Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
400 min
Nb Dvd
3
Résumé
Le gérant d'un grand Hotel de Floride tente de gérer les affaires, la famille, les flics tout en étant associé à un mafioso sans scrupule.
Critique : Sea, Sex, Smoke, Sex, Smoke and Fun
Attention, fin des années 50, on fume abondamment et la série ne lésine pas sur la clope (2 paquets par épisode). Longs plans sur les cigarettes : les non-fumeurs s'en foutent, les fumeurs ont envie d'en griller une et les ex-fumeurs souffrent !
Point de vue sexe, c'est une série à réserver aux adultes : scènes très explicites, nombreux corps féminins ou masculins nus.
Après ces avertissements sur le contenu de la série. Parlons un peu du contenu.
Tout d'abord, on est capté par la reconstitution de la période 1959. Vêtements, voitures, intérieur, etc. Même si l'on sent que la production a essayé de limiter les excès de l'époque, on rentre immédiatement dans l'époque. La musique reprend les standards et les styles de l'époque (avec les crooners, mais aussi les blues et le jazz). Enfin, pour une fois, on quitte la Californie pour la Floride ce qui permet de rencontrer un sorcier Voodoo ! Les nombreux décors et figurants donnent une impression de moyens conséquents pour cette série.
L'histoire commence doucement et met en scène de très nombreux personnages. La plupart sont introduits dans les 2 premiers épisodes, mais quelques autres arrivent sur la fin de cette première saison. Inutile de vous dire qu'avec 8 épisodes, beaucoup d'intrigues restent en suspends. Il y a de nombreuses histoires dans l'histoire. Les scénaristes ont mis en scène de nombreux personnages riches qui ont chacun leurs histoires. On se retrouve ainsi tantôt du côté de la police, de la mafia ou du côté de Cuba. Si le sexe abonde, la violence est avant tout psychologique et les intrigues sont surtout sentimentales et politiques.
Si la réalisation reste assez sage, le casting est très réussi avec plusieurs générations d'acteurs, des gueules cassés mais aussi une ex-James-Bond-Girl de tout beauté.
Je ne vais pas parler des intrigues, mais sachez que cette série prend un axe radicalement différent des séries ou films habituels. On pense un peu à Casino au début, mais la série est bien plus riche que le film avec pourtant une période similaire. Les personnages sont intéressants et les épisodes de 50 minutes s'enchaînent très facilement. Le démarrage est un peu lent, mais rapidement, les intrigues (sentimentales, policières, escroqueries, manipulations, chantages, etc.) se lancent et donnent un contenu particulièrement dense.
Verdict
Excellente série avec un thème et une période originale, des histoires intéressantes, des personnages passionnants. Mais attention, cette série est à réserver à un public averti.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Avec 2 ou 3 épisodes par disque, l'image est globalement bonne avec un fourmillement dans les scènes sombres, mais qui permet de rendre l'aspect argentique voulu.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Excellente dynamique, mais une spatialisation faible malgré un encodage en 5.1. La scène sonore reste frontale et les dialogues restent sagement sur l'enceinte centrale.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Menu sonorisé, mais avec des icônes et images identiques entre les 3 disques.
Pas de bonus.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

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Multi-angle

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Filmographies

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Bêtisier

Bonus Cachés

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