Le 51e Etat

Titre Original
Formula 51
Genre
Pays
Angleterre - USA - Canada (2002)
Date de sortie
jeudi 3 avril 2003
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
David Pupkewitz et Malcom Kohll
Scénaristes
Stel Pavlou
Compositeur
Head-Rillaz
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Edition prestige
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1
Chimiste de génie, Elmo McElroy (Samuel L. Jackson) vient de mettre au point une drogue révolutionnaire, le POS 51. Il décide de la commercialiser au plus offrant sans passer par son dealer habituel, le très puissant Lézard (Meat Loaf). C’est ainsi qu’il s’envole pour Liverpool, en Angleterre, où il s’associe avec Feliz DeSouza (Robert Carlyle), petite frappe qui règne sur le marché local des stupéfiants. Mais McElroy ignore que le Lézard et la très dangereuse Dakota (Emily Murtimer) sont sur ses traces...




Critique subjective

Un film à part


Il est possible, même si cela paraît improbable, qu’un film dit « mauvais » puisse encore être agréable. Le 51e Etat est dans ce cas. Et cela, pour diverses raisons. Les dialogues ne sont pas trop recherchés, le scénario s’enlise au fur et à mesure que l’on approche de la fin et les scènes d’action ne sont pas spécialement réussies. Cependant, le film ne prétend pas être ce qu’il n’est pas, il assume complètement son côté divertissement pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos oreilles. Difficile pourtant de le classer dans une catégorie bien précise, l’action y est prédominante mais la comédie tient aussi une place non négligeable. En résumé, c’est un mitigé d’action et de comédie.



The best one


Même si le film n’est pas une réussite en tant que telle, on notera que Mister Samuel L. Jackson, lui, ne change pas ! Toujours à la hauteur dans n’importe quel personnage. Bref récapitulatif de sa filmographie. Apparu tout d’abord en tant que second couteau dans Jeux de guerre (1992) de Phillip Noyce, Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg et même (petit rôle) Les Affranchis (1990) de Martin Scorsese, Samuel L. Jackson se forge avec ces différentes apparitions, une solide réputation. Cependant, il acquiert une renommée mondiale grâce au cultissime Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino qui lui ouvrira les portes des premiers rôles. Son interprétation de Jules Winnfield lui vaudra par ailleurs une nomination pour les oscars. Il enchaîne depuis ce film avec une succession de grosses productions plus ou moins réussies comme Une journée en enfer - Die Hard 3 (1995), Au revoir à jamais (1996), la trilogie Star Wars (1999-2002-2005), Incassable (2000) ou XXX (2002). Mais il ne rate pas une occasion de se replonger dans l’univers indépendant. Il collabore de nouveau avec Tarantino sur Jackie Brown (1997) dans un rôle stupéfiant ! Les autres acteurs du 51e Etat ne déméritent pas pour autant, notamment Robert Carlyle, mais comment peuvent-ils faire pour rivaliser avec un Jackson portant le kilt à merveille (les écossais doivent être jaloux).



Made in Hong Kong


La réalisation du film fut confiée à Ronny Yu, plus connu en Asie qu’en Amérique ! Né à Hong Kong, il part étudier aux Etats-Unis mais c’est dans son pays natal qu’il connaît la gloire avec Patrol Horse (1981). Le succès grandissant, les majors américaines font appel à lui pour diriger Magic Warriors (1998), puis La Fiancée de Chucky (1998). Ayant fait ses preuves, il continue l’aventure américaine avec Le 51e Etat et Jason Vs Freddy (2003). Ici, dans le 51e Etat, sa réalisation n’est pas toujours à la hauteur. Les scènes d’action sont maladroitement filmées, on a pas l‘impression dans certaines séquences d’assister à un film d’action ! De plus, les effets artificiels créés au montage par son fidèle acolyte,  David Wu (Le Pacte des loups), commencent à devenir ennuyeux.

Bilan


Bien que le film laisse apparaître quelques faiblesses, il s’avère tout de même assez divertissant, particulièrement grâce à Samuel L. Jackson. L’humour est certes parfois limite crado (la scène de la chiasse), il n'en demeure pas moins que l’on passe un bon moment.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le master présente quelques petites poussières, cependant cela n’altère pas la vision du film ! L’image est dans son ensemble de bonne facture, avec entre autres de superbes couleurs (noirs profonds), même si de temps en temps la compression se montre capricieuse.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Trois pistes sont proposées sur le DVD : la  VF Dolby Digital 5.1, la VF DTS et la VO Dolby Digital 5.1. Commençons par la comparaison entre les trois pistes. On remarque assez vite que les deux pistes encodées en Dolby Digital sont semblables. Par contre, la pistes DTS dispose d’un volume sonore plus ample, avec un dynamisme accru. Concernant la technique, film d’action oblige, on en a plein les oreilles ! Les surrounds sont fréquemment mises à contribution, par exemple pour les courses-poursuites, les tirs et la musique. Les autres enceintes font également preuves d’une grande ouverture sonore. Une piste de qualité !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
34 min
Boitier
Amaray
Menus
Les menus animés reprennent les moments clés du film.
Suppléments
· Commentaire audio du coproducteur (Mark Aldridge) et du scénariste (Stev Pavlou). Un commentaire pas aussi détaillé que l’on aurait pu le souhaiter (peut-être un manque de préparation), les deux personnes se focalisant davantage sur certains aspects du film qui s’avèrent peu intéressants, comme par exemple les différents lieux de tournage. On aurait largement préféré une intervention regroupant Ronny Yu, David Wu (le monteur) et Samuel L. Jackson. Dommage !
· Les coulisses du tournage (5’35’’). Images du plateau de tournage lors des scènes les plus marquantes du film (stade, voiture, explosions…). Ce reportage ne comporte aucune intervention d’un acteur ou d’un membre d’une équipe technique. Malheureusement, il est vraiment trop court !
· L’interview de Samuel L. Jackson (10’51’’). L’acteur revient sur les traits de caractère de son personnage (kilt, tchatche), le lieu de tournage (Liverpool), sa rencontre avec Robert Carlyle, sa collaboration avec Ronny Yu et quelques anecdotes (une cascade qui vire au bain de sang). L’interview est parsemée de quelques plans du film (généralement pas en rapport avec le discours de l’acteur).
· Les filmographies et les interviews (9’). Filmographies de Samuel L. Jackson, Robert Carlyle et Ronny Yu. Même chose concernant les interviews avec en plus Emily Mortimer, Meat Loaf, Rhys Ifans et Sean Pertwee (l’interview de Samuel L Jackson étant dans le supplément précédent). Les intervenants parlent de leur personnage, de leurs scènes préférées, du thème du film (pour le réalisateur) et du kilt de Samuel L. Jackson.
· Les bandes-annonces (9’) du 51e Etat (en VF ou VOST), de Sueurs, de Shaolin Soccer et d’Entre chiens et loups.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage