Trainspotting édition définitive

Titre Original
Trainspotting
Pays
Angleterre (1996)
Date de sortie
mercredi 3 décembre 2003
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Andrew MacDonald
Scénaristes
John Hodge
Compositeur
Iggy Pop, Lou Reed.....
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Le film fut présenté hors-compétition lors du festival de Cannes où il remporta un grand succès critique. Devenu un véritable phénomène de société en Angleterre, le film lança également les carrières de toute l'équipe, du réalisateur aux acteurs en passant par les producteurs. Trainspotting fut un beau succès au box-office américain en réalisant un peu plus de 16 milions dollars de recettes.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Le quotidien de Mark Renton et de sa bande de copains composée de Sick boy, Spud, Tommy et Begbie. Sans travail, entre vols, rackets, deal de drogue et consommation d'héroïne, il va tenter de s'en sortir et de se construire un avenir.

 

 

 

Critique subjective

 

Sorti en 1996 sur les écrans et présenté au festival de Cannes, Trainspotting fut un immense succès critique et public, et ce particulièrement en Angleterre. Il révéla plusieurs acteurs au niveau international (Ewan McGregor en tête, devenu depuis Obi-Wan Kenobi dans la nouvelle trilogie Star Wars) et son réalisateur Danny Boyle, même si la suite de sa carrière a quelque peu démenti ce départ fulgurant (The beach et surtout Une vie moins ordinaire, nettement moins intéressants). Trainspotting, à l'époque de sa sortie avait tant choqué une partie des spectateurs que fasciné l'autre.

 

 

Derrière l'apparente vulgarité des situations (le réveil de Spud après une soirée trop arrosée vaut vraiment le détour) et les éléments du film propres à provoquer le scandale (drogue, pédophilie suggérée, violence) se cache une critique virulente d'une société ignorant sa jeunesse et laissant cette dernière livrée à elle-même. Celle-ci étant à la fois désorientée et sans but, elle en revient à l'autodestruction. Renton, personnage principal de Trainspotting, est le seul à finir par comprendre que ce genre de vie n'a pas d'avenir.

 

 

Le sujet du film n'est pas véritablement la drogue elle-même, elle n'est que l'outil par lequel Renton et sa bande passent leur frustration, leur manque d'action face à une vie d'adulte qui leur semble banale et ennuyeuse. D'ailleurs, le personnage de Begbie ne consomme pas d'héroïne, il est accro à la violence, mais le résultat est finalement le même. En réalité, peu importe le moyen, chacun trouve un échappatoire déstructeur. Ce même thène a été retrouvé dans un autre film, très souvent comparé à Trainspotting, il s'agit de Requiem for a dream. Requiem est bien plus dur, graphiquement et psychologiquement. Trainspotting joue plus la carte de l'humour noir, de la satire. Loin d'entrer en concurrence sur le même terrain, les deux films sont complémentaires, deux visions différentes d'une même thématique.

 

 

Le film a également connu un mini-scandale, principalement axé autour d'une supposée apologie liée à la consommation de drogue. S'il est clair que cette pratique n'est pas jugée véritablement de manière négative cette critique s'avère tout de même injustifiée, les personnages sont loin de sortir indemnes de leurs expériences. Le film a en réalité surtout souffert d'une forme de jalousie (à l'instar de Pulp fiction par exemple, et de tos film particulièrement innovant). Percutant, novateur, insolent et satirique, Trainspotting était un film au ton résolument différent.

 

 

Mais au-délà de ces éléments "noirs" la grande force du film est finalement de faire rire (jaune) avec ces éléments pourtant dramatiques. La mort de l'un des personnages (Tommy) est racontée de manière non tragique, avec même une pointe d'ironie, les débordements du psychotique Begbie sont autant drôles qu'ils impressionnent. Seule une poignée de séquences sont traitées au premier degré (le bébé, l'overdose, la scène où Renton est prit d'hallucinations.....), étant peu nombreuses et habilement placées au cours du film elles maintiennent un parfait équilibre entre comédie et drame. En bref, à peine a t'on eu le temps de s'habituer à l'aspect comique d'une suite de séquences que régulièrement une scène choc nous tombe dessus. Trainspotting est un film court, mais Trainspotting est aussi un film fort, parfaitement équilibré.

