Les Fantasmes

Genre
Pays
FR (2021)
Date de sortie
samedi 18 décembre 2021
Durée
101 Min
Réalisateur
Producteurs
Eric et Nicolas Altmeyer
Scénaristes
Stéphane et David Foenkinos et Josh Lawson
Compositeur
Julien Grunberg et Paul-Marie Barbier
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
1

Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, six histoires séparées avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre…


Le titre ne peut pas être plus explicite, « Les Fantasmes » de Stéphane et Davide Foenkinos va donc explorer la sexualité de six couples emportés dans la tourmente de ces « Fantasmes » qui peuvent parfois libérer une sexualité bloquée. Les réalisateurs qui nous avaient déjà embarqué dans leur exploration des sentiments à travers : « Jalouse » en 2017 et « La Délicatesse » en 2011, sans parler des romans qui ne cessent de rechercher la nature profonde des uns et des autres en le faisant se télescoper autour d’histoires singulières. Ici les deux frères adaptent le roman de Josh Lawson, un acteur que l’on avait déjà pu croiser dans « Scandale » de Jay Roach (2020) ou dans « Mortal Kombat » de Simon McQuoid (2021). Une adaptation qui permet aux deux réalisateurs d’aller un peu plus loin dans leur envie de parler des sentiments et particulièrement de ceux cachés par peur de la honte.


Le résultat est réjouissant, même si parfois nous pouvons lui reprocher un manque de mordant évident. Car à travers six couples que rien ne lie, Stéphane et David Foenkinos vont mettre en scène les fantasmes les plus étranges, voir même les plus honteux, comme la Nécrophilie (Déviance Sexuelle caractérisée par une attirance morbide pour les cadavres), ou encore la Dacryphilie (Le fait d’être excité par les larmes) et d’autres encore. Dans le premier cas par exemple, le duo met en scène Monica Bellucci (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre) et Carole Bouquet (Trop Belle pour toi), un couple de femmes qui ne trouve l’excitation qu’en étant proche de la mort. Une mise en scène réjouissante et un duo d’actrice qui semble beaucoup s’amuser. A l’instar du couple Nicolas Bedos (OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire) et Céline Sallette (Un peuple et son roi) où cette dernière est au maximum de son désir sexuelle dès lors que son mari pleure. Ce qui l’oblige à provoquer les larmes de son mari dans une inventivité scénaristique simple mais efficace.


Côté mise en scène les deux frères s’amusent à parsemés leur intrigue de détails et de placements de caméra qui rendent les choses encore plus mordantes. Pourtant parfois l’ensemble manque de corps, comme la première partie du sketch avec Monica Bellucci et Carole Bouquet qui semble se perdre dans des détails ou dans une recherche un peu légère sur ce type de fantasme pour ensuite prendre un nouveau souffle dans la deuxième partie. Ou encore, le couple Podalydès et Suzanne Clément qui introduit le film et prend un peu trop de temps à se mettre réellement en place pour nous passionner. Pourtant, cet excès de lenteur peut apparaître parfois comme un parti pris payant aux vues du résultat global du film et du discours qu’il tient.


Ce serait injuste de parler de la distribution parce qu’elle est tellement nombreuse et talentueuse qu’il faudrait procéder à une sélection et cela désavantagerais l’un ou l’autre. Mais le résultat est là, les acteurs s’amusent et savent trouver la tonalité juste pour pouvoir donner du sens à l’ensemble et pour pouvoir ne pas forcément sombrer dans la caricature. Si certains font plus du théâtrale que du cinéma dans leur jeu c’est pour mieux appuyer la dérive de leur couple.


En conclusion, « Les Fantasmes » est une comédie mordante et drôle qui parfois se perd dans une lenteur scénaristique ou de mise en scène, mais qui parvient tout de même à trouver une tonalité qui puisse nous embarquer dans les différentes histoires sans jamais sombrer dans la caricature.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres lors des soirées ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout lors de l’intro ou dans les scènes de spectacle. Un véritable plaisir pour les oreilles. Dommage que la VF ne bénéficie que d'une moins piquante piste DTS 5.1.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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