autant de classe et de cynisme. La mise en scène est impeccable, le montage un peu sec, mais rythmé et la distribution, à commencer par Julianna Margulies sait imposer un style et un charisme. Si vous n’avez pu résister aux intrigues des précédentes saisons, celle-ci vous entrainera un peu plus dans l’univers soigné de « The Good Wife ».
Trois documentaires intéressant viennent remplir la section bonus :
Un premier «
les réalisateurs de The Good Wife », met en lumière (chose rare) les réalisateurs qui ont participé à cette nouvelle saison.
«
Le sexe dans The Good Wife » revient sur l’un des éléments forcément important de la série, même s’il reste politiquement correct. On se rend très vite compte qu’il reste l’un des ingrédients fort de la série.
«
L’évolution des costumes » met en lumière tous les costumes qui ont parcouru les quatre saisons, et particulièrement les choix qui ont été fait par rapport à l’évolution des personnages.
Enfin «
Le développement de la cinquième saison » s’adresse aux impatients puisqu’il présente d’ores et déjà les grandes lignes de la prochaine saison.
Et pour finir
des scènes inédites.