 

 

Enfin, l'un des facteurs qui a fait le succès de Trainspotting, outre ses qualités cinématographiques, est sa bande son. On y retrouve aussi bien des artistes tels que Lou Reed ou Iggy Pop, des rythmes technos ou de la musique classique. Une bande son qui a marqué les spectateurs, la bande-originale ayant remportée en vif succès.

 

 

 

En conclusion

 

Un film qui a marqué une génération et qui a réussit l'exploit de devenir culte en quelques mois à l'aide du seul bouche-à-oreille. D'excellents acteurs (absolument tous les premiers et secobds rôles sont parfaits), un réalisateur qui n'a jamais fait mieux depuis (le syndrome du chef-d'oeuvre qui arrive trop tôt dans une carrière), un scénario nominé aux oscars, une BO à succès, une photo et des décors glauques, un humour noir, des séquences chocs et une satire intelligente pour un sujet actuel, Trainspotting est et reste définitivement un film culte.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Une image réussie et présentant en tout cas le film mieux que jamais. Malgré tout, plusieurs imperfections sont à noter : quelques poussières, drops et griffures (rares tout de même), et des défauts de compressions dans les arrières plans (pour les plans larges principalement).

 

Les couleurs sont néanmoins éclatantes, et dans l'ensemble la compression reste très maîtrisée. Le master lui est malheureusement en version originale, ce qui entraîne des sous-titres incrustés à l'image à deux reprises : dans la discothèque (discussions entre Tommy et Spud) et dans le bar (scène de racket).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Une bande-son légèrement décevante. Les versions proposées manquent singulièrement de punch. Nous avons donc droit à pas moins de quatre pistes : dolby digital 5.1 et DTS tant pour le français que pour l'anglais. Ces encodages bénéficient d'un  son clair mais clairement trop plat. La différence entre les versions est minimes et peut-être qu'il aurait mieux valu se concentrer sur le format dolby digital seul pour en offrir un rendu optimal.

 

Les surrounds ne seront pas mis à mal, ni le caisson de basses, que ce soit par la version dolby digital ou DTS, bien que cette dernière soit un peu plus dynamique (mais rien de marquant néanmoins) et surtout bien plus forte. Seuls les passages musicaux profitent réellement des avantages de la spatialisation (et encore, trop peu).

 

Au final une bande son qui est en dessous des attentes. Elle reste tout à fait correcte, mais loin de l'idée que l'on peut se faire d'une "version définitive" qui, en outre, propose le DTS.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
95 min
Boitier
Amaray


Les bonus : l'autre différence de taille par rapport à l'ancienne édition qui elle en était presque dépourvue. Ici ils sont à première vue très complets, en réalité ce n'est malheursement pas toujours le cas. En effet, certains suppléments sont d'une durée très courte et parfois d'un intérêt limité.

 

 



Premier dvd : 

 

Outre le film en lui-même, le premier dvd contient plusieurs bonus :

 

- commentaire audio : du réalisateur Danny Boyle, du scénariste John Hodge, du producteur Andrew Mc Donald et de Ewan McGregor (Mark Renton dans le film). Le commentaire n'est pas véritablement intéressant, les interlocuteurs n'ennuyent visiblement fermement, ce qui teint sur les spectateurs que nous sommes. Peu d'anecdotes et les sujets abordés font souvent doublons avec les reportages du second dvd.

 

 

- Scènes coupées : 9 scènes coupées sont présentées :

 

Scène inédite 24 : une autre discussion entre Sick boy et Renton sur James Bond, inutile..... (0.54).

Scène inédite 31 : partie de l'entretien d'embauche de Spud coupée au montage, amusante mais clairement superflue (0.34).

Scène inédite 32 : Renton passe le même entretien que Spud, tout se passe bien jusqu'à qu'il évoque son problème de drogue, cette séquence aurait pu trouver sa place dans le film, elle fut coupée pour des raisons de rythme (1.23).

Les scènes inédites 73 & 110 : Renton Spud et Sick boy volent des disques dans un magasin et sont surpris pas Diane, ce qui occasionne une gêne chez Mark. Repérés par les vigiles, ils s'enfuient. Ici encore, la scène est superflue et sa suppression offre un gain de rythme au film (0.57).

Scène inédite 142 : Renton rend visite à Swenney qui se trouve à l'hôpital où l'on vient de l'amputer de la jambe. Ce dernier évoque ses projets d'avenir. Cett séquence aurait véritablement gagnée à figurer dans le montage final. Elle était cependant légèrement redondante avec celle où Mark rend visite à Tommy (1.21).

Scène inédite 143 : Renton reproche à Sick boy son manque d'intérêt envers Swenney et Tommy, qu'il na plus vu depuis qu'ils aient respectivement perdu une jambe et contracté le virus du sida. Cette séquence fut retirée du montage à bon escient, trop longue, elle aurait pu rompre le rythme du film (2.24).

Scène inédite 188 : Renton propose à Diane de partir en vacances quelques temps, elle lui répond qu'elle a un petit ami. Une séquence vraisemblablement retirée afin de ne pas assombrir la note d'éspoir finale du film (1.17).

Scène inédite 191 : Avant de partir pour Londres vendre leur stock d'héroïne, Renton retrouve Spud, Sick boy et Begbie à la gare. Ils y rencontrent Swenney qui est devenu sans domicile fixe. Cette scène fut obligatoirement coupée en même temps que la 142 (0.54).

Scène coupée au montage : Tommy parle à Spud de son obsession pour l'Australie. Cette scène donnait un autre éclairage au personnage de Tommy, ce qui aurait pu embrouiller le spectateur. Le réalisateur a privilégié ainsi son histoire de rupture et sa déchéance dans la drogue (0.50).



 

 



 



Second dvd :

 

- Rétrospective : une première partie découpée elle-même en 4 sous-parties :

 

L'image du film : deux courts reportages sur le look et le design du film, avec interventions des designers, incluant des photos et documents d'époque. Ils révèlent ainsi leurs inspirations et les origines de l'univers de Renton et sa bande à l'écran. Le second reportage, réalisé récemment, revient sur le même sujet, mais avec le recul dû aux années (respectivement 4.03 et 3.14).

Le son du film : sur le modèle des reportages consacrés à l'image du film, on retrouve deux séquences concernant le son. Le premier, enregistré lors d'une session de doublage en 1996, nous propose des interviews, entre autres de Danny Boyle. Il y est évoqué tant la bande sonore (bruitages, dialogues) que da la bande originale (musiques). Le second reportages revient sur ces éléments, aujourd'hui (7.42 et 4.52).

Interviews : 4 interviews : celui de Irvin Welsh, auteur du roman original et par ailleurs acteur dans le film (4.38), de John Hodge, scénariste sur ses inspirations et méthodes de travail (7.59), de Danny Boyle, réalisateur, clamant son admiration du roman et son adaptation (14.33) et enfin de Andrew MacDonald, producteur (10.33).

Derrière l'aiguille : interviews multi-angles de Danny Boyle à propos des scènes où les personnages se piquent. Le premier angle nous présente l'interview, le second la séquence de tournage, le troisième est un montage des deux (6.24). Le tout est conclu par une courte interview d'époque de Ewan McGregor (0.33).

 

 

 

- Cannes : retour sur le festival de Cannes qui a permis au film d'acquérir une notoriété internationale :

 

Interviews : 4 interviews de personnalités faisant part de leur réaction à la sortie de la projection du film : Martin Landau (0.55), Noel Gallager (2.12), Damon Albarn (1.05) et Ewan McGregor (0.47).

Cannes - un instantané : quelques images de la projection du film à Cannes accompagnées de brèves réactions (1.59).

 

 

 

- Bandes annonces : deux bandes annonces, la première est une séquence qui ne se trouve pas dans le film et fait fortement penser aux fausses pubs (messages à caractère informatifs) utilisés lors de la promotion de Fight Club dont ce dernier s'est visiblement inspiré (1.12), la seconde, conventionnelle celle-là est celle diffusée le plus largement dans les cinémas (2.02).

 

 

 

- Le tournage de Trainspotting : court making-of présentant quelques séquences de tournage et interviews d'acteurs et de l'équipe technique. Visiblement ce making-of est promotionnel et fut réalisé à l'époque pour la télévision, même si cela ne se ressent pas trop à sa vision (9.29).

 

 

 

- Les biographies : biographies en anglais de Danny Boyle, Andrew MacDonald, John Hodge, Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller, Kevin McKidd, Robert Carlyle et Kelly MacDonald.

 

 

 

- Galerie photo : photos de tournage et de l'équipe, elles défilent automatiquement car étant présentées sous la forme d'une séquence vidéo.

 

 

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage